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Résumé 8ème journée de Liga

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Résumé 8ème journée de Liga

C'est la fête en Espagne : Valence tient le haut du pavé, le Barça marche sur l'eau (24 buts en 8 journées), le Real (23 buts) a, lui, sorti la planche à voile pour suivre son ennemi héréditaire tandis que Villarreal et l'Atletico nous la jouent football total. C'est quand même beau un monde qui joue...

Fc Barcelona 5 – 0 Almeria

Décidément, les couleurs blanches et rouges inspirent vraiment les Blaugranas. Après avoir détruit les Rojiblancos de Gijon et de l’Atletico, le Barça s’est une nouvelle fois régalé en infligeant une nouvelle “valise” à Almeria.

Les Catalans semblent fermement décidés cette année à plier leurs matchs en une mi-temps et c’est ce qui a été fait cette fois-ci encore au bout d’un quart d’heure.

Avec des pics à 75 % de possession de balle, une pression constante sur l’adversaire et une défense de nouveau solide, le Barça s’est contenté en deuxième mi-temps de gérer son match et de faire tourner son effectif comme s’il s’agissait d’un simple entraînement.

Pour l’anecdote, Alves a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs tandis qu’Eto’o, le véritable “transfert star” du club à l’intersaison, en est, lui, à son troisième triplé depuis qu’il est à Barcelone. Tout va pour le mieux donc, y compris pour les ‘Frenchies’ Henry et Abidal, une nouvelle fois auteurs d’un bon match. C’est dire.

Buts : 1-0, min.5: Eto’o. 2-0, min.13: Henry. 3-0, min.20: Eto’o. 4-0, min.24: Eto’o. 5-0, min.36: Alves

Osasuna 0 – 2 Betis Séville

Osasuna montre tous les symptômes d’une équipe en pleine crise. Incapables de battre un concurrent direct pour la course au maintien (le Bétis), les Navarres (qui ne sont pas basques comme on l’entend souvent !) se sont vu refuser un but d’Ezquerro à la 16ème minute pour hors-jeu complètement inexistant. Et comme d’habitude dans ces cas-là, c’est l’adversaire qui en a finalement profité.

Le Betis, qui s’y connaît question angoisse, a effectivement su jouer avec les doutes des Rojillos, le manque de vista de l’arbitre, la colère des supporters locaux et les manques de concentration coupables des joueurs de Camacho sur coups de pied arrêtés.

Pour résumer, un match qui ne restera pas dans les annales, sauf dans celles du président d’Osasuna, sifflé pour la première fois de son mandat par le public du Reyno de Navarra.

Buts : 0-1, m.51: Mehmet Aurelio. 0-2, m.86: Pavone

Deportivo La Corogne 0 – 3 Sporting Gijon

Il y a quelques années, le Depor avait mis à mal l’axe Barcelone-Madrid grâce à un bloc aussi compact que technique. Les Galiciens étaient alors considérés comme l’une des équipes les plus chiantes à jouer dans la Liga.

Aujourd’hui, le Superdepor qui avait enchanté l’Europe du football n’est plus ou presque. Il reste bien le fantôme de Valeron, mais la magie du “Zidane espagnol” s’est estompée en même temps que la déchéance du club du président Lendoiro s’est accélérée.

Incapable de faire la loi chez lui, le Depor a baissé les bras lors du deuxième but de Gijon à la 26ème minute. Pour ne rien arranger, les Blanquiazules ont joué à 10 pendant la deuxième mi-temps suite à l’expulsion de l’Argentin Colotto.

Résultat, c’est le Sporting qui rentre en Asturies avec sa troisième victoire consécutive sous le bras. Le dépucelage du promu est bien fini. En revanche le Depor est, lui, devenu une fille facile qu’on ne respecte plus. Triste.

Buts : 0-1; m.23, Barral de penalti. 0-2; m.26, Carmelo. 0-3; m.83, Diego Castro

Fc Séville 0 – 1 Malaga

Il y a un an jour pour jour, Manolo Jiménez remplaçait Juande Ramos sur le banc du Fc Séville. A l’occasion de cet “anniversaire”, les Rojibalncos pouvaient surtout s’emparer de la tête du classement de la Liga en cas de victoire contre Malaga et d’un faux pas de Valence.

Comme d’habitude lorsqu’ils peuvent prétendre au trône, les Sévillans se sont fait dessus pour gâcher la fête au Sanchez Pizjuan et à leur entraîneur. En exerçant un pressing très haut sur les joueurs de Séville, Malaga a considérablement gêné son grand voisin.

Dominé tout le match et opérant par contre-attaques, Malaga s’est pourtant offert son hold-up lorsqu’Adrian est venu mettre fin aux 510 minutes d’invincibilité en Liga de Palop.

Résultat, Malaga empoche sa quatrième victoire d’affilée de la saison (la plus belle) et Séville laisse encore passer une belle occasion de s’affirmer comme un challenger sérieux pour le titre.

But : 0-1, M.16: Adrián

Getafe 1 – 0 Valladolid

Depuis le début de saison, tous les matchs joués au Coliseum Alfonso Perez ont connu le même scénario. Une première mi-temps de merde et une deuxième mi-temps de merde.

Depuis l’arrivée de Victor Munoz à Getafe, les banlieusards madrilènes jouent à ne plus jouer. Malgré des joueurs techniquement au-dessus de la moyenne (Casquero, Granero Albin, Del Moral), Getafe ennuie terriblement son public, endort le rival, puis finit lui-même par s’écrouler sous le poids de sa propre médiocrité.

Pour son quatrième match à domicile, Getafe a pourtant remporté sa première victoire devant son public face à une équipe ultra-conservatrice de Valladolid. Une team imbuvable, qui s’est pointée à Madrid avec un seul attaquant sur la feuille de match, Kike, dont c’était accessoirement le premier match en pro.

Tout était donc prévu pour que le public meure d’ennui. Il y a des fois où la victoire seule n’est pas très belle…

But :1-0, min. 31: « Cata » Díaz

Recreativo Huelva 1 – 1 FC Valence

Après son mauvais début de saison, le seul objectif du Recrativo était de défendre dignement face aux rafales offensives de Valence. Le but n’étant pas de gagner, mais plutôt de ne pas perdre.

Après une première mi-temps jouée avec le frein à main, les deux équipes se sont heureusement souvenu qu’elles ne jouaient pas la Ligue 1 et ont donc finalement commencé à se lâcher.

A la surprise générale, y compris celle de ses socios, c’est le Decano qui a frappé le premier. Villa, qui rend coup pour coup, a néanmoins assuré le match nul en milieu de deuxième mi-temps grâce à un but très moche, mais qui suffit aux Valencians pour assurer leur place de leader du championnat.

Buts : 1-0, m.46: Javi Camuñas. 1-1, m.61: Villa.

Numancia 2 – 1 Racing Santander

Il y a des matchs délirants qui sont de véritables odes au football de campagne, où le n’importe quoi l’emporte toujours sur la raison et les questions purement esthétiques.

Intense en émotions et en retournements de situation dignes des plus invraisemblables séries Z américaines, ce choc entre le promu et le Racing Santander a au moins eu le mérite de tenir en haleine pendant 90 minutes le sympathique stade des Pajaritos.

Dans cette guerre de tranchées épique, tout s’est joué dans les dernières secondes du match, lorsque Tchité pensait avoir sauvé le point du match nul pour Santander.

Quelques secondes plus tard, c’est toute la petite ville de Numancia qui tremblait lorsque Cisma mettait au fond le but qui assurait la victoire au promu. On avait plus vu telle liesse populaire depuis l’installation de l’eau courante dans la région.

Buts : 1-0 : Min. 25. Barkero. 1-1: Min 90, Tchité de penalti. 2-1: Min. 92, Cisma

Real Madrid 3 – 0 Athletic Bilbao

Le Real s’est de nouveau imposé dans un match marathon joué avec une intensité digne de la Champion’s league. Sans Ramos, puni pour avoir dit la vérité (soit en gros Schuster est une quiche question tactique), Schuster a aligné une nouvelle fois une défense de merde.

Heureusement, les Merengues s’appuient sur une force de frappe que rien ne semble arrêter, à l’image d’un Higuain toujours plus en confiance au fil des matchs.

Le vaincu du soir, l’Athletic, aura fait illusion pendant 90 minutes et plus en proposant également de bonnes phases de jeu en plus de leur rage presque génétique.

Malgré cela, les Basques se retrouvent en zone de relégation. Un classement incompréhensible au vu de leur performance dans la capitale contre les champions en titre (qui auront tout de même heurté trois fois les poteaux).

La grosse satisfaction de la soirée restant quand même la petite claque déposée par Iraola sur la gueule d’imbécile de Marcelo, suite à l’égalisation des Basques…Preuve qu’il existe aussi des petites victoires même dans les défaites les plus lourdes.

Buts : 1-0, m.13: Sneijder. 2-0, m.29: Higuaín. 2-1, m.34: Etxeberría. 2-2, m.44: Iraola, de penalti. 3-2, m.58: Higuaín

Majorque 3 – 0 Espanyol Barcelone

Chaque équipe a sa bête noire. Celle de l’Espanyol Barcelone s’appelle Majorque. Huit ans que les Periquitos ne gagnent plus dans l’Ono Estadi.

Un refrain qui n’a pas changé dimanche, puisque les joueurs des Baléares ont complètement asphyxié une équipe catalane pauvre dans le jeu et sans idées.

Les Mallorquins, sifflés en début du match par leur public, retrouvent néanmoins le chemin de la victoire après deux défaites consécutives.

Pour l’Espanyol en revanche, cette saison risque d’être un véritable chemin de croix, s’il ne se sort pas rapidement les doigts du boule.

Buts : 1-0, min. 49: Aduriz,; 2-0, min. 59: Aduriz; 3-0, min. 76: Varela

Villareal 4 – 4 Atletico

Il y a des clubs réputés “pas faciles” et puis il y a l’Atletico. Un cas à part dans le monde du football. Une équipe qui ne passe pas inaperçue, que ce soit en bien ou en mal.

Spécialistes du suicide footballistique (l’autoexpulsion de Banega) alors qu’ils dominent leurs adversaires, les Colchoneros sont aussi capables de revenir au score de la manière la plus dingue qui soit.

Auteur de deux buts, dont une praline en pleine lucarne, Simao semble avoir très vite saisi la quintessence de ce club si particulier : « Depuis que je suis ici, il ne se passe rien de normal, on berce dans une folie qui nous va bien. On en est conscients, mais paradoxalement c’est très grisant » .

Le Portugais a tout résumé. L’Atletico n’est pas logique et c’est ce qui lui a permis de revenir à la marque face au très méticuleux Villarreal. A force de trop vouloir s’amuser, le sous-marin s’est d’ailleurs une nouvelle fois fait torpiller. Tant mieux pour le spectacle. Tant mieux pour le football. Tant mieux pour la folie.

Buts : 0-1,m.1 Simao. 0-2, m.21 Forlán. 1-2, m.47 Senna. 2-2, m.51 Llorente. 3-2, m.57 Gonzalo. 4-2, m.67 Rossi. 4-3, m.83 Simao. 4-4, m.85 Raúl García

Par Javier Prieto Santos

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