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- Rennes-Dynamo Kiev (1-2)
Rennes sombre face à Kiev
Malgré un match plutôt abouti, le Stade rennais a subi sa deuxième défaite d'affilée en Ligue Europa contre un Dynamo Kiev réduit à dix (1-2). C'est dur, mais c'est la réalité.
Stade rennais 1-2 Dynamo Kiev
Buts : Grenier (41e) pour Rennes // Kedziora (20e) et Buyalskyy (89e) pour le Dynamo Kiev
Ils ont longtemps cru pouvoir aller chercher la seule victoire française dans cette troisième journée de Coupe d’Europe. Solides et concentrés, les Rennais ont montré de belles choses. Mais face à l’expérience du Dynamo Kiev, les pensionnaires du Roazhon Park ont finalement encaissé le but fatal à la 89e minute, alors que les Ukrainiens venaient d’être réduits à dix.
Heureusement, il y a les coups francs
Clairement, les deux équipes avaient la même consigne pour le début du match : mettre de l’intensité d’entrée. En trois minutes, le Stade rennais se procure deux grosses occasions sur des corners de Clément Grenier, et Mykola Morozyuk trouve la barre de Diallo sur un contre. Le fameux « vrai match de Coupe d’Europe » . À l’expérience, le Dynamo Kiev fait retomber le rythme, laisse le ballon aux Bretons, en attendant son heure. Il ne faudra pas patienter longtemps. Sur une remise anodine dans l’axe venu du côté gauche, Garmash a la place pour tenter une frappe totalement manquée. Mais l’arrière droit polonais Kedziora suit bien l’action, déboule et lâche une énorme frappe qui termine dans les filets (0-1, 20e). Derrière, les Rennais poussent, mais se font bien contrôler par les Ukrainiens. Alors dans ces moments-là, comme souvent, les hommes de Lamouchi s’en remettent aux coups de pied arrêtés. Grenier pose la balle côté droit à dix mètres de l’entrée de la surface et décoche un joli tir flottant à ras de terre. Le gardien, pas irréprochable, juge mal la trajectoire, et ne se couche pas assez vite pour arrêter le ballon (1-1, 41e).
La célèbre leçon de réalisme
Au retour des vestiaires, le Dynamo repart sur les mêmes bases, et fait le siège du but rennais. Les Bretons tentent des contres, mais les attaquants sont trop esseulés, notamment le très en jambes Romain Del Castillo. Et, comme en première période, Rennes récupère la maîtrise du ballon au bout de dix minutes. S’ensuit un temps fort pendant lequel les Ukrainiens restent très concentrés et ne concèdent aucune occasion franche. Pour changer cela, Lamouchi fait entrer la patte de Benjamin Bourigeaud, puis Hatem Ben Arfa, en espérant un coup de folie. Les petites situations s’enchaînent, mais ne débouchent sur rien de concluant. Alors quand Shepelev se fait exclure à la 85e, on se dit que l’armure peut se fissurer. Mais c’est l’inverse qui se produit. Lancé à droite de la surface, Buyalskyy pique le ballon et lobe Diallo (1-2, 89e). Deux buts en deux frappes cadrées. Chirurgical.
Désormais troisième de son groupe à deux points des leaders, le Stade rennais n’a pas réussi à sauver l’honneur des clubs français en Europe. Un bilan désastreux : 3 matchs nuls, 3 défaites.
Rennes (4-4-2) : Diallo – Bensebaini, Gelin, Da Silva, Traoré – Del Castillo (Bourigeaud, 61e), André, Johansson (Léa Siliki, 89e), Grenier – Niang (Ben Arfa, 74e), Sarr. Entraîneur : Sabri Lamouchi.
Dynamo Kiev (4-2-3-1) : Boyko – Mykolenko, Kádár, Burda, Kedziora – Buyalskyy, Shepelev – Ferreira Pereira, Garmash (Sydorchuk, 68e), Morozyuk (Tche Tche, 80e) – Verbič (Supriaga, 74e). Entraîneur : Aleksandr Khatskevich.
Résultats et classement de la Ligue EuropaPar Anthony Audureau