- C1
- Gr. E
- Krasnodar-Rennes (1-0)
Rennes s’incline à Krasnodar et ne peut plus croire en l’Europa League
Battus à Krasnodar sur le plus petit des scores, les Bretons disent adieu à l'Europe puisqu'ils ne peuvent plus rattraper les Russes dans la course à la troisième place et à la Ligue Europa. Avec un point en cinq journées, la sentence est malheureusement logique...
Krasnodar 1-0 Rennes
But : Berg (71e)
L’Olympique de Marseille peut souffler, s’il le souhaite. Parce que ce mercredi, alors que la cinquième journée de Ligue des champions n’est pas encore achevée, les Phocéens n’ont plus le plus mauvais bilan français de la compétition. Désormais, c’est en effet le Stade rennais qu’il convient de pointer du doigt. Sur la pelouse de Krasnodar, les Bretons ont ainsi enchaîné un cinquième mauvais résultat européen en perdant sur la plus courte des marges sans montrer grand-chose. Du coup, les Bretons sont totalement éliminés des compétitions européennes et ne peuvent plus rattraper les Russes pour croire à un éventuel repêchage en C3. Un point en cinq rencontres en proposant (un peu) de jeu contre les gros et en décevant (beaucoup) contre les outsiders en marquant deux fois (comme l’OM, qui compte cependant trois unités), est-ce vraiment suffisant ?
Trente minutes d’observation, et c’est parti
Rennes ne veut pas être le premier à accélérer ? D’accord, Krasnodar accepte de le faire à sa place. Alors que la demi-heure de jeu vient de s’écouler et n’a été intimidée que par une tentative de Bourigeaud stoppée par Ramírez ou trois cartons jaunes (Nzonzi, Ramírez et Wanderson), les locaux passent enfin la vitesse supérieure.
Ce qui donne quatre occasions coup sur coup, en l’espace de six minutes. D’abord, il faut un Da Silva concentré pour éviter l’ouverture du score. Ensuite, la volée de Wanderson manque de puissance pour faire trembler les filets. Puis, la cible échappe à celle de Smolnikov. Enfin, le portier breton doit s’employer devant Berg. Mi-temps, dix tirs à quatre (mais un seul cadré à deux), 0-0… ouf.
La possession, mais aucun finition
Sauf qu’un résultat sans pion ne suffit pas aux Français, s’ils comptent prendre un avantage sur leur adversaire du soir dans la course à la troisième place du groupe synonyme de Ligue Europa. Car si sa différence de but est plus mauvaise (-6, contre -5), Krasnodar a planté au Roazhon Park dont les propriétaires pointent au dernier rang de la poule. Alors, Léa-Siliki force au retour des vestiaires… dans les tribunes.
La balle souvent dans ses pieds, Rennes ne sait pas franchement quoi en faire pour contourner cette défense russe qui tient largement le choc. Surtout, les potes de Cabella attendent patiemment le bon moment pour mordre. Instant qui intervient à vingt minutes du terme, Martynovich servant un Berg se jouant de Da Silva pour tromper Salin. 1-0, comme le nombre de victoire des deux formations dans l’épreuve. Oui, Marseille a en quelque sorte trouvé pire que lui.
Krasnodar (4-2-3-1) : Safonov – Smolnikov, Martynovich, Kaio, Ramírez – Gazinskiy (Kambolov, 87e), Vilhena – Wanderson (Souleïmanov, 66e), Cabella, Claesson – Berg (Ari, 91e). Entraîneur : Moussaïev.
Rennes (4-3-3) : Salin – Traoré, Da Silva, Nyamsi, Truffert – Bourigeaud (Gboho, 73e), Nzonzi, Camavinga (Tait, 82e) – Léa-Siliki (Grenier, 64e), Doku, Hunou (Niang, 65e). Entraîneur : Stéphan.
Par Florian Cadu