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Rennes se fait retourner par la Lazio

Par Clément Gavard, au Stadio Olimpico
4 minutes
Rennes se fait retourner par la Lazio

Pourtant devant au tableau d'affichage après un but de Jérémy Morel, le Stade rennais s'est finalement fait renverser par la Lazio (2-1), transformée par l'entrée de Sergej Milinković-Savić. Après deux journées, Rennes glisse à la dernière place de son groupe.

Lazio 2-1 Rennes

Buts : Milinković-Savić (63e) et Immobile (75e) pour les Laziale // Morel (55e) pour les Rennais.

À Rome, c’était un jeudi comme un autre. Il faut dire que la capitale italienne a l’habitude des rendez-vous européens en milieu de semaine. Et quelques mois après la ferveur de Séville ou celle de Londres, les supporters rennais n’ont peut-être pas retrouvé ce parfum particulier de la Coupe d’Europe dans les rues romaines. Ni aux abords du stadio Olimpico, où les rues étaient encore désertes à deux bonnes heures de la rencontre : quelques troquets habillés des couleurs bleue et blanche, des badauds, une circulation plutôt fluide et un vent plutôt frais pour ne rien arranger. Et pourtant, il y avait un match, une victoire à aller chercher pour deux équipes frustrées à la première journée (nul pour Rennes contre le Celtic et défaite de la Lazio à Cluj). Résultat, dans une partie qui aura mis du temps à s’emballer, le Stade rennais s’est fait renverser par le club laziale (2-1), transformé par l’entrée de Milinković-Savić à l’heure de jeu. Et Rennes rentre encore bredouille.

Ronronnement et penaltys

Dans un stade qui sonne très creux, les deux équipes se font face avec deux systèmes de jeu similaires : le fameux 3-5-2 (ou 5-3-2 en phase défensive). Si Inzaghi parlait de cette rencontre comme d’une « finale » , le technicien italien change sept joueurs dans son onze de départ après le succès contre le Genoa, et ses poulains ne sont pas pressés de faire le jeu. Les Rennais sont les premiers à proposer du mouvement, mais Tait bute sur Vavro dans la surface, et l’arbitre ukrainien ne bronche pas (2e). Après un frisson signé Immobile (6e), la bande à Stéphan repart très doucement à l’attaque, sans parvenir à créer le danger contre un adversaire qui ronronne et peut s’estimer heureux de ne pas concéder un autre penalty après une main d’Acerbi (22e). Une nouvelle bonne raison de râler pour Olivier Létang et le début d’un mini temps fort, sans folies, pour la Lazio. Rennes peut reprendre le contrôle de ballon, mais les deux équipes ne semblent pas vouloir emballer la partie. Les coups de pied arrêtés rennais sont manqués, Tait voit sa tentative déviée (32e) et Mendy capte tranquillement le coup franc de Cataldi (42e). La pause est la bienvenue.

Miliniković-Sauveur

Heureusement pour le spectacle, les vingt-deux acteurs reviennent de l’entracte avec d’autres intentions, celles nécessaires pour faire trembler les filets. Encore une fois, les Rennais sont plus entreprenants : Niang frappe au-dessus (48e), avant de lancer Camavinga dans la surface, mais la pépite de 16 piges ne cadre pas (49e). Le bon moment pour mettre un coup sur la caboche des Italiens. Grenier s’y colle en déposant un coup franc sur la tête de Morel au deuxième poteau et le défenseur rennais fait exploser les quelque quatre cents supporters bretons présents à l’Olimpico (0-1, 55e). Problème, le Stade rennais ne sait pas gérer un avantage et se mange les vagues d’une Lazio vexée par l’ouverture du score et transcendée par les entrées de Milinković-Savić et Luis Alberto, ses deux maîtres à jouer initialement ménagés.

Caicedo envoie un missile dans les nuages (58e), Parolo tire à côté (62e), puis l’international serbe trompe Mendy d’une frappe placée après un festival de Lulić (1-1, 63e). Et l’autre virage du stade romain peut à son tour faire la fête. La suite ? Une équipe rennaise toujours empruntée dans les trente derniers mètres et le deuxième coup de massue. Le talentueux Milinković-Savić, encore lui, brosse un centre repris astucieusement par Immobile, qui donne l’avantage aux Biancocelesti (2-1, 75e). En vain, les troupes bretonnes tentent de grappiller un point via des tentatives lointaines de Bourigeaud (80e), Morel (85e) et Grenier par deux fois (85e, 94e), tout en s’exposant à deux ou trois frayeurs. Et voilà Rennes qui glisse à la dernière place de son groupe.


Lazio (3-5-2) : Strakosha – Vavro, Acerbi, Bastos – Lazzari, Parolo, Cataldi (Milinković-Savić, 52e), Berisha (Luis Alberto, 53e), Lulić (Jony, 82e) – Caicedo, Immobile. Entraîneur : Simone Inzaghi.

Rennes (3-5-2) : É. Mendy – Da Silva, Gnagnon, Morel – Traoré, Grenier, Martin, Camavinga (Bourigeaud, 70e), Doumbia (Hunou, 82e) – Tait (Raphinha, 76e), Niang. Entraîneur : Julien Stéphan.

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