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  • Euro 2012
  • Groupe B
  • Allemagne/Portugal (1-0)

Raul Meireles, Monsieur Propre

Par Mathieu Faure
4 minutes
Raul Meireles, Monsieur Propre

Bien en place défensivement, le Portugal a craqué dans le dernier quart d'heure sur une tête gagnante de Mario Gómez. Dommage, le dispositif portugais tenait la route, surtout derrière. À l'image du joueur de Chelsea, Raul Meireles, costaud en aboyeur de l'entrejeu.

Rui Patrício (5) : Le dernier rempart portugais n’a pas eu grand-chose à faire. Peu de balles à jouer, mais, sur l’une des seules actions allemandes, le gardien s’est fait perforer. Il ne peut rien sur la tête de Mario Gómez. Un match frustrant, en fait. C’est con, en général, on se marre bien avec Pepe devant soi.

João Pereira (5,5) : Pour son premier match en phase éliminatoire, le futur joueur de Valence l’a joué sobre. Pas de montées sur son côté droit, peu de prises de risque derrière, un déficit de poids et de taille sur Mario Gómez sur le but pour prétendre exister dans le domaine aérien. Bref, du Miguel tout craché. Ni plus, ni moins.

Bruno Alves (6) : Le mannequin officiel de la ligne H&M Portugal, façon tanorexie, a tenu son poste. Solide dans les airs, peu de fautes, un placement souvent judicieux et une détente à la Clyde Drexler sur les corners de son équipe. Dommage pour lui, Mario Gómez a préféré se coltiner Pepe que ses cheveux gominés.

Pepe (6) : Il se dégage quelque chose d’unique du jeu de Pepe. De la bêtise ? Non. De la folie ? C’est encore autre chose. En tout cas, ses « relances » ont le don de toutes se ressembler. Une chandelle aussi dégueulasse qu’imprécise, alors que le défenseur fou est capable de maîtriser les extrémités de son corps. Comme sur cette frappe du plat du pied qui vient déglinguer la transversale de Neuer. En dépit d’une bonne première période, on retiendra son marquage beaucoup trop fair-play sur Mario Gómez, lors de l’ouverture du score.

Coentrão (6) : Comme d’hab’ avec la liquette portugaise, le blondinet peroxydé est monstrueux. Rapide sur ses cannes, sûr dans ses appuis et ses tacles, Fabien Cantrait n’a jamais été dans le dur face à Thomas Müller. À l’avenir, il faudrait qu’il arrive à mieux combiner avec CR7 sur son côté pour devenir un vrai dragster.

Miguel Veloso (5) : Voir Moutinho.

Raul Meireles (6,5) : À moins de deux semaines des Solidays, l’homme à la tente Quechua deux secondes orange et amateur de Ska-P avait fait un effort capillaire pour ce choc. Raúl avait rangé son berger allemand, son Diabolo, son treillis et son pack de six pour sortir sa dégaine de footballeur. Il sentait même la lavande et le romarin. Discipliné au milieu, le joueur de Chelsea a donné le « la » dans le trio du soir : pressing, replacement et harcèlement. Il a constamment mis les siens dans le bon sens du jeu.

Moutinho (5,5) : Voir Miguel Veloso.

Cristiano Ronaldo (5,5) : Un changement de coupe de cheveux à la pause. Des sprints. Des frappes. Des coups de gueule. Une défaite et des regrets. Bref, un match classique pour Cristiano Ronaldo avec le Portugal dans une grande compétition internationale. Si le Madrilène veut reprendre le Ballon d’or à son pote Lionel Messi, il s’agirait de se sortir les doigts et de faire quelque chose avec sa sélection. Il n’a pas été mauvais, mais n’a pas été bon non plus, c’est bien là le problème. Pour le moment, le numéro 7 a grillé un joker. Il en a encore deux avant la réception des crachats.

Nani (5) : Il aurait aimé être Cristiano Ronaldo. Il aimerait être Cristiano Ronaldo. Il aime Cristiano Ronaldo. Alors, Super Nani a fait comme le Madrilène, mais en moins bien : des contrôles de balle exceptionnels, des feintes, des centres dans le vide et aucun tir. C’est beau, mais inutile. C’est toujours difficile de savoir où situer ce joueur de futsal dans un collectif, surtout quand son équipe n’a pas la balle, car, défensivement, il ne sert strictement à rien.

Hélder Postiga (4) : L’ancien Stéphanois aurait pu honorer son Tahiti douche acheté à la supérette de l’hôtel dès la douzième minute après son tacle appuyé sur Neuer. Dans sa grande bonté, Stéphane Lannoy en a décidé autrement. Pour le reste, l’attaquant aura fait quelques appels, deux crochets téléphonés et un centre dans le vide. Attaquant de pointe en équipe du Portugal, un poste à oublier.

Nélson Oliveira (5) : L’espoir lusitanien au poste d’avant-centre a eu vingt minutes pour se mettre dans le bain. Visiblement, l’eau n’était pas trop chaude pour lui. Sur une action, il a déjà fait mieux que Postiga en une heure de jeu. Dommage que Varela ait vendangé son offrande dans les derniers instants du match. Sa carcasse pourra faire du bien dans les prochains matchs. On le reverra, c’est une certitude.

Varela (3) : Il aurait pu gagner sa place pour l’Euro en égalisant juste avant le coup de sifflet final sur la galette de Nélson Oliveira. Au lieu de ça, le joueur de Porto a préféré faire briller Manuel Neuer. Un mec de partage.

Lyon : à Textor et à travers

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