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Ramsey valide le ticket d’Arsenal
Encore excellent et auteur d'un doublé, Aaron Ramsey a permis à Arsenal de gérer sans soucis son match retour face à Fenerbahçe (2-0) et de se qualifier pour une 15e C1 d'affilée. Seul problème de la soirée pour Wenger, la perte de Podolski, claqué au retour des vestiaires.
Arsenal – Fenerbahçe (2-0)Buts : Ramsey 24′ et 72′
On ne se faisait pas franchement d’illusions pour nos amis turcs, mais on se souvenait quand même que l’année dernière, Galatasaray avait fait trembler le Real Madrid grâce à une superbe manche retour. Bon, vainqueur sans forcer de Fenerbahçe dans son Emirates (2-0), Arsenal n’a jamais été en danger. En ce qui concerne la qualification en tout cas, car pour le reste, la défense, et particulièrement les couloirs, n’est guère rassurante. Un peu plus haut, Ramsey (auteur d’un doublé) et Cazorla ont au contraire encore brillé, tout comme les flèches Walcott et Podolski, ce dernier perdant toutefois un muscle dans la bataille. Critiqué de toute part, Arsenal s’offre donc une 15e phase de poules de Ligue des champions consécutive. Il lui reste désormais 4 jours pour trouver un ou deux renforts supplémentaires.
Beau jeu – fébrilité = Arsenal
Première déception au coup d’envoi, l’Emirates est fort peu garni pour cet accès à la C1. Heureusement, les Turcs ont traversé l’Europe pour mettre un peu d’ambiance. Visiblement peu satisfait de sa performance du match aller, Ersun Yanal remanie presque toute la défense, devant laquelle errent les chaussettes basses de ce punk à chien de Raul Meireles. Deux équipes offensives et relativement peu de pression offrent une partie assez plaisante et ouverte. D’abord dominée par Fenerbahçe, plus déterminé, puis peu à peu contrôlée par des Gunners offrant par séquences de superbes enchaînements à une touche de balle. À la baguette, le trio Ramsey-Wilshere-Cazorla, qui se régale dans les trous du milieu de terrain jaune et noir. Walcott et Podolski, eux, se chargent de rompre les lignes avec leurs accélérations, ce qui finit par payer. L’Allemand lance l’Anglais, devancé par Caner, mais Ramsey est là pour reprendre (24e). C’est fluide, ça va vite, le ballon ne décolle pas du sol, mais Giroud manque deux balles de break. La mi-temps approche et, après avoir montré tout son potentiel offensif, Arsenal présente sa fragilité défensive. Il faut l’aide du poteau et un grand Szczęsny pour ne pas voir Emenike et ses petits copains revenir au score.
Ramsey, l’homme en forme
Le jeu a repris depuis trente secondes et Podolski fait déjà la grimace. Au bout de son sprint, l’ancien joueur de Cologne a senti le couteau derrière la cuisse et gagné trois semaines de repos. Gibbs prend la relève et Giroud boucle la période blessures en explosant l’arcade de Bruno Alves d’un superbe coup de coude. Frustré mais applaudi, le rejeté de Grenoble laisse sa place à Sanogo, alors que Fenerbahçe zone stérilement dans la moitié de terrain gunner. Entraînée par un Cazorla très en jambes, la bande à Wenger réagit en contre. Walcott trouve la barre de Demirel, avant que Ramsey, encore lui, ne mette les siens à l’abri au bout d’un magnifique travail collectif (72e). Rassuré, l’Alsacien fait tourner et nous permet de voir à l’œuvre le jeune Japonais Ryo Myaichi. Il en faut plus pour impressionner les milliers de fans turcs qui, sans surprise, foutent plus de boucan que tout le reste du stade. Sow se démène et cherche à leur offrir une récompense, mais l’ancien Lillois est inefficace et trop peu entouré. Kuyt n’a plus grand-chose dans le moteur et Cristian peine à combler le vide laissé par Alex. Ce sont finalement les Gunners qui passent à une jambe de Demirel de tripler la mise. Cette année encore, Arsenal disputera la C1.
Léo Ruiz