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Qui va blesser Neymar lors de PSG-OL ?
Par Andrea Chazy
À l'instar de Kylian Mbappé en Coupe de France face à Saint-Étienne le 24 juillet dernier, Neymar va subir un choc violent de la part d'un des joueurs lyonnais. Un contact qui va l'empêcher de terminer cette finale, mais aussi le priver du choc en Ligue des champions face à l'Atalanta. Reste désormais à trouver l'identité du responsable de cette atrocité. Voici quelques pistes.
Marcelo
Stade de France, ce vendredi 31 juillet. Dépassé par un crochet dévastateur à une trentaine de mètres de sa cage, Marcelo tacle les deux pieds décollés la cheville droite de Neymar. Une bagarre générale éclate, Ciprian Tătăruşanu vient bousculer Marquinhos pendant que Leandro Paredes distribue des châtaignes. Résultat des courses : carton rouge pour le défenseur de l’OL, sortie sur civière pour le Ney’ et carton jaune pour l’international argentin du PSG. On joue la 26e minute. Marcelo avait rappelé quelques jours plus tôt dans Le Progrès qu’il était « important de jouer dur » face au PSG. Le grand dadais de São Vicente est un homme de parole. Mais ce que le grand public sait moins, c’est qu’il est secrètement fan de Loïc Perrin. Une passion qu’il a du mal à cacher, surtout lorsque le quotidien régional lui demande ce qu’il pense du tacle de son idole sur Kylian Mbappé en finale de la Coupe de France : « Parfois, on veut le ballon et ça ne marche pas. Le foot, c’est comme ça. C’est une blessure grave pour Mbappé, mais Perrin n’a pas fait exprès, il a essayé de toucher le ballon. Ça pouvait passer. » Soner Ertek n’aurait pas mieux dit.
Anthony LopesEntré en jeu à la 18e minute après une blessure à la main de Tătăruşanu, Anthony Lopes veut marquer son territoire. Pour ce faire, quoi de mieux qu’une bonne intervention aérienne sans toucher le ballon qui met KO l’ancien joueur du Barça ? Rien, évidemment. Le choc est terrible, mais il n’empêche pas Alain Boghossian, consultant pour France 2, de prendre la défense du portier lyonnais : « Antho jouait le ballon ! » Le motif de cet engagement excessif envers la star parisienne ? La rancune, bien sûr. Cela fait un an que le portier portugais y pense tous les soirs. À cet enchaînement de Neymar, composé d’un crochet suivi d’une frappe du gauche, sur lequel il n’avait rien pu faire. C’était en septembre 2019 mais, parfois, les cicatrices mettent du temps à se refermer. Un dicton que l’arcade sourcilière de Neymar va devoir apprendre.
JuninhoBousculé par Léo Dubois le long de la ligne de touche, Neymar se plaint au sol et insulte en portugais Juninho qui l’accuse de « simulacião ». Alors qu’un petit attroupement se forme entre le banc lyonnais et les joueurs parisiens, le directeur sportif lyonnais marche volontairement sur la bouche du meneur de jeu parisien. Retraité des terrains depuis six ans, Juni a le syndrome du sevrage. L’odeur du gazon lui manque, martyriser les gardiens sur coup franc aussi. Et puis, il y a aussi cette petite part d’ego. Celle de voir un autre Brésilien prendre la lumière pour régaler l’Hexagone tous les week-ends. Et ça blesse. La preuve, avec ces propos accordés au Guardian récemment : « Regardez Neymar. Il n’est allé au PSG que pour l’argent. Le PSG lui a tout donné, tout ce qu’il voulait. Aujourd’hui, il veut partir avant la fin de son contrat, alors qu’il serait temps pour lui de rendre la pareille, de montrer de la gratitude. » Sur le chemin qui mène à la gratitude, Neymar devra toutefois faire un crochet pour s’arrêter chez le dentiste et lui parler des trois dents perdues après avoir mangé la semelle de Pernambucano.
Tony ChapronVers l’heure de jeu, Neymar contrôle du dos une transversale de Thiago Silva. L’international brésilien élimine ensuite Bruno Guimarães d’un petit pont et pénètre dans les vingt-cinq mètres lyonnais. Au moment d’amorcer son tir, il est balayé par derrière et est obligé de céder sa place dans la minute. Le coupable ? Un spectateur chauve qui répond au nom de « Tony C. » et qui a profité du laxisme des stadiers pour se déchaîner sur le Ney. Il ne faudra que quelques minutes pour que l’identité complète de Tony Chapron soit balancée en direct. Son low kick sur Diego Carlos avait fait rire la France entière il y a deux ans. Déjà, à ce moment-là sous nos yeux, il y avait un homme qui appelait à l’aide. Ses saillies dans le Late Football Club lui avaient permis, pendant un temps, de contrôler ses accès de colère. Mais le confinement et l’arrêt de la Ligue 1 ont remis en relief la facette la plus obscure de l’ancien arbitre : celle du voyou, de la petite frappe, du loubard addictà la castagne.
Loïc PerrinPendant l’échauffement des Parisiens, un joueur vêtu du survêtement de l’OL se rapproche du petit groupe d’entraînement de Neymar et décide de le sécher d’une traite. Le Brésilien hurle de douleur, tandis que le fautif, lui, gémit de plaisir. Pour s’autoriser à atteindre le nirvana, Loïc Perrin a tout bradé : sa maison pour soudoyer la sécurité de l’OL et surtout sa dignité pour enfiler le survêtement de l’éternel rival. Mais visiblement, l’enjeu en valait la peine. Loïc Perrin n’est qu’un homme qui voulait simplement une autre fin pour sa longue et belle carrière. Kylian Mbappé l’en a empêché, quelqu’un devait payer une deuxième fois par sa faute. Voilà comment on met (vraiment) fin à une carrière.
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Par Andrea Chazy