S’abonner au mag
  • Journée mondiale
  • Kiss a Ginger Day

Qui sont les roux du football ?

Par Paul Piquard et Raphael Gaftarnik
Qui sont les roux du football ?

Ce 12 janvier, les roux sont célébrés à l'occasion du Kiss a Ginger day. Une belle fête pour une branche capillaire trop souvent moquée, et dont certains éminents représentants foulent les prés verts. Mais puisque le roux ne saurait être réduit à sa seule couleur, tour d'horizon des différents spécimens qui peuplent les championnats du monde entier de leur rouquinerie.

Le roux-gueux : Paul Scholes

Des genoux cassés, une lutte de tous les instants, mais surtout, une puissance folle : dans la communauté rousse, le rougueux est une idole qui a fait de ses complexes un moteur. Évidemment, le fait d’évoluer dans une équipe qui affiche sa tolérance jusque dans son surnom a facilité son éclosion. Mais si le rougueux Paul Scholes est devenu icône, il le doit avant tout à son implication permanente, et surtout, à une rouge de vaincre dont peu peuvent se targuer. Le chef de l’armée rousse, c’est lui.

Le roux-tourne : Jérémy Mathieu

Popularisé par un ami de la cause rousse qui s’ignore, le roux-tourne est une espèce pour laquelle la vie n’a jamais été un long fleuve tranquille. Estimé par certains, repoussé par d’autres qui n’ont pas su déceler en lui un talent au-delà de la couleur, il a dû batailler avant qu’on lui reconnaisse le statut de véritable joueur de foot en Catalogne. Un asile mérité, mais surtout la preuve que l’intégration n’est pas qu’un îlot utopique.

Le roux-noi : Wes Brown

Souvent le fruit d’une fantaisie capillaire incroyable, à l’instar de Louis Saha durant son passage à Everton, ou encore David James, le roux-noi est un joueur destiné à être mis en lumière sur le terrain. Se démarquer des autres, aussi bien par son style que ses qualités, puisqu’une telle prise d’initiative ne peut être l’œuvre que d’un génie. Alors, quand Wes Brown et sa couleur de cheveux naturelle ont éclos au grand jour, les espoirs étaient logiquement immenses : même dégaine, et même numéro que Rio Ferdinand à ses débuts, le 6, et un joueur présenté par Ferguson comme le défenseur du futur. Dix ans et un transfert à Sunderland plus tard, ses tresses plaquées orange restent comme la plus belle initiative capillaire du XXIe siècle.

Le roux-illé : John-Arne Riise

Même si le roux fait preuve d’une flamboyance à toute épreuve, le talent qui l’anime fane, comme pour les autres, avec le temps. Témoin du poids des années et de la flamme qui ternit, John Arne Riise, Norvégien de droit, mais roux de cœur, a vu sa carrière se déliter après des beaux passages à Monaco, Liverpool ou Rome. Désormais à Nicosie, le roux-illé, qui n’a rien à voir avec Olivier, traîne sa peine sur une île où sa différence ne saurait être appréciée à sa juste valeur. Gageons que cette escale ne soit qu’une courte étape avant une routraite bien méritée.

Le roux-quin : Alexi Lalas

Dans la communauté, il fait tache. Parce qu’il l’a poussé à son paroxysme, en l’affichant sans vergogne des cheveux à la barbe, Alexi Lalas gênerait presque par sa véhémente revendication du rouquinisme. Peu aidé par ses origines américaines, le privant naturellement de bon goût, Lalas pourra toujours arguer de son patronyme « difficile » pour expliquer son extrémisme en la matière. Sans tromper personne.

Le roux de secours : Matthieu Chalmé

Le roux sympa par excellence. Celui qui a compris qu’être roux ne lui octroyait pas plus de passe-droit que de handicaps. D’ailleurs, il fut un temps où le roux de secours aspirait à une carrière en Bleu. Mais choc de niveau (de couleur aussi) oblige, il est rapidement revenu dans le rang pour dépanner, à sa façon, des clubs qui ont vu de la générosité dans ce cadeau de la nature, là où bruns ambitieux et blonds prétentieux auraient quitter le véhicule. D’où l’avantage de toujours disposer d’un roux de secours dans son coffre.

Le roux-leau de printemps : Ki Sung-yueng

Puisque les modes se font et se défont, et que le football est avant tout le sport universel par excellence, pas étonnant de voir des footballeurs de toutes les parties du globe oser la teinture rousse, et célébrer ainsi le Kiss a ginger day. Robuste milieu de terrain défensif de Swansea, le Sud-Coréen Ki Sung-yueng, en plus d’être l’un des joueurs asiatiques les plus célèbres du moment, est également l’un des seuls à s’être aventuré vers une couleur de cheveux originale. Un hommage caché à ses prédecesseurs ? Peut-être. En tout cas, son roux intense ferait passer Mylène Farmer pour une blonde vénitienne. Chapeau, l’artiste.

La roux-lette : Zbigniew Boniek

« Les Blancs ne savent pas danser. » Une phrase aussi cliché que de dire que les roux ne savent pas dribbler. Car le dribble n’a pas de couleur, de peau ou de cheveux, c’est simplement l’apanage des artistes. Véritable Van Gogh du football, l’homme au prénom le plus imprononçable de l’histoire du football s’est chargé de montrer à la face du monde que les roux savent aussi casser des reins. Pendant parfait de Michel Platini à la Juventus de Turin, Zbigniew Boniek ramasse les trophées à la pelleteuse de 1982 à 1985. Scudetto, Coupe d’Italie, C1, C2 et une troisième place au classement du Ballon d’or 1982. Le roi des roux.

La roux-pture : Jack Colback

Comme dans la vie, le football est malheureusement aussi fait de divorces, de ruptures, et de déceptions sentimentales. Un truc universel, qui prend aux tripes, et qui mêle incompréhension, tristesse et colère. Ça, c’est ce qu’ont vécu les supporters de Sunderland l’été dernier, lorsqu’ils ont vu leur petite pépite, Jack Colback, partir libre chez l’ennemi suprême, Newcastle. Boss du Roux game actuel, Colback a même eu l’honneur d’être présenté par Roy Hodgson comme le « Pirlo roux » . L’équivalent de Christina Hendricks en crampons. On comprend mieux les larmes du Stadium of light.

Pour en savoir plus, passez votre roux-lette ici

Le roux-ga bonito : Elierce Barbosa de Souza

Qui dit Brésil dit football, beau jeu et gestes techniques. Mais aussi multiculturalisme. Roux le plus célèbre du football brésilien, Elierce Barbosa de Souza, dit Souza, défend avec ardeur la chevelure orange dans un pays ou celle-ci se fait rare. Champion du Brésil en 2013 avec Cruzeiro, le polyvalent milieu de terrain attend toujours d’être convoqué en sélection nationale, pour entrer définitivement dans l’histoire de son pays. Et fêter ça lors du carnaval de Rio de Janeiroux.

Tchouaméni : un brassard et après ?

Par Paul Piquard et Raphael Gaftarnik

À lire aussi
Logo de l'équipe France U23
Magnétique Akliouche
  • Euro espoirs 2025
  • Qualifs
  • France-Autriche
Magnétique Akliouche

Magnétique Akliouche

Magnétique Akliouche
Articles en tendances
12
Revivez Belgique-France (1-2)
  • Ligue des nations
  • J4
  • Belgique-France
Revivez Belgique-France (1-2)

Revivez Belgique-France (1-2)

Revivez Belgique-France (1-2)
14
Revivez Israël - France (1-4)
  • Ligue des Nations
  • J3
  • Israël-France
Revivez Israël - France (1-4)

Revivez Israël - France (1-4)

Revivez Israël - France (1-4)
Logo de l'équipe Belgique
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J4
  • Belgique-France (1-2)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J3
  • Israël-France (1-4)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine