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Qui pour réparer la défense de la Lazio ?

Par Alexandre Pauwels et Maxime Brigand
Qui pour réparer la défense de la Lazio ?

Battue mercredi soir par Naples (1-4), la Lazio se retrouve surtout aujourd’hui sans le moindre défenseur central. Stefan de Vrij, Bastos et Wallace couchés, Simone Inzaghi pourrait se retrouver obligé de piocher dans les joueurs libres. Voilà dix bonnes astuces de bricolage.

Joleon Lescott

Joli grand écart que celui réussi par les joueurs anglais dans l’histoire de la Lazio. Jambe droite, Paul Gascoigne, qui a regardé un jour Gianni Agnelli en pensant à la « putain de Ferrari » qu’il pourrait gratter en signant à la Juve après la Coupe du monde 1990, avant de rendre complètement dingue Dino Zoff à la Lazio à son arrivée en Italie deux ans plus tard, tout en devenant une icône de la Curva. Jambe gauche, Ravel Morrison, éternel espoir du foot anglais qui vient d’être envoyé par le club romain en prêt à Guadalajara. Et si le point d’équilibre s’appelait Joleon Lescott, sans contrat depuis son départ de Sunderland cet été et qui tue ses journées dans un costume trop grand sur Sky Sports depuis le début de saison ? Oui, le bonhomme à l’œuf de poule sur le crâne ne s’est enfilé que 35 matchs depuis l’été 2015. Et alors ? Faute de pouvoir ramener Michael Reiziger, on se contente de ce qu’on trouve.


Jaap Stam

On connaît l’histoire : si Sir Alex Ferguson n’avait pas déconné, Jaap Stam n’aurait jamais vu Rome. Peu importe, le destin a voulu que le caillou de Kampen débarque un jour à la Lazio, y soit contrôlé positif à la nandrolone au bout de quelques semaines et y laisse aussi une belle image aux côtés de Fernando Couto avant de rejoindre l’AC Milan en 2004 avec une Coupe d’Italie dans les gants. Aujourd’hui, Jaap a rangé ses crampons et s’éclate dans un nouveau rôle de coach à Reading, avec lequel il a manqué la montée en Premier League au printemps. Peu importe, cette histoire le démange : Stam fait son retour, fait craquer la Curva et marque un but décisif au Juventus Stadium le 14 octobre prochain avant de repartir comme un prince. Jaap Star.


Cédric Mongongu

Immunisé depuis qu’il a lâché quelques pas de danse avec Larrys Mabiala, Mongongu a un passé à retrouver. Il n’y a pas si longtemps – en décembre 2009 –, l’ancien membre du carré magique monégasque Modesto-Mongongu-Puygrenier-Traoré était la priorité de gros bras comme Manchester United et l’AC Milan. Depuis, rien ou pas grand-chose, si ce n’est quelques bouts de match avec Montpellier l’an passé et pas mal de doutes. La Lazio est un joli rebond. Un bel hommage à Jean-Claude Sussfeld.


Steven Mouyokolo

Tout était pourtant parfait : un stage à Courchevelle, quelques jours passés entre les mains du magicien Tiburce Darou, des envies de Portugal, de France, un essai à Gil Vicente… Puis, le silence. Voilà maintenant plus de trois ans que Steven Mouyokolo n’a pas été vu sur une feuille de match. La dernière fois, c’était pour un Celtic-Dundee (3-1) où il avait passé 90 minutes la veste sur les épaules. Ce silence est le résultat d’une pile de blessures, mais, à trente piges, l’ancien bonbon de l’US Boulogne a encore quelques coups à envoyer. Combattre le mal par le mal, c’est peut-être compenser les fragiles par des fragiles. Si Stendhal a longtemps gueulé son incompréhension sur le pourquoi du comment moins par moins donne plus, la réponse s’appelle certainement Mouyokolo. Prends ça, Euclide.


Chico Flores

Parce que Transfermarkt le dit, et que Transfermarkt c’est pas mal, Chico Flores est le défenseur à la plus grande valeur sur le marché des agents libres. Le niveau du garçon, trente ans au compteur, est pourtant une inconnue à l’heure actuelle, alors qu’il reste sur trois saisons au Qatar qui ne lui ont pas permis de se confronter à des attaquants top niveau. Ce fut le cas par le passé, cela dit. Chico, c’est trois saisons en Liga, deux en Premier League et même une année en Italie, au Genoa. Il avait fait bonne impression en Angleterre, étant titulaire avec Swansea pour un titre de League Cup à la clé. Le choix statistique.


Modibo Diakité

Une vieille connaissance. Le défenseur central français a quand même passé sept ans chez les Biancocelesti, portant leurs couleurs à 90 occasions. Il n’a pas laissé un souvenir impérissable à Rome, certes, mais Modibo a quand même eu le mérite de rendre de bons services. Et là, la Lazio en a besoin d’un gros. La caution « joueur qui connaît l’environnement » , d’autant plus pratique qu’elle élimine le temps d’adaptation. Et que cette Lazio n’a pas le temps.


Vitor Bastos

Il faut remplacer Bastos. Superbe, il y en a un autre sur le marché. Un Bastos qui avait gagné la Coupe du Portugal en 2013 dans la peau d’un titulaire, avec un Vitória Guimarães alors en deuxième division. Mais un Bastos libre de tout contrat depuis juillet 2016, et la fin de son expérience au… Red Star, où il n’a joué qu’un match de Ligue 2. Un choix du nom pas très fiable.


Davi Rancan

Les bougies, d’abord. Vendredi, Davi a fêté ses 36 ans. Détail : personne ne sait vraiment ce qu’il fout depuis son départ du Clube Atlético Penapolense. Mais monsieur Rancan a une pile de qualités, au-delà d’un style qui danse – entre George Boyd et le George Harrison de la belle époque – et d’un passage par Medellín. Le reste se voit avant tout en images.


Marka Basa

Le choix de la fidélité aux standards de la poisse, encore. Avec treize séjours à l’infirmerie ces deux dernières saisons, pas de doute, Basa est le profil type du défenseur central laziale. Avec son expérience du haut niveau, son élégance, et un esprit qu’on imagine revanchard après s’être fait jeter comme un malpropre par Bielsa et le LOSC, il y aura même un côté regrettable à sa première blessure après trois beaux matchs. Sûr que la Lazio y pense très fort.


Alessandro Nesta

Le grand délire. Devant les difficultés de Simone Inzaghi, Alessandro Nesta propose de venir prêter main forte à la Lazio, son club de cœur. « 41 ans ? Je pense pouvoir concurrencer Mauricio » , assure sobrement le défenseur central. Son poste d’entraîneur à Miami ? « On va pas se mentir, la NASL, tout le monde s’en tape » , poursuit-il, son billet pour Rome dans la main. Le peuple laziale en pleure de joie. Mais Lotito s’interpose au dernier moment : « La Lazio ne veut pas de vieux. » Un tacle bien crade pour faire injure à la classe, Nesta reste sous les cocotiers. Et de rage, rechausse les crampons, monte en MLS et remporte le titre. So 2006.

Bonus : André Luiz, Cédric Hengbart, Damien Chrysotome, Marcin Wasilewski, Teddy Bertin, Henrique…

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