S’abonner au mag
  • Espagne
  • Copa del Rey
  • Quart de finale
  • Real Madrid/Valence

Qui pour remplacer Mourinho au Real ?

Par Robin Delorme, à Madrid
Qui pour remplacer Mourinho au Real ?

En plein désamour avec le peuple merengue depuis le début de saison, José Mourinho ne devrait pas rempiler pour une quatrième saison sur le banc du Real Madrid. Avant un match plus décisif qu'il n'y paraît face à Valence, un petit tour d'horizon de ses successeurs potentiels s'impose.

Jürgen Klopp (Borussia Dortmund)

Deux rencontres de Champions League plus tard, le Santiago Bernabéu s’est pris d’affection pour son jeu chatoyant. Lui, c’est Jürgen Klopp, passeport allemand, 45 ans au compteur, et accessoirement entraîneur du Borussia Dortmund. Un Borussia qui, vainqueur à l’aller (3-2), puis tout proche de l’exploit au retour (2-2), a donné une double leçon de jeu au Real Madrid lors de cette première phase de C1. Résolument porté vers l’offensive avec ses contre-attaques éclair (un point qu’il partage avec Mourinho), la philosophie de Klopp plaît beaucoup à Florentino Pérez. Le président merengue aurait coché son nom tout en haut de sa short list. Problème : le Teuton n’a que faire de l’intérêt grandissant des Merengues. Ou en tout cas, pour le moment : « Les supporters du Real désirent peut-être revoir un entraîneur allemand. Mais je n’ai pas le temps de m’occuper du Real » . Outre-Atlantique, on appelle ça un « bash » .

Carlo Ancelotti (PSG)

C’est une histoire d’amour, d’un « oui, mais » , qui dure depuis trop longtemps. Toujours annoncé du côté de Madrid mais jamais nommé, cette cuvée 2013 pourrait bien être la bonne pour voir Carlo Ancelotti débarquer sous la guérite de Santiago. Une arrivée qui pourrait être facilitée par un échange avec José Mourinho, dragué par le PSG et son vrai proprio Tamin bin Hamad al-Thani (n’en déplaise à Nasser Al-Khelaïfi). Bref, par un échange de bons procédés, les clubs des deux capitales pourraient accorder leurs violons. D’autant que niveau salaire, les deux techniciens percevraient le même chèque annuel (environ 7,5 millions d’euros net par an chacun). A contrario, dans le style, l’arrivée de Carlo Ancelotti coïnciderait au retour d’un certain classicisme, fortement demandé par les socios. Giorgio Armani likes this.

Joachim Löw (Mannschaft)

Avec sa mèche au vent, son pull col en V cintré, et son foulard rebaptisé « Jorgi scarf » , Joachim Löw épouserait parfaitement le chic madrilène. Mode mise à part, c’est surtout sa cote de popularité auprès du magnat du BTP qui pourrait le pousser à Valdebebas. Dans les petits papiers de Florentino Pérez depuis bientôt un an, le sélectionneur de la Mannschaft ne serait pas contre une expérience dans un club de haut niveau : « À un moment donné, peut-être que j’entraînerai à nouveau un club » . De plus, avec Özil et Khedira dans le vestiaire madrilène, Florentino tient là deux VRP de luxe. Le hic, son ambition avec ladite équipe teutonne : « Le meilleur que je puisse espérer est d’être champion du monde avec l’Allemagne avant de m’en aller » . Dans de telles conditions, difficile d’imaginer une venue du technicien de la Forêt-Noire avant le Mondial brésilien. De toute façon, en ce moment, difficile d’acheter allemand en Espagne.

Arsène Wenger (Arsenal)

Arsène Wenger est le serpent de mer de Florentino Pérez. Depuis la campagne de réélection en 2009, et donc, le plébiscite de Florentino, le nom du technicien alsacien revient chaque été dans la presse espagnole. À coups de « rentre-dedans » , le président madrilène ne désespère pas. Cette saison, la petite lueur d’espoir a repris un peu de sa flamme. Contesté par les actionnaires minoritaires d’Arsenal, tonton Arsène sera-t-il prêt à troquer son jouet londonien pour la Maison Blanche ? Avec la promesse d’embaucher en sa compagnie quelques-uns de ses adolescents, rien n’est moins sûr puisque son nom revient régulièrement depuis décembre dans les quotidiens ibères, mais aussi anglais. Seule réserve : pour rappel, lors de cette même campagne présidentielle de 2009, Florentino avait également promis Kaká et Fàbregas aux socios. Pour le succès madrilène que l’on connaît au Brésilien…

Marcello Lippi (Guangzhou Evergrande)

L’idée vient de Double Z : installer Marcello Lippi au Real Madrid. Une option cohérente au premier abord mais qui se révèle finalement bien farfelue et qui tient du seul fantasme de Zinédine. En froid avec José Mourinho (une manie pour ce dernier au Real), le néo-technicien de la Cantera aurait glissé aux oreilles de son président le nom du champion du monde italien 2006. Actuellement aux manettes du Guangzhou Evergrande, récent vainqueur de la Chinese Super League, Marcello Lippi ne se voit lui pas changer de continent : « Aller au Real sur les conseils de Zidane ? (…) J’ai encore deux ans de contrat et je suis bien ici, dans tous les domaines. Si les dirigeants madrilènes m’appellent, je leur dirai la même chose : je suis sous contrat » . Et quel contrat : 20 millions d’euros sur deux ans. Florentino devra faire chauffer la planche à billets.

Zinedine Zidane, Fernando Morientes, Fernando Hierro… (enfants du Real Madrid)

Agacé par la réussite insolente du Barça, le board madrilène pourrait tout aussi bien se rabattre sur une solution interne. À l’inverse du club blaugrana, ce concept ne fait pas vraiment partie des mœurs merengues. Mais il pourrait bien remettre de l’ordre dans un vestiaire miné par les guéguerres internes. Et redonner aux socios « blancs meringues » une certaine fierté toute madridista. Les solutions ne sont pas légion mais trois noms ressortent tout de même du lot. Avec Zinedine Zidane et Fernando Morientes, le Real Madrid dispose déjà de deux anciennes gloires aujourd’hui coachs des équipes de jeunes. Pour Fernando Hierro, aujourd’hui sans contrat depuis son départ de Málaga, ce serait un baptême du feu. L’hypothèse reste purement spéculative mais elle a pour elle le mérite d’exciter pas mal d’aficionados du nord de la capitale espagnole.

La doublette Pep-Tito (New York)

Ce serait assurément le coup du siècle : ramener Pep et Tito sur le banc du Real Madrid. Pour ce qui serait l’un des plus gros coups footballistiques de l’histoire, Florentino Pérez devra mettre le paquet : troquer le blanc pour des bandelettes colorées, Messi pour Cristiano, et renommer le Santiago Bernabéu dans la langue de Piqué. Avec la reformation de la doublette Pep Guardiola-Tito Vilanova, le big boss du Real s’assurerait un coup marketing XXL. Car entre un souffrant sur la voie de la guérison et un indépendantiste catalan convaincu, difficile d’imaginer une plus belle vitrine pour cette Espagne qui souffre de ses dissensions régionales. Accessoirement, le divin chauve catalan trouverait par la même un challenge à la hauteur de ses espérances. Et Tito, un nouveau rôle de second couteau.

Dans cet article :
Totò Schillaci, pour une nuit éternelle
Dans cet article :

Par Robin Delorme, à Madrid

À lire aussi
Articles en tendances
10
Revivez la victoire du PSG contre Gérone  (1-0)
  • C1
  • J1
  • PSG-Gérone
Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)
21
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)
  • C1
  • J1
  • Monaco-Barcelone
Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Revivez Monaco - FC Barcelone (2-1)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Espagne