Qui pour remplacer Antoine Kombouaré au FC Nantes ?

Rolland Courbis

Après trois premiers matchs décevants (un nul, deux défaites), Antoine Kombouaré voit arriver à son chevet l’indéboulonnable Rolland Courbis. « Je n’avais pas prévu de reprendre du service, mais le FC Nantes est un club pour lequel j’ai beaucoup d’affection, insiste-t-il au moment de son intronisation comme conseiller du président. J’espère pouvoir donner un coup de main au club et à Antoine, pour qui j’ai beaucoup d’estime et d’amitié. » Ni une, ni deux, Kombouaré est limogé une semaine plus tard et laisse sa place à Courbis, stupéfait de se voir offrir une telle opportunité. Hop, une seizième aventure sur un banc pour le technicien de 67 ans. Et un dix-septième coach à ajouter à l’immense collection de Waldemar Kita. Qui dit mieux ?

Patrick Collot

Quitte à le voir enfiler le costume d’intérimaire tous les six mois pour deux petits matchs, autant lancer l’éternel adjoint dans le grand bain. Avec un peu de chance, il pourra diriger une dizaine de rencontres et rejoindre le cercle très ouvert des coachs licenciés/poussés à bout/démissionnaires passés par le FC Nantes depuis près de quinze ans.

Xavier Dupont de Ligonnès

Parce qu’à force de creuser, Waldemar Kita finira bien par mettre la main sur le Nantais le plus recherché de la planète.

Carlo Ancelotti

En décembre 2011, Antoine Kombouaré se faisait virer de son poste d’entraîneur du Paris Saint-Germain. Les vierges effarouchées estimaient que « Casque d’or » était alors traité comme un malpropre. Il faut dire que le PSG était leader de Ligue 1 et que virer l’entraîneur d’un leader du championnat est un geste peu banal. Remplacé par Carlo Ancelotti, le natif de Nouméa se consolera avec un chèque de 3 millions d’euros remis par son employeur le jour de son pot de départ. Ancelotti terminera la saison dans le rétro du Montpellier de René Girard. Les statistiques sont formelles : à chaque fois qu’Ancelotti remplace Kombouaré en cours de saison, le club termine à la 2^e place de Ligue 1.

Un tandem Patrick Rampillon-Denis Zanko

Deux hommes à sortir de leur retraite pour écrire un peu plus l’histoire. Pour la beauté du geste.

2 – Seuls 2 entraîneurs ont dirigé plus de matchs sans victoire à la tête d’une même équipe de Ligue 1 que Raymond Domenech avec Nantes (7) : Patrick Rampillon avec Rennes en 1987 (15) et Denis Zanko avec Toulouse en 2020 (9). Faux-départ. pic.twitter.com/vmghbA5sIH

— OptaJean (@OptaJean) February 10, 2021

Claude Makélélé

« Quel entraîneur, avec la carrière que j’ai eue, a pris autant de risques que moi ? Personne, tranchait Claude Makélélé dans L’Équipe. Je pourrais prendre mon téléphone et appeler les clubs où j’ai joué et ce serait facile de trouver du boulot. Mais je me suis rendu compte que je voulais voir de moi-même si je veux vraiment faire ce métier. » Stop les tergiversations et les beaux discours, l’heure est venue pour le grand Claude de mettre les mains dans le cambouis. Qui d’autre qu’un ancien de la maison pour succéder à un ancien de la maison ? Une solution de facilité pour le FCN comme pour le champion de France 1995, bien décidé à soigner sa réputation après un début de carrière d’entraîneur hasardeux (Bastia, adjoint à Swansea, Eupen…). Et puis si les joueurs nantais ont besoin d’un patron, fréquenter le même vestiaire que Claude Makélélé devrait leur permettre de régler ce problème.

Coco Suaudeau

Parce qu’on ne lui parle pas d’âge. Parce que les Nantais ne sont bons qu’à vivre dans la nostalgie. Parce que Coco n’est pas qu’un titre de Wejdene. Parce qu’il est la drogue dure la plus efficace de Loire-Atlantique. Parce que le FC Nantes, c’est lui. Parce que le football, c’est lui.

Pascal Praud & Jean Messiha

Tintin et Milou. Starsky et Hutch. La Belle et le Clochard. Boule et Bill. McFly et Carlito. Timon et Pumbaa. Jacquie et Michel. Chevallier et Laspalès. Pascal Praud et Jean Messiha. Quoi de mieux qu’un duo légendaire pour relever le FC Nantes ? Le plus célèbre des éditorialistes de l’Hexagone coche toutes les cases pour remplir ce rôle à merveille : il connaît parfaitement le FCN, il n’est pas du tout dangereux, il apprécie le président Kita, il n’est pas du tout hystérique et surtout, sa sagesse ferait passer le Dalaï-lama pour un teufeur d’Ille-et-Vilaine qui viendrait d’absorber huit pintes de Red Bull. Alors oui, il y a ce petit cheveu sur la langue qui pourrait lui valoir quelques moqueries en conférence de presse. Mais Pascal Praud a les épaules pour surmonter les quolibets. Pascal saura diriger d’une main de maître ses joueurs, avec l’assistance de son fidèle toutou Jean Messiha. Et si le surnom de Dupond et Dupont ne leur convient pas, il suffira de le détourner et de se rapprocher d’une appellation qui collera plus à la personnalité de ces deux drôles d’oiseau : Ducon et Ducon.

Alberto Entrerríos

Un palmarès long comme le bras (de Claude Makélélé), une philosophie de jeu espagnole, et surtout un homme capable de faire gagner une équipe à Nantes. Le technicien de 44 ans, joueur, entraîneur adjoint puis coach principal du Handball Club de Nantes entre 2012 et aujourd’hui, se présente comme le candidat parfait pour permettre à la Maison jaune de retrouver un jeu de possession digne de ce nom.

Waldemar Kita

Foutu pour foutu…

Sont également pressentis pour succéder à Antoine Kombouaré : René Girard, Riri le Canari, Élie Baup, Thomas Pitrel, Michel der Zakarian, Mogi Bayat, Ladislas Lozano, Gilles Favard, Clément d’Antibes, Corinne Diacre, Jarry, Laurent Blanc, Gilles Verdez, Michel Kerzadarian, Tony Chapron, Thierry Goudet, Kev Adams, Jean-Marc Morandini, Tourte Chaude, Xavier Gravelaine, Jeff Panacloc, Noël Tosi, Rémi Gaillard, Denis Troch, Jean Lassalle, etc.