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Quelles nouvelles technologies pour le Barça et le Real ?
Dans leur course à l'armement, Blaugrana et Merengues se sont lancés dans divers paris technologiques. Des chasubles GPS aux logiciels d'analyse, les deux mastodontes de la Liga se veulent à l'avant-garde des innovations. Mais quelles seront donc leurs prochaines acquisitions 2.0 ? Voyage dans un futur pas si lointain.
Une DeLorean DMC-12
Depuis déjà quelques années, FC Barcelone et Real Madrid connaissent un partenaire commun. Et ce n’est pas la justice espagnole. Avec ses quatre anneaux et sa ribambelle de modèles haut de gamme, Audi sert de trait d’union entre les deux mastodontes. Q7 ou TT, A3 ou S8, tous les composants des deux effectifs ont le droit à leur joujou. Malgré de nombreuses innovations, la marque allemande ne peut répondre aux attentes des sieurs Bartomeu et Pérez. Le dada des big boss barcelonais et madrilènes, c’est d’acquérir des voitures contrôlables à distance. Ainsi, adios les virées nocturnes des Brésiliens sur les Ramblas ou les anniversaires polémiques à la CR7. Revenu du futur, le Dr Emmett Brown leur propose un partenariat en or : une DeLorean DMC-12 blaugrana pour les uns, blanc meringue pour les autres. En contrepartie, le Doc souhaite un almanach des matchs du Real et du Barça pour les années à venir. Le partenariat signé, les parkings de la Ciudad Real Madrid et la Masia se remplissent donc de cette caisse aux portes papillons. Sans permis, KB9 aura lui le droit à son hoverboard.
Investir dans le bitcoin
Plus gros budgets du football mondial, clubs les plus endettés également, Barça et Real sont des machines à cash. Les dizaines de millions d’euros vont et viennent sans interruption aucune. Grâce à un merchandising poussé à l’extrême, ils sont même prêts à lâcher du lest sur la répartition des droits télés et se fichent du fair-play financier imposé par l’UEFA. Malgré leur statut associatif, ils demeurent donc les rois du capitalisme footballistique. Toujours à la pointe, ils s’apprêtent à se lancer dans une économie parallèle : le bitcoin. Le quoi ? Monnaie électronique, elle est totalement virtuelle. Bien que vu d’un mauvais œil par les gouvernements européens et américains, le bitcoin offre de multiples possibilités pour diversifier les économies des deux géants sportifs et financiers. Grâce à cela, ils espèrent bien trouver de nouvelles cibles. Les geeks sont les premiers à s’enquérir de cette nouvelle. Visiblement attirés par une telle innovation, ils achètent à la pelle des maillots tout aussi virtuels grâce à ce trésor du dotcom. Mieux, les fans de WoW et des Sims habillent leurs personnages de liquettes blanches et blaugrana.
Des ballons contrôlés à distance
Alors, rentré ou pas, le ballon de Luis García ? Apeurées quant à l’idée de perdre un titre sur une erreur d’arbitrage, ou tout au moins sur un doute inextinguible, les Juntas Directivas des deux clubs se réunissent. En roue libre sur l’autoroute du nawak, elles décident à travers un accord secret de doper les ballons. Également de mèche, Nike et Adidas, respectivement fournisseurs des chiques de Liga et de Ligue des champions, les équipent donc de puces. Par leur intermédiaire, et via une télécommande, Florentino Pérez et Josep Bartomeu peuvent décider de la direction du cuir. Problème de taille, lors des Clásico, les loges d’honneur des deux stades se transforment en salon high-tech et les expérimentations des uns et des autres ont raison de ballons qui explosent. Au fait de l’existence de cette nouvelle technologie, Marca et Mundo Deportivo accordent leurs violons et annoncent « une découverte majeure pour la modernisation de notre sport : grâce à cela, fini les polémiques » . Exit également les contrôles foirés, les passes mal ajustées et le suspense. Et le football, surtout.
Un maillot connecté
Dani Alves, Neymar, Sergio Ramos, Marcelo… Les effectifs barcelonais et madrilènes ne manquent pas de rois de la sape – ou de seigneurs du mauvais goût, c’est selon. Fatigués par leurs maillots fluorescents ou à l’effigie d’un dragon, les services de ventes du Real et du Barça mettent au point une nouvelle stratégie. Novatrice, elle permet de changer le design des jerseys en plein match. Plusieurs tests sont mis en route. Par exemple, lorsque CR7 claque un triplé, le blanc meringue prend des airs de drapeau portugais. De même, si un tweet barcelonais connaît plus de 10 000 RT, le fanion se transforme illico en petit oiseau bleu. Les perspectives sont réjouissantes, d’autant plus que le prix de vente d’un maillot est estimé à plus de mille euros. Le hic, c’est qu’un hacker sûr de son fait arrive à craquer la matrice de ces maillots. En plein duel entre les deux mastodontes, il interchange les liquettes blaugrana et merengues. Rendu fou, Gerard Piqué essaye de déchirer sa tunique, mais s’électrocute. Idem pour Álvaro Arbeloa qui, en crachant sur les couleurs catalanes, ingurgite les milliers de volt dont a besoin le maillot pour changer d’apparence.
Par Robin Delorme, à Madrid