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Quelle vie en prison pour Lionel Messi ?
Fraudeur fiscal, Lionel Messi encourt près de 22 mois de prison suite à son méfait. Une menace qui pèse lourd au-dessus de la tête de la Pulga, d'autant que sa vie derrière les barreaux pourrait ne pas être de tout repos.
Un petit caïd
La sanction est tombée. Condamné à 22 mois de prison ferme (dont 7 effectifs derrière les barreaux), Lionel Messi emballe son paquetage, la larme à l’œil, jetant un dernier coup d’œil à sa Playstation, puis sur ses deux fils. Puis il débarque devant l’établissement pénitentiaire, avec la crainte du puceau face à son premier corps. Mais garde le conseil de Godwin Okpara en tête : « Ne jamais se laisser marcher dessus. Même la première seconde. » Dès la tenue enfilée, Lionel met l’adage en pratique. Accosté par un supporter blaugrana dans le couloir, Messi décoche un crochet cinglant à l’insolent. Une réputation est née. Immédiatement respecté, Lionel ne tarde pas à se constituer une équipe et à prendre le contrôle de la prison. Grâce à Sergio à la récupération des clopes, Andrès à la distribution de méthamphétamine et Luis en fidèle homme de main, tout ou presque est sous contrôle : la team Messi règne sur l’établissement. Mais l’affaire dérape. La veille de sa libération, il décide de régler ses comptes avec un mauvais payeur, et arrache de ses propres dents les globes oculaires « del cabron » dans la cour de promenade. Condamné à 20 ans pour cet acte barbare, Lionel reprend alors ses activités, délaissant définitivement le football pour une vie carcérale. Une légende est née.
Une petite amie
La sanction est tombée. Condamné à 22 mois de prison ferme (dont 7 effectifs derrière les barreaux), Lionel Messi emballe son paquetage, la larme à l’œil, jetant un dernier coup d’œil à sa Playstation, puis sur ses deux fils. Puis il débarque devant l’établissement pénitentiaire, avec la crainte du claustrophobe lâché dans un métro bondé. Mais garde le conseil de Sergio Busquets en tête : « Si jamais on te touche, tu tombes et tu appelles les gardiens. » Dès la tenue enfilée, Lionel met l’adage en pratique. Insulté par le groupe de nazillons qui zone dans le couloir, il s’écroule à la première chiquette reçue. Une victime est née. Devenu la petite amie de Hans, charmant gaillard d’1m92, habillé de croix du plus bel effet sur le front, Lionel est régulièrement échangé entre les cellules. Une vie difficile qui conduit à une nouvelle résolution : faire de la muscu. Au bout de 3 mois, les effets sont surprenants. Ayant pris 28 kilos grâce à un régime protéiné et des séances quotidiennes de 4h, Lionel n’est désormais plus homme à prendre dans la prison. À sa sortie, les médias sont impressionnés par la métamorphose. Sur le terrain, les observateurs aussi. Plus physique, Lionel messi roule sur la concurrence et fait tomber la barrière des 100 buts lors de la saison 2017-2018. Une performance en or massif.
Un puits de science
La sanction est tombée. Condamné à 22 mois de prison ferme (dont 7 effectifs derrière les barreaux), Lionel Messi emballe son paquetage, la larme à l’œil, jetant un dernier coup d’œil à sa Playstation, puis sur ses deux fils. Puis il débarque devant l’établissement pénitentiaire avec la crainte d’un rockeur lâché dans un concert de Keen V. Mais garde le conseil de Lilian Thuram en tête : « Profites-en pour t’ouvrir au monde. Le savoir est la seule arme contre l’ignorance. » Certes. Dès la tenue enfilée, Lionel met l’adage en pratique. Installé dans la cellule en verre qui lui a été réservée dans un quartier VIP délesté de toute autre présence criminelle, Lionel commence à étudier. Devenu bilingue en tchèque-maori, il se lance ensuite dans l’étude des plus grands livres de l’histoire. Au milieu de Nietzsche, Platon et Bernard Werber, la Pulga tombe sur Le pouvoir du pardon radical, ouvrage de Colin C. Tipping dans lequel l’auteur tente d’offrir au lecteur sa vision collaborative de l’adversité. Armé d’une feuille et d’un stylo, Lionel rédige une lettre. Celle-ci, destinée à Cristiano Ronaldo, évoque tous ces moments partagés, souvent dans la haine. Mais propose une vraie solution : la mise en commun de leur talent pour un dessein supérieur. Au bout de 6 mois d’échanges, le lien est créé. À sa sortie de prison, les deux hommes convoquent alors la presse pour une nouvelle explosive : ils rejoignent le club amateur de Trujillo dans le but de conquérir le monde depuis les bas-fonds. Une sacrée reconversion.
Lionel restera Messi
La sanction est tombée. Condamné à 22 mois de prison ferme (dont 7 effectifs derrière les barreaux), Lionel Messi emballe son paquetage, la larme à l’œil, jetant un dernier coup d’œil à sa Playstation, puis sur ses deux fils. Puis il débarque devant l’établissement pénitentiaire, avec la crainte d’un grand cadre d’Air France face à ses employés. Mais garde le conseil de Cristina Cordula en tête : « Chéri, surtout reste toi-même. » Dès la tenue enfilée, Lionel met l’adage en pratique. Enfermé dans sa chambre 22h sur 24h, la plupart étant consacrée au sommeil, Lionel se dégourdit les cannes dans la cour lors de partie de football endiablées. Et si Tibor Kovačks n’a qu’à bien se tenir, nul n’ose s’attaquer à Messi. La tête renfrognée, l’œil hagard, la démarche patibulaire, l’Argentin a tout du détenu ayant échappé à l’hôpital psychiatrique sous la grâce d’un juge complaisant. La crainte est présente, les menaces à son encontre inexistantes. Dès lors, au bout de 7 mois, Messi sort de la prison, plus reposé que jamais, après avoir accumulé près de 4620 heures de sommeil. Et l’octuplé pour son retour sur le terrain ne fait que le confirmer.
Par Raphael Gaftarnik