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Quelle destination pour Thierry Henry après son départ des Espoirs ?
Libre comme l’air après son départ "surprise" des Espoirs, Thierry Henry devrait bien rebondir un jour ou l’autre dans une nouvelle écurie. En Europe ou ailleurs, ses expériences, et surtout sa médaille d’argent olympique, commencent à se suffire à elles-mêmes, et de nouveaux défis pourraient l’attendre. Tour d’horizon.
⇒ Le Pays de Galles
Alors qu’il a préparé ses diplômes d’entraîneur sur place il y a quelques années, Thierry Henry plairait beaucoup à la sélection galloise. Craig Bellamy a bien pris les rênes de l’équipe le mois dernier, mais on peut croire que si le Français venait à se manifester, il ne serait pas ignoré. Après avoir été assistant de la Belgique à deux reprises, ce serait donc la troisième expérience du technicien avec une sélection nationale, la première comme numéro un. Oui, le Pays de Galles, c’est pas ultra sexy, mais les 30 défaites en 63 matchs dirigés par Henry non plus après tout.
⇒ L’Arabie saoudite
Avec 12 équipes sur 18 ayant changé de managers l’an dernier et 27 changements de coachs tout au long de la saison, la Saudi Pro League ressemble à une essoreuse à entraîneurs. Pas l’idéal pour la sérénité, mais une aubaine pour Henry, s’il voulait se lancer dans un nouveau challenge en cours de saison et surtout s’il souhaite se faire un joli billet. En débarquant sur un banc saoudien, il deviendrait presque d’office l’une des têtes de gondole du championnat, et pourrait avoir sous la main quelques joueurs frisson plutôt à l’aise.
⇒ Milan, Munich, Naples, Barcelone, Turin
Paulo Fonseca à l’AC Milan, Vincent Kompany au Bayern Munich, Antonio Conte à Naples, Hansi Flick au Barça et Thiago Motta à la Juventus. Voilà une belle liste d’entraîneurs ayant débarqué dans une grosse écurie à l’intersaison. Tous vont faire face à une certaine pression, et tous n’y résisteront pas. Les changements d’entraîneurs en cours de saison sont souvent propices aux paris, Thierry Henry en serait un, alors pourquoi ne pas y croire. Après tout, il paraît improbable que tous les entraîneurs précédemment cités réussissent leurs premiers mois en même temps, sur le même début de saison.
⇒ Crystal Palace
Depuis le départ de Patrick Vieira en mars 2023, pas moins de quatre entraîneurs ont dirigé au moins une rencontre sur le banc des Eagles. Un tumulte notable que semble avoir résolu Oliver Glasner depuis son arrivée à Londres, avec une superbe deuxième partie de saison l’an dernier. Tout va toutefois très vite en Premier League et la défaite initiale de Palace contre Brentford pourrait bien indiquer le début d’une nouvelle spirale négative. À Selhurst Park, Henry pourrait même retrouver son attaquant fétiche des JO et vice-capitaine, Jean-Philippe Mateta.
⇒ L’équipe de France
Et si Thierry Henry venait coiffer Zinédine Zidane sur le poteau ? Vivement pressenti pour le poste de sélectionneur depuis plusieurs années, l’ancien numéro 10 de l’équipe de France pourrait bien se lasser de voir la FFF reconduire sans cesse Didier Deschamps à la tête des Bleus. Éloigné des bancs depuis plusieurs années désormais, ZZ pourrait surtout chercher à reprendre la main dans un club, laissant la porte ouverte à un nouveau candidat en cas de départ de Deschamps. Jamais à court d’ambition, Henry cherchera forcément à tenter sa chance.
⇒ L’équipe de France féminine
Thierry Henry a adoré les JO ? Thierry Henry a adoré représenter son pays ? Quelle meilleure opportunité que de prendre les rênes de l’équipe de France féminine et de partir pour un cycle de quatre ans avec Los Angeles 2028 en ligne de mire ? Lui qui aime bien relever des défis n’a encore jamais entraîné d’équipe féminine et pourrait nourrir l’ambition d’enfin faire passer un cap à une équipe bourrée de talent, mais qui patine depuis des années. Pour se relever de l’échec Hervé Renard, il a le profil idéal et, en plus, lui aussi aura une homonyme dans le groupe.
⇒ Côme
Et si Thierry Henry faisait lui-même fructifier ses investissements ? Investisseur du club italien depuis 2022, « Titi » pourrait bien se laisser tenter par une aventure en Serie A. Si Cesc Fàbregas semble installé sur le banc pour le moment, la lourde défaite concédée d’entrée contre la Juve a montré l’écart de niveau avec la deuxième division et ramené le club du nord de l’Italie à la réalité. Si les revers venaient à s’enchaîner, l’ancien milieu du Barça, des Gunners et de Monaco pourrait devoir rendre son tablier, que pourrait bien récupérer l’ancien attaquant de Monaco, des Gunners et du Barça.
⇒ Les Ulis
Engagé dans la poule B de R1 en Île-de-France, le CO Les Ulis ne dirait certainement pas non à un tel renfort pour encadrer son groupe senior. Attaché à son club formateur et à sa ville de naissance, où il a joué de 1983 à 1989, Thierry Henry attirerait la lumière sur celui-ci, en plus d’apporter son expérience inestimable dans une telle division. C’est même un bon moyen de repérer des pépites dans le bassin parisien – par exemple un « Viry-Châtillon/Sucy-en-Brie. Coup d’envoi : 14 heures », tout en continuant de polir son image.
⇒ Monaco
Pour enfin gagner un match à Louis-II en Ligue 1.
Par Julien Faure