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Quelle célébration de but pour Thomas Müller ?
Marquer des buts pour Thomas Müller, ce n'est pas vraiment compliqué. Mais lorsqu'on parle de les célébrer, c'est clairement une autre histoire. Après ses pions, on le voit le plus souvent hésiter entre le cri, le poing rageur et le saut dans les bras de ses coéquipiers. Bref, rien de bien cool. Du coup, voici cinq célébrations qu'il pourrait emprunter à d'autres footballeurs. Histoire d'avoir l'air un peu moins gênant sur le terrain.
Le salto
Miroslav Klose n’a plus vraiment les jambes pour faire son mythique salto, il s’est même carrément vautré lors du match Allemagne – Ghana en essayant de l’exécuter. Thomas Müller pourrait alors lui piquer son geste acrobatique pour lui donner une seconde vie – même si avec son corps tout bizarre, pas sûr qu’il arrive à se grouper correctement et donc à retomber sur ses pattes. Une célébration qui ressemblerait à une passation de pouvoir entre l’actuel et le futur meilleur marqueur de l’histoire de la Coupe du monde (enfin si le docteur Müller-Wohlfahrt ne lui fait pas trop de piqûres d’ici quatre ans).
Le coup du flingue
Quand on pense à Thomas Müller, on pense rarement bad boy. Le mec est tout ce qu’il y a plus de normal. Avec un peu de chance, votre facteur – voire votre voisin – lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Un côté normal qu’il cultive avec soin. Mais on sait aussi que cela lui vaut d’être taxé de gros ringard par ses coéquipiers. Alors, bien sûr, dégainer les flingues comme La Benz ne ferait pas de lui un caïd, mais le fait même qu’il essaye, ça serait quand même rigolo. Vaut mieux ça plutôt que de voir ses copains de la Mannschaft le bizuter et lui faire une crête (ou même juste un trait) dans les cheveux un soir où il s’endort un peu trop bourré.
La danse de Sturridge
Si on a appris quelque chose cette semaine, c’est que Thomas Müller est hyper fort en danse de merde. Le problème, c’est que Gangnam Style est un peu daté maintenant. Du coup, le Wacky Dip popularisé par Daniel Sturridge l’an passé pourrait lui convenir à merveille, lui qui ressemble à un pantin désarticulé. Bon après, c’est vrai qu’un Bavarois qui danse sur du reggae, ça peut paraître un peu absurde. Mais au fond, il est là le beau message : White Men Can Dance, après tout.
Le coup de l’alliance
Thomas et Lisa Müller, c’est une affaire qui roule. Mariés depuis leurs 19 ans, les deux tourtereaux ne se quittent jamais. À tel point que Thomas accompagne tous les matins sa Lisa au centre équestre. Ça paraîtrait donc assez logique qu’il se mette comme Raúl à embrasser sa bague d’époux. Seulement, il faut que Thomas soit mis au parfum : à partir du moment où Raúl a commencé à faire cette célébration, sa femme a commencé à pondre des enfants en masse. Tant et si bien que le Madrilène compte aujourd’hui quatre garçons et une fille. Pas sûr que Lisa veuille subir le même destin.
La Pelé
En 1970, lors de la finale de la Coupe du monde, Pelé marque le premier but face à l’Italie et saute dans les bras de Jaïrzinho. Une image qui a fait le tour du monde. N’ayant pas peur de tutoyer les étoiles, Thomas Müller pourrait rejouer la scène sans complexes. Vif et léger, il a tout pour réussir un saut de qualité. On lui demande juste de ne pas sauter sur Philipp Lahm. La mort d’un enfant en pleine finale du Coupe du monde, ça serait moche. Vraiment très moche.
Bonus
Au fond, on sait tous que s’il avait le droit de faire la célébration qu’il voulait, ce serait celle-là : la fameuse Bierdusche. Pour reprendre le célèbre slogan de la marque bavaroise qui sponsorise le Bayern : Gut. Besser. Müller.
Par Sophie Serbini