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Quelle année 2017 pour André-Pierre Gignac ?
Avec déjà deux titres de champion en seulement un an et demi, André-Pierre Gignac a grandement aidé à (re)placer les Tigres de Monterrey sur la carte du football mexicain. Après la victoire de son équipe en finale du championnat d’ouverture en décembre dernier, le conquistador français facture un total de 46 buts en 86 matchs. Alors que ce week-end s'ouvre déjà le championnat de clôture, que peut faire notre Dédé national pour s'occuper réellement d'ici à cet été ? Voici quelques éléments de réponse.
1. Commencer par amener son équipe au bout du championnat de clôture cette année. Parce que deux titres consécutifs de champion du tournoi d’ouverture, c’est bien. Mais le plus important dans le football, comme tous les domaines de la vie, c’est sans doute de conclure.
2. Inventer de nouvelles célébrations. Après le kamehameha façon DBZ puis l’hypnotiseur, André-Pierre va nous proposer des chorégraphies encore plus déjantées pour de futurs #GignacChallenge que les petits Mexicains vont pouvoir répéter à l’envi :
3. Une fois qu’il sera pleinement rétabli et de retour en pleine forme sur le plateau du CFC, offrir une formation « voyance-médium » à Pierre Ménès.
Gignac au Mexique… Un énorme contrat. Pas d’Euro 2016. En même temps vu la considération que DD avait pour lui… Le reportage sera ☀️☀️☀️
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 18 juin 2015
4. Se préparer à prendre un poste qui lui revient de droit : celui d’ambassadeur de France au Mexique. Un poste à vie pour APG après sa carrière à Monterrey. Ben quoi, on a bien eu Bernard Laporte comme secrétaire d’État chargé des Sports auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, non ?
5. Demander à L’Oréal de créer une nouvelle couleur de cheveux. La saison dernière, il avait lancé la mode du blond qui a ensuite inspiré le meilleur joueur du monde, Lionel Messi. Cette année, APG va donc tenter un petit bleu, à mi-chemin entre le bleu des Tigres et le bleu olympien de son OM. Avec en échange un but de la tête décisif comme meilleure publicité pour la finale du tournoi de clôture.
6. Inviter son ancien coach « El Loco » Bielsa pour venir discuter ballon et tactique avec son coach actuel aux Tigres, un autre « Loco » : El Tuca Ferretti. Une rencontre placée sous le signe de la passion. Ou de la folie douce.
7. Révéler la recette de son régime Weight watchers à base de tacos et de guacamole. Car il faut l’avouer, après un an au Mexique, Dédé était affûté comme jamais en juin dernier pour l’Euro. Entre une cure à Merano ou à México, le choix est vite fait.
8. Continuer à enfiler les buts comme les Mexicains enfilent les « André-Pierre » sur les actes de naissance. Le problème d’une mode, c’est qu’elle est éphémère. Un prénom beaucoup moins. RDV dans vingt ans avec tous les André-Pierre du Mexique.
9. À la suite de la demande grandissante, Gignac va déposer sa propre marque de chaussures à son effigie. Livraison uniquement au Mexique, sur Marseille et un peu sur Toulouse. Le reste du monde ne sait pas vraiment ce que cela représente d’avoir Dédé comme idole aux pieds :
Qué tal los #tenispintadosamano del campeón @10APG de @TigresOficial ya en los pies de un mega fan! pic.twitter.com/YB12pn9VGo
— ProyectoPimp™ (@ProyectoPimp) 25 janvier 2016
10. Tenter de comprendre pourquoi les Mexicains prononcent « Guignac » . On ne dit pas le Sporting de « Guijón » ou le détroit de « Guibraltar » , non ? Alors en 2017, André-Pierre exige que ce soit « Gi/Ji/Ri-gnac » au choix, mais rien d’autre.
11. Continuer à investir dans des business improbables, mais qui rapportent beaucoup, comme les péages d’autoroute :
12. Demander la production d’une nouvelle saison des Marseillais à Cancún. Avec son coéquipier Andy Delort en guest, histoire de l’occuper un peu plus que pendant ses six premiers mois au Mexique.
Par Benjamin Laguerre