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Quel scénario pour Shakhtar/PSG ?

Par Raphaël Gaftarnik
Quel scénario pour Shakhtar/PSG ?

Opposé au Shakhtar Donetsk, le PSG poursuit sa campagne européenne avec un déplacement périlleux à Lviv. Un match pour ne pas laisser échapper de points avant la double confrontation face au Real, qui pourrait offrir bien des rebondissements. Et pas des plus réalistes...

Le scénario crise interne

Au sortir d’une première période catastrophique, marquée par deux buts de Teixeira, le PSG est au fond du trou. Apathique devant, fragile derrière, le club de la capitale ne met pas un pied devant l’autre. Et dans le vestiaire, les égos explosent. Après un discours de Laurent Blanc sur la « solidarité et le partage sont importants, enfin je crois que bon… » , c’est Ibra qui prend la parole pour désigner les coupables : « Thiago nul, David nul. Tout Brésil nul. Sauf Maxwell. » L’attaque est violente, la guerre déclarée. Et c’est Luiz qui décide de faire s’abaisser les frontières : « Arrête, c’est sur ton territoire que ça merdche. Tu es un dictateur, Ibra ! » Le mot est lâché. Alors que la chaussure taille 53 lancée par Ibra vient rebondir sur la masse capillaire de l’ennemi pour terminer sa course dans l’œil de Benjamin Stambouli, le vestiaire se scinde. Courroucé par ces critiques, c’est un Thiago Silva en pleurs qui exhorte ses compatriotes à quitter la salle au plus vite. Lucas n’ayant réussi à éviter le mur après sa course de 5 mètres, c’est finalement accompagné de Lucas et Luiz que Thiago Silva rallie le couloir : c’est décidé, les Brésiliens du PSG préfèrent s’exiler plutôt que de participer à ce conflit armé. Parfait, Lviv est une terre d’accueil.

Le scénario Lavezzi

64e minute de jeu. Toujours malmené sur la pelouse de Lviv, le PSG n’y arrive pas. Entre un Ibrahimović ayant décroché au poste de défenseur central, un Cavani follement maladroit avec dix-huit tirs non cadrés, et un Di María enchaînant les sombreros inutiles, l’attaque parisienne patauge. Et si la charnière brésilienne tient la baraque, le banc du PSG s’agite. En effet, impossible de concéder ne serait-ce qu’un nul face à des Ukrainiens incapables de dominer un championnat où le Gazélec serait titré. Du bout de la touillette, Blanc passe ses coiffeurs en revue. Lucas ? En matière de slalomeur inutile, on a déjà vu comment cela s’est terminé pour Michaël Schumacher. Augustin ? Bon pour faire le nombre, moins pour briller hors match amical. Dès lors, la solution apparaît évidente. Ezequiel Lavezzi, qui ne se remet pas de sa blague – un laxatif placé dans la bouteille d’eau de Stambouli – se tord de rire tout en enlevant sa chasuble. Mais réjouit son coach 17 minutes plus tard. Sur une frappe de Matuidi repoussée, l’Argentin catapulte au fond et offre une victoire salvatrice au PSG. Au coup de sifflet final pourtant, c’est l’incompréhension. Plus d’une centaine de beautés, se revendiquant du mouvement féministe « Lavezzi also sexted me » se précipitent sur Ezequiel et l’immobilisent à terre. Délesté de son maillot, l’assailli ressort de la mêlée, affublé d’un string, casquette vissée sur le crâne. Une humiliation, ou presque, puisque pris au jeu, Lavezzi y voit une orgie à sa gloire et exhibe son sexe face à la foule médusée. Un attentat à la pudeur que l’UEFA ne laisse pas passer, infligeant 8 matchs de suspension à l’Argentin, ainsi qu’une défaite sur tapis vert. Un coup dur auquel réagira de façon virulente Benjamin Stambouli en conférence de presse : « Fais chier ! »

Le scénario pugilat

Serein. Face aux hommes de Lucescu, le PSG ne tremble pas et avance avec confiance. Après l’ouverture du score de Cavani d’une tête décroisée au premier poteau, Matuidi enfonce le clou d’une frappe des 20 mètres. Jusque-là, tout va bien. Pourtant, en coulisses, une sombre vengeance se trame. Rongeant son frein depuis maintenant un mois, Salvatore Sirigu trépigne sur le banc, la présence de l’enthousiaste Rémy Descamps ne faisant que renforcer sa frustration. Mais l’Italien, plus sauvagement banané qu’une candidate de téléréalité à laquelle on propose un rôle dans un film d’auteur mêlant érotisme cérébral et sexualité spirituelle, a plus d’un tour dans sa botte. Alors, à la 47e, Salvatore met son plan à exécution. Placé derrière les buts de l’Allemand, il diffuse une compilation des meilleures sorties de Manuel Neuer, que Trapp ne peut s’empêcher de regarder, le PSG affichant 83% de possession de balle : « Tu ne seras jamais comme lui » , souffle Salvatore, l’œil noir, l’air défiant. Trapp est atteint. Prenant son courage à deux pieds, Kévin sort aux 55 mètres pour devancer les milieux du Shakhtar. Lob, but, les Ukrainiens reprennent du poil de la bête. En revanche, c’est l’incompréhension sur le banc parisien. D’autant que dans la foulée, excédé par Sirigu et les portraits 18m par 6 de Leno et Ter Stegen dressés à la demande de Salvatore, Trapp voit rouge et s’en va dégager Zlatan pour effectuer le coup d’envoi. 2-2, score final, la polémique des gardiens au PSG fait de nouveau rage. Et s’il assume sa nouvelle contre-performance en conférence de presse, Kéké décide de raccrocher les gants et de passer la main à son bourreau. Enfin.

Le scénario premier degré

Pourquoi envisager le pire, lorsque le scénario apparaît presque comme une évidence ? Paris n’a pas de quoi trembler face au Shakhtar, auquel il ne reste plus aucune star, délocalisé, et même en difficulté dans son championnat. Surtout, Paris avance armé. Un milieu à trois retrouvé, un Cavani ayant décidé de trouver la mire plus qu’à l’accoutumée, un Zlatan qui marque malgré les maladresses, un Di María qui monte en puissance : oui, le PSG débarque en Ukraine avec ses certitudes, d’autant que la Ligue des champions devrait constituer une source de motivation largement supérieure au challenge quotidien de la Ligue 1. Dès lors, à quoi s’attendre ? Une domination sans partage dans la conservation de balle, une banderille du Zlat’ en première mi-temps, une autre de Matuidi après la pause, puis un centre de Di María bien coupé par Cavani à 10 minutes du terme. Sans doute, Marquinhos, Lavezzi et Rabiot feront-ils leur apparition en fin de rencontre, histoire de se dégourdir les jambes, Laurent Blanc expliquant après coup que son équipe a été appliquée, ses joueurs concernés. Quoi ? Le challenge est inexistant ? Imaginez un peu être supporter du Bayern…

Brest en état de Graz

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