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Quel prochain scandale pour l’équipe de France ?
Didier Deschamps sait très bien comment tourne le football. Les critiques d'un peu tout le monde sur sa liste, le petit pépin de dernière minute, ça fait partie du jeu. Mais là, ça s'enchaîne au rythme d'un film catastrophe. Mais que va-t-il bien encore se passer ?
➔ Le pétage de plomb d’Olivier Giroud
Samedi 4 juin, stade Saint-Symphorien à Metz. On joue la 70e minute, et l’équipe de France patauge contre l’Écosse. Le score est toujours de 0-0 et Olivier Giroud manque tout. Que ce soit de la tête sur corner, en un contre un face au gardien écossais, dans le jeu de conservation dos au but, rien ne fonctionne. Pire, pour lui permettre de se relancer, ses coéquipiers lui laissent tirer le penalty obtenu par Antoine Griezmann. L’attaquant d’Arsenal s’élance et envoie une praline dans le ciel de Lorraine. Didier Deschamps le remplace par André-Pierre Gignac. Le public français, qui l’a déjà sifflé à chaque prise de balle, le conspue. C’est une véritable bronca. Giroud, excédé, jette son maillot devant les supporters, et leur adresse un gros bras d’honneur. En zone mixte, il ne décolère pas et les insultes fusent : « Ils ont tous raison, que ce soit Zlatan, Benzema ou les journaux anglais : la France est un pays de merde, peuplé par des cons. » Déferlante médiatique, Manuel Valls et la FFF qui s’en mêlent, DD est obligé de renvoyer Olivier Giroud à Londres, mais n’a pas le droit de rappeler un réserviste. APG sera le numéro neuf (et le numéro 10) de l’équipe de France pendant l’Euro.
➔ Christophe Jallet : « Deschamps cède à une partie non raciste de la France »
Depuis quelques jours, les joueurs de l’équipe de France sont harcelés de coups de fil par les journalistes, en quête de réaction à la déclaration de Karim Benzema dans Marca. Finalement, Christophe Jallet accepte de répondre au Progrès, à la seule et unique condition de ne pas évoquer le cas Benzema. Condition respectée. Mais le divin chauve dérape tout seul lorsqu’on lui demande s’il accepte son rôle de numéro deux derrière Bacary Sagna sur le flanc droit de la défense des Bleus. « Je pense que Deschamps cède à une partie non raciste de la France. Mais je ne sais pas si c’est une décision individuelle de Didier, car je m’entends bien avec lui, et avec le président. » Coup de tonnerre. Christophe Jallet explique que si le défenseur de Manchester City lui est préféré, c’est seulement pour satisfaire une frange de population farouchement anti-raciste, anti-blanc, voire anti-chauve. « Non mais sans déconner, quelle autre explication il peut y avoir. Vous avez vu la gueule de ses centres ? Et le mec est là depuis Sagnol » , conclut-il.
➔ Didier Deschamps tombe pour trafic de dents de lait
La France commence doucement à se chauffer. Les Bleus sont sortis premiers de leur groupe avec trois victoires, six buts encaissés, neuf buts marqués. Mais juste avant d’affronter l’Ukraine en huitièmes de finale, le groupe est vite refroidi dans sa montée en puissance. C’est le moment choisi par Mediapart pour révéler le fruit d’une enquête qui dure depuis des mois. En septembre dernier, le dentiste de Didier Deschamps annonce à son client qu’il doit intégralement refaire sa dentition, sous peine de perdre tous ses chicots. Mais le problème, c’est qu’il n’existe pas de dents à sa taille pour d’éventuelles greffes. DD, déjà meurtri par les moqueries à son encontre, n’ose imaginer son calvaire s’il venait à perdre ses incisives et ses canines. Il se rapproche du plus grand trafiquant d’organes bangladais. Sa commande ? Une vingtaine de dents d’enfants. Les seules qui sont assez minuscules pour rentrer dans sa mâchoire. Les conditions d’extraction de dents de lait rapportées par Mediapart sont terribles, inhumaines. DD dément en conférence de presse, mais personne n’est dupe.
➔ Les nouvelles révélations du Canard Enchaîné
Il y a quelques semaines, le journal qui fait peur à tous les politiques était allé patauger dans le monde du sport. En ressortant des écoutes sur les transferts à l’OM. Un sujet qui fait toujours parler et qui alimente les fantasmes. Les ingrédients du succès sont toujours là : des noms qui se terminent en « i » et du phrasé bien fleuri dans les verbatim. En vrai, le connaisseur de foot n’a trop rien appris, cela confirmant juste l’impression générale. Mais l’étape suivante est bien plus corsée, puisque le dernier article fait état d’une conversation entre Didier Deschamps et son conseiller Jean-Pierre Bernès. L’agent ferait la sélection de concert avec l’ancien milieu de l’équipe de France en fonction de son portefeuille de joueurs. Si les soupçons étaient insistants il y a quelques années, ce n’est rien à côté du tsunami que cet article provoque. De la calomnie pure et simple pour les intéressés qui chargent des journalistes bienveillants d’éteindre la polémique. Le lendemain, on a à nouveau droit à un trombinoscope des 23 avec le nom de l’agent sous chaque visage et la mention à la fin « Alors comme ça, c’est Bernès qui tire les ficelles ? Quel con ce Canard Enchaîné… »
➔ La vidéo d’Adil Rami qui remonte à la surface
Ce n’est pas une sextape, mais à la limite, Didier Deschamps aurait préféré. Au moins, on aurait su si Adil Rami se met vraiment du mascara en cachette et pourquoi. Parce que le stoppeur, rappelé au dernier moment par son sélectionneur, est dans une situation bien plus embarrassante que Valbuena pour le coup. À la base du problème, on trouve le pauvre Kolodziejczak. Le Français de Séville s’est fait dérober son portable lors de vacances à la Réunion. Sur l’appareil, les voleurs ont trouvé une belle vidéo d’Adil Rami dans la soirée qui suit le sacre en Ligue Europa aux dépens de Liverpool. Visiblement un peu éméché, le défenseur lâche dans le couloir de l’hôtel des Sévillans de gros « Deschamps, je t’encule » en courant et en déversant le contenu de l’extincteur sur la moquette. À ce moment-là, il ne sait pas qu’il va être rappelé et intégré directement dans les 23. Après avoir essayé de faire croire que c’était Iborra dans un premier temps, le défenseur avoue publiquement sa faute. Deschamps décide de lui pardonner, mais demande à Umtiti du coup de quitter le groupe, parce qu’il faut bien que quelqu’un paie, et le Lyonnais a connu en club Kolodziejczak, mais aussi Valbuena. Ça commence à faire beaucoup.
➔ L’OM est racheté par des Albanais
« Du lourd arrive, on va changer de dimension, plusieurs annonces devraient suivre dans les jours qui viennent, vous allez voir. » Ce message, les supporters de l’OM l’ont lu un bon millier de fois sur Twitter. Pendant ce temps, la situation du club devient de plus en plus catastrophique. Un plan de plus du stratégique Vincent Labrune, qui fait du coup passer le dossier de reprise choisi pour du pétrole auprès de supporters qui commençaient à vraiment croire – et à raison – que Franck Passi allait repartir pour un tour. Au final, le club n’est pas repris par un fond émirati, mais par… des hommes d’affaires albanais, spécialisés dans « l’organisation de soirées de luxe » . Première mesure, le retour au club de Lorik Cana, dans un rôle de capitaine-entraîneur-joueur. Ce qui tombe plutôt mal pour l’équipe de France. Pour le deuxième match de poule, les Bleus se déplacent au Vélodrome : tous les supporters dans le stade ont un maillot rouge et chantent l’hymne albanais à tue-tête. Si Mandanda, Payet et Gignac sont épargnés, le reste de l’équipe est copieusement sifflé. Griezmann a droit à sa potence en bas du virage et Matuidi subit des jets de banane. La fameuse banderole « Deschamps et tes joueurs, cassez-vous » est même ressortie pour l’occasion. Ce n’est plus vraiment ce qui s’appelle disputer un Euro à domicile.
Par Romain Canuti et Kevin Charnay