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Quel défenseur pour le Barça ?

Par Robin Delorme
Quel défenseur pour le Barça ?

Carles Puyol n'est pas éternel, Gérard Piqué semble en méforme et Thiago Silva a préféré rejoindre Paris que la Catalogne. A la recherche d'un défenseur central pour étoffer ses rangs, le FC Barcelone galère depuis le début du mercato à trouver chaussure à son pied. Voici une liste qui pourrait donner des idées à Tito Vilanova...

NB : Ces scenarii sont fictifs. Toute coïncidence avec des faits réels à l’avenir serait purement fortuite. Mais drôle, hein.

Daniel Agger

Fini le temps des Bisounours. Tito veut du sang, de la chique et du mollard. Suite à des négociations interminables, Agger débarque finalement dans la cité de Gaudi le 31 août. Avec ses tatouages et sa dégaine de skinhead, le Viking danois s’acclimate, dans la douleur, à la vie catalane. Après trois entraînements, une durite cède : Daniel éclate le tibia de Dani Alves après avoir reçu une dizaine de petits ponts causant la perte de son rein. Le natif de Hvidovre est illico prêté au Brondby IF, son club formateur. Un mois plus tard, il apprend que le Brésilien envoie deux pralines dans la lucarne d’Iker. Saleté de dépucelage.
Dejan Lovren

Le Barça a tout tenté pour décrocher sa pépite défensive. En vain. Alors, après avoir essuyé des refus dans tous les sens, le board catalan se rabat sur Dejan Lovren, « une star en devenir » dit-on à Gerland. Après une lutte acharnée, Sandro lâche les millions. Un peu trop d’ailleurs, au goût des fans catalans. Bref, après quelques leçons tactiques, Dejan ne comprend toujours rien au toque du Camp Nou. C’est sûr, avec Xavi et Messi, ce n’est pas vraiment le même sport qu’avec Gonalons et Briand. Alors quand Tito lui interdit de tacler, Dejan prend le premier vol EasyJet venu. Dommage, il atterrit à Nancy.

David Luiz

Parfois, il faut se dire les choses honnêtement : Carles Puyol n’est pas immortel. A 34 ans, le guerrier s’approche doucement de son jubilé. Sandro, sous la pression populaire, se met en quête du pendant capillaire de sa seigneurie Carles. Son choix s’arrête sur David Luiz. Bien évidemment. Avec 40 briques sur la table, Tahïti Bob pose ses valises plaza Catalunya. Et c’est un succès. Les maillots floqués du numéro 99, les tasses de café et les sèche-cheveux à l’effigie du grand Brésilien se vendent comme des petits pains. Au bout de cinq matchs, le brassard de capitaine lui est même confié. C’en est trop pour Piqué. Les blagues grasses n’ayant plus de secrets pour le petit-fils de Bernabeu, il prend les ciseaux de Shakira pour couper la touffe de David pendant son sommeil. Il ne refoulera plus jamais la pelouse du Camp Nou.

Nemanja Vidic

Nemanja au Barça, c’est un peu le serpent de mer qui revient chaque été. Alors pour une fois depuis un bail, pas un bruit. Autrement dit, le géant serbe appose sa signature mi-août au bas d’un contrat de quatre piges. Le problème, c’est que Vidic fait un sacré complexe d’infériorité. Bah ouais, le Barça s’est quand même payé son Manchester United deux fois en finale de Ligue des Champions… Cible des vannes de ses nouveaux coéquipiers, il finit par prendre la mouche et se venge violemment sur les chevilles d’Andrès Iniesta. Sans surprise, il revient à Manchester au mercato hivernal pour moitié prix. A Manchester City, hein.

Vitorino Hilton

C’est la surprise de l’été. Et peut-être même le transfert le plus improbable de l’Histoire après celui de Faubert au Real. Après décorticage d’une trentaine de défenseurs à travers le monde, l’heureux élu est tout frais auréolé d’un titre de champion de France. Mapou Yanga-Mbiwa ? Même pas. Non, c’est Hilton, Vitorino de son prénom, qui rejoint le FCB. A 34 ans, l’ancien Lensois ne force pas son talent. Pas une accélération, mais des ouvertures laser contre Getafe et Osasuna qui lui valent quelques bonnes critiques dans le journal Sport. Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. A la mi-championnat, Hilton devient titulaire, obligeant Puyol, Piqué et Mascherano, à se battre pour une place à ses côtés. Trop, c’est trop : en pleine nuit, le commando catalan envahit la maison du Brésilien puis le séquestre. Sous le choc, Vitorino et sa famille décident de quitter la ville. Direction Bastia, là où personne ne le fera chier.
Ricardo Carvalho

Le Barcelonais est rancunier. N’ayant toujours pas digéré le départ de Luis Figo, la direction du FCB cherche à dénicher un crack madrilène. Apparemment peu au fait des dernières sorties du poulain, Sandro recrute contre quelques pesetas Ricardo Carvalho. À son arrivée, le bœuf portugais déclare « rêver de jouer pour le FC Barcelone, que je considère comme étant le meilleur club du monde, et également être le meilleur entraîneur de l’histoire du football, Tito Vilanova » . Tito, flatté dans son ego, décide de lui offrir une place de titulaire. Le bougre défonce tout sur son passage et carbure à une moyenne d’un carton toutes les 52 minutes. Après une suspension de deux mois pour avoir fracturé le péroné d’un attaquant du Bétis Séville, il retrouve le pré pour un Clasico. Il ne faudra pas plus de 30 secondes à Ricardo pour déraper, démonter Sergio Ramos et prendre un rouge. La prochaine fois, les Catalans se rabattront sur Varane.
Oleguer Presas

Le voilà, le gros coup de Sandro. Alexis Sanchez, Cesc Fabregas, ou encore Jordi Alba passeraient presque inaperçus. Après des mois de tractations secrètes, le DG blaugrana présente en grande pompe le revenant Oleguer Presas devant plus de 150 000 socios. Le Camp Nou a dû être agrandi dans l’urgence. Devenu leader de l’extrême gauche catalane, le natif de Sabadell transforme l’institution barcelonaise. Les meetings politiques sont devenus légion dans l’antre azulgrana, et los Indignados sont invités à squatter le pré. Une initiative qui trouvent un bel écho en Europe. Après d’âpres discussions, l’usine PSA d’Aulnay se délocalise au pays de Gaudi. Le chômage perd 6 points, et l’indépendance de la Catalogne est officialisée. Pendant ce temps-là, Mourinho remporte enfin la Ligue des Champions avec le Real. Oleguer s’en carre. Son bouquin Cami d’Itacadevient le plus gros best-seller de l’histoire.

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Targhalline : « Je n’avais pas d’autre choix que de réfléchir plus vite »
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Par Robin Delorme

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