Quel cliché régional sur les autres maillots de Ligue 1 ?

Rennes

Alors que la grogne fait rage après la défaite en Coupe de France, le Stade rennais cherche une solution pour apaiser les esprits. Inspirés par le succès du camion de Thierry et Ptisene, les dirigeants bretons misent donc sur le seul élément incontestable du côté de la route de Lorient. La galette-saucisse s’invite donc sur les maillots, redonnant petit à petit à l’équipe un goût savoureux. En avril 2015, le Stade rennais soulève même le trophée, grâce à l’enroulé d’un Jean II Makoun embrassant goulûment sa tunique sarrasine pour célébrer la victoire : « Galette-Saucisse, je t’aime. »

Toulouse

Parce que le TFC en a marre de zoner autour de la ligne médiane. Parce que les supporters ne supportent plus de voir leur équipe se débattre sans conviction avec le ventre mou, saison après saison. Parce qu’à Toulouse, les seuls hommes qui gagnent sont XV et évoluent avec un ballon moins rond, l’an prochain, c’est donc avec un maillot mi-Stade toulousain mi-TFC que Serge Aurier et ses boys arpenteront les pelouses de Ligue 1. Existe en XS pour Wissam Ben Yedder.

Bastia

12e au classement, Bastia ne fait pas vraiment parler. Désireux de changer cet état de fait, et inspiré par le coup médiatique du Clermont Foot, le SCB réfléchit à une idée de génie pour faire le buzz lui aussi et avoir un coup de fil d’un journaliste du New York Times. La lumière viendra de Sébastien Squillaci. En pèlerinage au Burger King de Saint-Lazare, Toto se rappelle la tunique de Getafe avec la tête du « Roi du Burger » et imagine aussi un maillot réversible mêlant clichés sur la Corse et symbole de la lutte pour l’indépendance.

Évian

À force de nager dans les eaux troubles de la relégation, l’ETG a perdu son public. Pénibles dans le jeu, les Savoyards décident alors de s’en remettre à l’excellent service « publicité » de Danone pour regarnir des tribunes désertées. Reprenant un de leur succès récent, les créas frappent un grand coup en affichant sur chaque maillot les corps des joueurs lorsqu’ils n’étaient que des bambins.

Monaco

Fin de saison, Rybolovlev veut du changement. Après tout, l’AS Monaco, c’est son jouet, et il en fait ce qu’il veut. Alors, pour le nouveau maillot, le discret président veut tous les flocages en cyrillique, pour faciliter sa lecture. Bingo, le maillot floqué Фалькао 9 se vend comme des petits pains à l’étranger. À Louis-II par contre, personne n’a rien remarqué. Thiriez, scandalisé, en profite pour négocier un nouvel arrangement.

Guingamp

Galvanisée par le succès en Coupe de France, la direction bretonne veut rendre hommage à son fervent public. Pour honorer ceux qu’on surnomme les « paysans » , le club sort un maillot-salopette totalement révolutionnaire. Portés par leur public, les joueurs débutent bien la saison. Mais, fatigué des quolibets de ses amis d’enfance, Sankharé craque au mercato d’hiver et annonce qu’en raison de ses origines parisiennes, il ne peut plus porter ce maillot, contraire à ses valeurs. Leur milieu vendu au Red Star, les Guingampais coulent, et sont relégués en fin de saison.

Nice

Nice, c’est un beau temps quasi permanent, beaucoup de retraités, mais surtout une mer Méditerranée accueillante toute l’année. Pour séduire un nouveau public et faciliter la transition Allianz Riviera – Opéra Plage, l’OGC Nice lance son maillot en matière « serviette de plage » à la rentrée 2014-2015. Coup de génie. Jean Dujardin s’affiche avec dans son nouveau sketch et le maillot floqué « Brice 06 » trône rapidement en tête des ventes hexagonales, loin devant celui de Zlatan. Un putain de braquage !