- France
- PSG
Quel cadeau d’anniversaire pour Unai Emery ?
En ce 3 novembre, c’est l’anniversaire d’Unai Emery, quarante-cinq ans. Et comme ce n’est pas toujours facile d’être l’entraîneur du Paris Saint-Germain, voici quelques idées de cadeaux à lui offrir.
Le vrai Ángel Di María
Depuis le début de la saison, Ángel Di María n’est que l’ombre de lui-même. L’Argentin accumule les déchets techniques inhabituels, à force de chercher constamment la passe sortie de nulle part qui fera la différence. Et vu les difficultés d’Hatem Ben Arfa et Jesé à s’adapter à leur nouvel environnement parisien, Unai Emery aurait bien besoin de retrouver le vrai Angel, emballé soigneusement dans un paquet cadeau bleu ciel et blanc. Car aujourd’hui, les difficultés parisiennes se traduisent bien souvent par un manque de créativité dans le domaine offensif. Le PSG semble avoir plus de mal à inscrire le premier but qui peut débloquer le match. Et l’année dernière, quand ce n’était pas Zlatan, c’était Di María qui sortait une passe ou un dribble capable de désarçonner n’importe quelle défense.
Un Javier Pastore tout neuf
Le milieu à trois parisien commence à avoir des airs de vieux jouet désuet, même s’il garde son petit charme. Les petites passes entre Verratti, Motta et Matuidi, ou Rabiot sont très mignonnes, mais Unai Emery est en droit d’espérer un nouveau joujou dernier cri. Et ce qu’il lui faut, c’est la réédition du sublime Javier Pastore. Ça tombe bien, puisque l’Argentin revient tout doucement de ses difficultés physiques et devrait bientôt être opérationnel pour un retour sur les terrains. En sortant un membre du trident du onze de départ, Pastore pourrait se régaler dans un rôle de meneur de jeu taillé pour lui. Surtout depuis qu’il en porte le numéro dans le dos. Ses envolées aériennes balle au pied, sa vision du jeu, et sa classe envoûtante pourrait redonner un nouveau souffle au PSG. Et le sourire à ce grand gamin qu’est Unai Emery.
Un bon vieux Éver Banega
Qui dit anniversaire, dit gros cadeau avec plein de bougies. Et dans ces cas-là, pas de place pour l’improvisation ou la surprise, on reste sur les valeurs sûres, la sucrerie qu’Unai est certain d’apprécier. Et cette sucrerie, c’est Éver Banega. Complètement à la ramasse à son arrivée en Espagne, Unai Emery l’a remis à l’endroit à Valence, avant de se l’offrir une seconde fois à Séville, pour à chaque fois en faire un de ses hommes forts. « En Argentine, c’était une star, mais quand il est arrivé en Espagne, je l’ai tout de suite redescendu sur terre. Il a fallu que je sois constamment à ses côtés pour qu’il gagne en tension. Aujourd’hui, c’est un joueur exigeant et responsable. C’est quelque chose que je n’aurais pas dit de lui à son arrivée » , déclarait Emery à son propos dans So Foot. Allez, un vacherin pour Unai.
Un nouvel ordinateur très puissant
De toute façon aujourd’hui, ça devient de plus en plus difficile d’être original dans les cadeaux. Tout le monde réclame les mêmes gadgets bourrés de nouvelles technologies. Alors autant offrir à Unai le must, l’ordinateur le plus puissant du monde, le Sunway TaihuLight, afin d’enregistrer des heures et des heures de données vidéo. Parce qu’il aime ça, la vidéo. « Mon staff et moi-même étudions les quatre derniers matchs de nos adversaires. Je diffuse des vidéos à mon équipe une heure la veille et vingt minutes le jour du match » , expliquait-il à Tuttosport. Bon, il faut un sacré budget pour ça, mais qu’y a-t-il de plus beau que le ravissement dans le sourire d’un enfant comblé ?
Un gros bisou de Nasser
Le plus beau cadeau du monde, c’est l’amour. Et Unai Emery est clairement quelqu’un qui a besoin d’affection. Le jour où il est arrivé à Valence, les journaux espagnols annonçaient Luis Aragonés au poste d’entraîneur du club. Et apparemment, la rumeur était fondée. Ni une ni deux, Unai fonce dans le bureau de Villalonga, le président de l’époque, pour lui demander clairement si c’est bien lui l’entraîneur du FC Valence. « Au bout d’un quart d’heure, Villalonga m’a dit :« Je vais t’embrasser fort pour te prouver que c’est toi que je veux comme entraîneur. » On l’a fait à l’ancienne. Ce geste affectueux valait plus que tous les contrats du monde » , se souvient-il. Alors même s’il n’est pas du tout en danger sur le banc du PSG, un gros bisou de Nasser devrait lui refiler la pêche pour tout défoncer derrière.
Par Kevin Charnay