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Quel avenir pour le fils de Piqué et Shakira ?
Cette fois-ci, ce n’est pas un canular. Le fils de Gerard Piqué et Shakira est né. Et il s’appelle Milan. Bah ouais, Milan. Avec un nom pareil, on peut déjà envisager quelques pistes pour son avenir.
Il rejoint le centre de formation du Real Madrid
Bien souvent, les gentils garçons suivent les pas de leur père. Le fils Zidane a rejoint le Real Madrid, le fils Maldini est au Milan AC. On poursuit la tradition. Mais parfois, l’Œdipe fait son action, et le fils, en signe de rébellion, fait tout l’inverse de ce que voudrait le père. Psychanalyse. Du coup, à l’âge de 8 ans, alors qu’il porte déjà depuis 4 ans les couleurs du Barça, Milan Piqué décide de son plein gré de changer d’équipe. Marre du rouge et bleu, lui veut du blanc. Le voilà qui débarque au Real Madrid, où il retrouve le rejeton de Messi, qui a eu exactement la même réaction de rejet envers le paternel. Bizarrement, le fils de Cristiano Ronaldo, lui, n’a pas du tout souhaité partir chez l’ennemi. Milan Piqué grandit donc avec le maillot merengue sur les épaules et, à l’âge de 17 ans, il fait ses grands débuts à Santiago-Bernabéu, sous la houlette de Felix Mourinho, nouveau coach du Real. À l’âge de 22 ans, on lui prête une histoire d’amour avec une chanteuse française, une certaine Maëlla Ménez-Nef Naf, supportrice du Barça. On ne peut pas échapper à son destin.
Il crée un groupe de rock
Dès son adolescence, le petit Milan, plongé dans l’univers musical depuis sa plus tendre enfance, ressent le besoin de s’exprimer par le biais de la musique. Plusieurs options s’offrent à lui. Soit prendre la relève de maman, soit faire un groupe de rock. Comme il ne s’imagine pas trop se trémousser pieds nus sur scène avec des petits shorts et en utilisant 50 fois le mot « Loca » dans chaque chanson, il opte pour le groupe de rock. Pour ce, il se paye un casting de luxe. Milan Baroš à la batterie, Milan Biševac à la basse, Milan Skoda à la guitare et Milan Rapaić comme manager. Logiquement, le groupe est baptisé « The Milan’s » et commence une tournée avec, en point d’orgue, une date à San Siro. Leur premier album, intitulé AC Milan, cartonne en Espagne et en Italie. Mais très rapidement, le petit Piqué se retrouve avec un procès de Booba sur le dos. Pour régler le problème à l’amiable, Milan Piqué décide de splitter son groupe et de devenir le disciple de Booba. Ensemble, ils sortent un nouveau single, Lunatiquetone. Un carton en Catalogne.
Il devient égérie Zara
À ses heures perdues, papa Gerard a posé pour Mango, marque de prêt-à-porter espagnole. Lorsque le petit Milan atteint un âge raisonnable pour poser en photo avec le daron, une marque espagnole inconnue, baptisée Comptoir dé los cotonnios, a la lumineuse idée de baser sa campagne de publicité sur la relation père-fils. Milan pose avec Gerard, sur un décor de plage, les pieds dans l’eau, et même avec un cheval, tiens, pour rendre les choses plus poétiques. La campagne cartonne, et Milan, avec sa tête d’ange, se fait repérer par Zara, numéro 1 espagnol dans le domaine du vêtement. La marque lui fait signer un contrat à durée indéterminée. Original : les premières photos de jeune mannequin en herbe sont organisées au Camp Nou et sont même sponsorisées par Unicef. Mais quelques mois plus tard, un scandale éclate. Milan Piqué est aperçu avec un pote chez H&M. Zara résilie immédiatement son contrat. Et engage à la place le fils de Puyol, déjà surnommé « Mötley Cruyol » par la presse espagnole. Sûrement une histoire de coupe de cheveux.
Il se présente aux élections en Colombie
Très rapidement, Milan Piqué se rend compte qu’il est plutôt attiré par ses racines colombiennes que ses origines espagnoles. Sa maman l’emmène plusieurs fois à Bogota, et il a même la chance de rencontrer le président Alvaro Uribe qui, après les deux mandats consécutifs de Juan Manuel Santos, a réussi à changer la législation pour avoir le droit de redevenir président. Une histoire d’amitié se lie entre le désormais vieux président colombien et le petit Piqué. Un lien presque père-fils. Uribe lui raconte tout : l’histoire de la Colombie, son combat contre les FARC, les narcotrafiquants, Escobar, Valderrama, Falcao. Bref, tout. Milan décide de s’installer à Bogota et se fait surnommer Jackson Milanez, parce qu’il aime bien Michael Jackson et les escalopes panées. À la manière d’un Besancenot, il intègre très vite le monde de la politique. À l’âge de 33 ans, en 2046, il se présente aux élections, qu’il remporte face à Lorenzo, fils d’Ingrid Betancourt, avec 62% des suffrages. Sa première mission ? Convaincre Mario Yepès d’enfin arrêter sa carrière. Sérieux, Mario, arrête !
Il se maque avec la petite-fille de Berlusconi
Tout est dans le nom. Milan Piqué doit porter un patrimoine en lui. Celui du Milan AC. Dès son plus jeune âge, alors que son père ne lui a jamais montré une seule image du club rossonero, Milan Piqué se découvre une passion pour le Milan AC. Il demande à ses parents de l’emmener à San Siro pour assister à un Milan-Perugia en Serie A. Là-bas, il se retrouve en tribunes présidentielles, à côté de Silvia, fille de Barbara Berlusconi et Alexandre Pato, de deux ans sa cadette. Les deux sympathisent, s’échangent leur Twitbook (un nouveau réseau social qui fait fureur, où il faut poster des photos de soi en 140 pixels) et restent en contact. Tel un Anakin Skywalker et une princesse Amidala, ils grandissent loin l’un de l’autre, mais en pensant toujours à l’autre. Tenu par des liens viscéraux au Milan AC, Milan Piqué finit par venir s’installer dans la capitale lombarde, où il concrétise son histoire d’amour avec Silvia Pato-Berlusconi. Mais là, il réalise que s’ils se marient, leur enfant s’appellera Piqué Pato Berlusconi, ce qui, à l’époque, était un nom de code utilisé par Leonardo pour faire venir Pato au PSG. Il renonce et rentre à Barcelone. Avec un maillot du Milan AC, quand même.
Eric Maggiori