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Quel avenir pour José Mourinho ?

Eric Maggiori
Quel avenir pour José Mourinho ?

De plus en plus en froid avec la presse ibérique, malgré une première place du classement avec sept points d’avance sur le Barça, Jose Mourinho ne donne aucune certitude quant à son avenir. Angleterre, Italie, ou autre : scénarios possibles pour une suite de carrière toujours aussi folle.

Un avenir en Angleterre

Mois de mai. Le Real Madrid remporte la Liga, avec quatre points d’avance sur le Barça, après en avoir perdu trois lors du Clasico retour au Camp Nou. Mourinho, fier de son coup, préfère en rester là. Surtout qu’il a échoué en Ligue des Champions, sa compétition préférée. A la fin du mois de mai, à quelques jours du début de l’Euro, il reçoit un coup de fil du cheikh Mansour. Conversation surréelle. « José, c’est Mansour. J’ai gagné la Premier League, l’Europa League, mais maintenant, je veux la Ligue des Champions » . Réponse du Mou. « Por que ? » . Le propriétaire de City est pris de court. « Por que ? Bah, parce que je veux être la meilleure équipe d’Europe » . Mourinho laisse quelques secondes de silence, et donne sa liste. « Cristiano Ronaldo, Maicon, Eto’o, Ozil » . Mansour jette un œil sur son compte LCL en ligne. C’est bon. Les comptes épargne sont pleins. En deux minutes, l’affaire est scellée. Mourinho débarque à Manchester City, avec son armada de joueurs, son calepin et un keffieh. Le 27 août 2012, il retrouve le Barça en Supercoupe d’Europe et s’incline 3-2, sur un but de Messi à la 89ème minute. Dans les arrêts de jeu, Marcelo découpe Fabregas et prend un rouge. Pourtant, Marcelo n’a pas signé à City pendant l’été. Oui, mais Mourinho a toujours su assurer ses arrières.

Un avenir en Italie

Mois de mai. L’Inter Milan termine quatrième de Serie A et, pour la première fois depuis la période post-Calciopoli, ne se qualifie pas pour la Ligue des Champions. Dépité, Massimo Moratti vire Claudio Ranieri, qui rebondit à la Fortitudo Roma Calcio. Le président nerazzurro envoie Materazzi, au chômage depuis un an, faire le forcing auprès de Mourinho à Madrid. Le numéro 23 se pointe directement chez le Mou avec un maillot de l’Inter et un DVD de la demi-finale aller de Ligue des Champions 2010, Inter-Barcelone. Le Mou flanche. Il plaque tout. A peine le temps d’annoncer la nouvelle à Florentino Perez, il chope son portable et pianote sur son clavier. « Je reviens à l’Inter pour gagner un autre titulo » . Click. Texto commun. Envoyé à… Samuel Eto’o. Mario Balotelli. Lucio. Wesley Sneijder. Diego Milito. Javier Zanetti. Les autres ont changé de numéro mais seront prévenus quand même. Mi-août, Mourinho doit disputer les barrages de l’Europa League pour ses premiers matches officiels. Il affronte le Slovan Bratislava, tombeur de la Roma la saison précédente. Jamais trop prudente, l’Inter s’impose 2-0 à l’aller, avant d’aller chercher le nul au retour (0-0) avec Milito arrière gauche et Pazzini central. Vivement le choc lors des phases de poule face à l’OGC Nice, qualifié en tant que vainqueur de la Coupe de la Ligue.

Un avenir en sélection nationale

Mois de mai. Mourinho entre définitivement dans la légende. A l’Allianz Arena, il remporte la troisième Ligue des Champions de sa carrière, en battant encore le Bayern (tombeur du Barça) en finale. Porto, Chelsea, Inter, Real Madrid. Le Mou a désormais tout raflé dans chaque pays avec ses clubs respectifs. Il décide alors de se tourner vers une sélection nationale. Attentif devant l’Euro, il assiste à la victoire des Allemands en finale contre l’Espagne, tenante du titre. Le Portugal lui fait les yeux doux, mais José veut plus. Le cœur passera après. Après des négociations houleuses et des manifestations des indignés sur la place publique, il est intronisé à la tête de la sélection espagnole. Pour son premier match officiel face à la Géorgie, en qualifications à la Coupe du Monde 2014, il ne convoque ni Xavi, ni Iniesta. Ni même Piqué, tiens, « parce qu’il ne sait pas porter correctement la doudoune » . Il demande quand même, au cas où, si CR7 peut être naturalisé. Refusé. Pas grave. L’Espagne s’impose quand même, grâce à des buts de Sergio Ramos, Xabi Alonso, et Higuain. Mais, attendez, il n’est pas… ? Chut. Quand le Mou veut, le Mou a.

Un avenir au PSG, puis à la télévision

Mois de mai. Le Real Madrid remporte la Liga, et échoue en finale de Ligue des Champions. Mourinho est satisfait, même s’il aurait préféré partir sur un doublé. A vrai dire, il a désormais remporté les championnats portugais, anglais, italiens et espagnols. Il ne lui reste plus qu’un défi. La France. Jean-Michel Aulas tente sa chance. Mourinho lui répond gentiment en lui envoyant une photo de Playstation par MMS. Alors, Florentino Perez et Leonardo se mettent d’accord. « Je te donne Carlo, tu me donnes José » . Vendu. Mourinho débarque à Paris en plein mois de juillet, sans vraiment comprendre pourquoi la Ligue 1 recommence aussi tôt. Dès l’ouverture de la saison, face au promu Clermont, Paris est tenu en échec. Au CFC, le technicien portugais gueule et se prend la tête avec Pierre Menes. Après l’émission, le patron de Canal téléphone au Mou, et lui propose de lancer son propre programme, intitulé : « Mon doigt dans ton œil » . Séduit, Mourinho refourgue le PSG à son adjoint, et se lance sur ce nouveau projet. Le concept ? Epingler toutes les erreurs d’arbitrage, et envoyer Paganelli mettre son doigt dans l’œil du pire arbitre de la semaine. Face au succès, Mourinho décide de mettre un terme à sa carrière, et de se reconvertir définitivement dans le petit écran. Au grand dam d’Al Jazeera.

Un avenir dans un monastère

Mois de mai. Lors de la dernière journée de championnat, le Real Madrid s’incline à domicile face à Majorque (0-1). Dans le même temps, le Barça va arracher une victoire sur la pelouse de Bétis Séville (1-2). L’incroyable se produit : les Catalans sont sacrés Champions d’Espagne, avec un point d’avance sur les Merengues. Déjà éliminé en demi-finales de la Ligue des Champions, Mourinho jette l’éponge. Trop, c’est trop. Il rentre chez papa Félix, à Setubal, sa ville natale. Après plusieurs semaines de méditation prolongée dans sa chambre d’ado, où trônent encore des photos de Bobby Robson, il décide de rejoindre la paroisse Nossa Senhora da Anunciada de Sétubal. Là-bas, il se dédie à une vie rangée pour devenir curé. Il oublie tout. Les victoires, le geste des menottes, le doigt dans l’œil, les conférences de presse… Tout. Enfin, presque tout. Un jour, un fidèle, tout juste sorti du coma, vient le voir pour lui annoncer qu’il a aperçu le Messie alors qu’il était sur le point de mourir. Pris d’un accès de fièvre soudain au son de ce mot, Mourinho colle une mandale au jeune fidèle. Il est viré de la paroisse. Deux semaines plus tard, il s’engage sur le banc de Rio Ave, son tout premier club. L’histoire est un éternel recommencement.

PS : Ces scénarios sont fictifs et toute coïncidence avec des faits réels serait fortuite. Encore que…

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