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Quel avenir pour Guardiola ?

Eric Maggiori
Quel avenir pour Guardiola ?

Après avoir perdu le titre en Liga et sa couronne en Ligue des Champions, Pep Guardiola a pris la décision de quitter son poste. Sans doute pour changer d’air. Oui, mais pour aller où ?

Il part entraîner l’Inter Milan

Son cycle à Barcelone se termine. Guardiola clôt tout de même par une Coupe du Roi, remportée face à l’Athletic Bilbao de Bielsa. Ainsi s’achève quatre années de succès, couronnées par 14 trophées. En Italie, des sirènes retentissent. Depuis que Pep a porté une écharpe noire et bleue lors d’un match de Ligue des Champions, le monde nerazzurro est en émoi. Du coup, Moratti utilise tous ses meilleurs arguments pour convaincre Guardiola, et notamment une participation au shooting du prochain calendrier Pirelli. Guardiola accepte (le shooting et le poste) et vient reprendre une Inter qui s’est seulement qualifiée pour l’Europa League. Pep découvre les déplacements au mois de décembre à Elfsborg ou à Rabotnicki. Et autant le dire, il n’aime pas ça. En novembre, il s’embrouille avec Sneijder, qui lui reproche de chouchouter Zarate. L’Inter termine troisième Serie A. En juin, il signe au Milan AC.

Il reprend l’équipe d’Angleterre

Fiasco anglais pendant l’Euro. L’équipe se fait sortir dès le premier tour, en perdant contre la France, et en prenant un point contre l’Ukraine et la Suède. Redknapp ne souhaite pas continuer l’aventure. La Fédé se met en tête d’engager Guardiola. Et cela marche. Dès ses premiers mois là-bas, il demande l’autorisation d’une loi qui permettrait aux joueurs espagnols évoluant en Premier League de jouer pour l’équipe d’Angleterre. Validée. Guardiola récupère Fernando Torres, Juan Mata et David Silva. Il réintègre John Terry à l’équipe, qui hésite entre se taper la femme de David Silva ou lui mettre un coup de genou dans le dos. Finalement, pour le bien de l’équipe, il ne fait ni l’un ni l’autre. L’Angleterre se qualifie easy pour la Coupe du Monde 2014. Où elle est éliminée par l’Espagne. Parce que la loi-Guardiola a été abrogée.

Il forme un duo à Chelsea avec Di Matteo

Roman Abramovich ne l’a jamais caché : son rêve, depuis de nombreuses années, c’est Guardiola. Pour la première fois, Pep se montre disponible. Problème d’état d’âme : difficile de virer un Di Matteo qui vient de remporter la Ligue des Champions et la FA Cup. Tant pis pour les finances : le magnat russe engage le coach catalan en plus de Di Matteo. Les deux techniciens au crâne dégarni s’assoient ensemble sur le banc des Blues. Une grande histoire d’amitié nait entre les deux hommes, entraînant même rumeurs et gossips dans la presse à scandale britannique. Jusqu’à cette gaffe du Sun, qui affirme avoir aperçu Guardiola, un soir, « main dans la main avec un Chinois » . Mystique.

Il devient coach mental de Messi

Après l’élimination en Ligue des Champions, Lionel Messi tombe en dépression. Le joueur s’isole, ne réussit plus à marquer (seulement un but tous les deux matches, la crise) et Guardiola le retrouve un soir, seul dans les vestiaires, avec un bouquin de Guillaume Musso. L’entraîneur se dit qu’il ne peut pas laisser son joueur dans une telle détresse. Il décide de mettre entre parenthèses sa carrière d’entraîneur et se consacre à la psychologie. Il se fait pote avec Patricia Ramirez, la sexy psy du Bétis Séville, qui accepte elle aussi de venir en aide au petit Messi. En quelques semaines, tout va mieux. L’Argentin retrouve le sourire et l’efficacité. Guardiola se dit qu’il est un génie, même en tant que coach mental. Jusqu’au jour où il comprend que Messi, en fait, couche avec la Ramirez. Il devient sexologue.

Il va s’en mettre plein les poches au Qatar

Après quatre années passées au Barça, avec déjà un joli salaire à la clef, Guardiola pense à l’avenir de ses enfants et de ses futurs petits enfants. Il accepte donc l’offre mirobolante d’Al-Ahly Doha, club qu’il avait côtoyé à la fin de sa carrière de joueur. Il devient l’entraîneur le mieux payé au monde : 20 millions par an. Prends ça Ancelotti. Manque de bol, les dirigeants d’Al-Ahly oublient de dire à Pep que leur club vient d’être relégué en deuxième division, après avoir terminé la saison 2011-12 par une coquette série de douze défaites consécutives. Guardiola se retrouve donc en D2 qatarie. Mais il s’en fout, il palpe grave. Et dire qu’Al Sadd lui avait aussi proposé un contrat de 15 millions… Il y aurait retrouvé Mamadou Niang, Abdulkader Keita et Nadir Belhadj. Putain d’armada L1.

Il échange son poste avec Luis Enrique

Le mariage entre Luis Enrique et la Roma s’interrompt brusquement. La septième place du club romain a fait exploser la rage des tifosi, et le bon Luis a déposé ses démissions. Guardiola a alors une super idée : mettre l’ancien du Barça B à la tête du Barça, suivant ainsi le même parcours que lui, et venir prendre les commandes de la Roma, un club qu’il connaît bien pour y avoir joué pendant deux saisons. Marché conclu. Pep, rebaptisé « Pepino » , débarque à l’ombre du Colisée. Très vite, Totti lui explique comment fonctionnent les hiérarchies ici. Guardiola tente bien de les renverser en mettant dans son camp Bojan et José Angel. Mais à trois contre tous les Romains, il ne fait vite pas le poids. Il se plie donc aux règles : c’est Francesco qui fait la compo d’équipe. Et s’il a envie de mettre Guardiola titulaire au milieu de terrain, Guardiola sera titulaire au milieu de terrain. Non mais oh.

Il devient ambassadeur pour Mango

Après quelques mois de collaboration, Piqué est contraint de rompre son contrat avec Mango. La firme espagnole n’aime pas trop l’image que se donne le joueur depuis qu’il est en couple avec Shakira. Du coup, il faut un homme tout aussi classe pour le remplacer. Le substitut est tout trouvé : Pep est engagé par la marque de vêtements. Sur la première séance de photos, pour le look book printemps-été 2013, il impose au photographe de porter sur toutes les clichés une écharpe rouge et bleue. Et tant pis si cela ne va pas avec toutes les tenues. Même avec le trench beige et le nœud papillon.

Il devient prof de philo à l’Université de Brescia

C’était inévitable : après le football, qu’il a voulu fuir, Pep passe à son autre passion, la philosophie. Mais plutôt que de s’y adonner en version vintage, en mode « je philosophe dans la rue avec mes disciples » , il préfère remplir les amphis de la fac. Il choisit l’Università degli studi di Brescia, où il donne un premier cours intitulé « Conscient, inconscient et remuntada » , en compagnie de Roberto Baggio et Carlo Mazzone. Après quelques semaines, le directeur de la fac lui demande si cela ne le tenterait pas d’entraîner l’équipe de foot de l’Université. Hésitations, puis accord. Pep est champion dès la première année, et est, du coup, promu entraîneur de Brescia lors de l’été 2013. Il fait remonter Brescia en Serie A en 2014, termine européen en 2015, signe dans la foulée à Tarragone, remonte en Liga en 2016 et s’engage l’été suivant avec le Barça. Et merde.

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