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- Pérou-Danemak (0-1)
Que retenir de Pérou-Danemark ?
Dans l'autre match du groupe C qui concerne les Bleus, le Danemark a réussi à dominer le Pérou dans un match très équilibré (1-0). Avec des choses très intéressantes de part et d'autre, et évidemment quelques failles.
Oui, le Pérou est dangereux
Si le Pérou n’a pas réussi à trouver la faille ce samedi, il peut s’en prendre en grande partie à lui-même. Mais aussi un peu au talent de Kasper Schmeichel. Des occasions, les joueurs de Ricardo Gareca en ont eu, avec en point d’orgue ce penalty loupé juste avant la pause par Christian Cueva. Un raté qui coûte cher. C’est d’ailleurs le seul reproche que l’on peut évidemment faire à cette équipe péruvienne : avoir fait preuve d’une trop grande maladresse. Farfán en est le meilleur exemple, lui qui aurait dû convertir au moins une de ses situations en seconde période. À noter que l’animation offensive péruvienne a pris une autre dimension lorsque son Paolo Guerrero est entré à l’heure de jeu, acculant les Danois sur le but durant la dernière demi-heure.
Carrillo, attention danger
L’ailier de Watford a offert un récital offensif ce samedi après-midi, et les Bleus vont devoir s’en méfier comme du lait sur le feu. Rapide, technique et doté d’une capacité à répéter les efforts, il a fait souffrir le pauvre Styger Larsen à de multiples reprises. Son débordement supersonique suivi d’un centre en retrait en or pour Farfán aurait dû provoquer l’égalisation péruvienne. À suivre.
Le Danemark, c’est du solide
Ils ont souffert, ont été à deux doigts de craquer… Mais ils ont finalement tenu. Face aux vagues péruviennes, la charnière Kjær-Christensen a su répondre présent la plupart du temps, avant que le second cité laisse sa place pour les dix dernières minutes. Même après la blessure de Kvist au bout d’à peine une demi-heure de jeu, les hommes d’Åge Hareide ne se sont pas démobilisés et ont su tenir le coup. De quoi en faire la seule équipe du groupe à ne pas avoir encaissé de but à la fin de cette première journée.
Eriksen n’est pas encore là…
On en attendait beaucoup, voire même peut-être un peu trop. Rayonnant avec les Spurs, Christian Eriksen n’a pas été à la hauteur du standing qui est le sien. Imprécis sur coups de pied arrêtés, pas en réussite dans ses tentatives et notamment à cinq minutes de la fin où il aurait dû mettre à l’abri son équipe à la suite d’un décalage de Jorgensen. Mais bon, vu le talent du gars, on se doute que la donne sera tout autre face à l’Australie. Et il s’en sort quand même avec une passe décisive…
… Contrairement à Kasper Schmeichel
Six arrêts cet après-midi. Invaincu depuis 495 minutes et donc toujours invincible en sélection depuis le début de l’année civile. Si Kasper n’est pas la réincarnation de Peter, alors il va falloir nous le démontrer point par point. Si un ou deux ballons aériens l’ont un peu mis en difficulté, Kasper a été particulièrement déterminant face à Farfán et ses sbires. Tellement intouchable que Cuevas a préféré botter son penalty bien loin du cadre, sûrement par peur de représailles. Pour battre le dernier rempart danois, il va donc falloir se lever très, très tôt.
Par Andrea Chazy