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Quand le PSG version qatarie n’était pas encore tout-puissant

Par Kevin Charnay
4 minutes
Quand le PSG version qatarie n’était pas encore tout-puissant

Ce mercredi soir, le Paris affronte le FC Lorient. Plus puissant que jamais aujourd'hui, le PSG n'a pas toujours été serein face aux Merlus. Les Qataris se souviennent sûrement de leur premier match à la tête du club.

À l’été 2011, le PSG semble avoir bouclé son mercato estival avec l’arrivée de Nicolas Douchez, Blaise Matuidi, Milan Biševac et Kevin Gameiro. Pourtant, quelques semaines plus tard, Qatar Investments Authority débarque et rafle 70% du capital. L’ère qatarie débute, avec ses millions et ses recrues plus folles les unes que les autres à l’échelle du championnat français. Leonardo est débauché comme directeur sportif, tandis que Jérémy Ménez, Salvatore Sirigu, Javier Pastore et Mohamed Sissoko sont recrutés. Diego Lugano suivra le dernier jour du mercato. Sauf que ce nouveau PSG va tomber sur un os : le FC Lorient de Julien Quercia. Les Merlus s’imposent depuis quelques saisons comme la bête noire du PSG. Sur les cinq derniers déplacements au Parc des Princes, les Bretons ont pris douze points sur quinze possibles. « Lorient aime bien jouer au ballon. Donc, contre Paris, c’était parfois plus facile, même s’ils étaient très forts, que contre une équipe qui verrouille complètement le jeu » , explique Julien Quercia.

Quercia des grands soirs

Pour le premier match de la saison, le 6 août 2011, Lorient se déplace donc au Parc des Princes. Comme d’habitude, les Merlus débutent le championnat à l’extérieur, à cause du festival interceltique qui monopolise le stade du Moustoir. Les visiteurs n’ont aucune pression, et surtout, ils n’ont rien à perdre face au nouvel ogre du championnat. Lorient entame donc le match tambour battant. Le jeu est bien léché, et les Parisiens semblent débordés. « On les a mis en difficulté dès le début, on les a vraiment bouffés en première période, on s’est créé énormément d’occasions et ça a fini par payer » , se souvient Julien Quercia. L’attaquant lorientais, arrivé en juin pour remplacer Kevin Gameiro, est intenable. « J’étais en pleine confiance, j’avais déjà souvent marqué au Parc de Princes. C’est l’équipe et le stade qui me réussissent le mieux. Contrairement à Marseille par exemple, où ça s’est toujours très mal passé pour moi (rires). »

Dès la 8e minute, il frappe du droit des seize mètres. Le ballon est contré de la main par Mamadou Sakho. L’arbitre ne siffle pas penalty, à tort. Quelques minutes plus, Quercia en fait encore voir de toutes les couleurs à Sakho. Il part dans son dos à toute vitesse et sert Kévin Monnet-Paquet sur un plateau. Malheureusement, KMP manque le cadre, à deux mètres des cages. À la 28e minute, Julien Quercia finit enfin par trouver la faille. Il ouvre le score en reprenant un coup franc parfaitement tiré par Yann Jouffre. « Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était mon premier but pour mon premier match officiel avec Lorient. Avec Yann, qui est devenu un très bon ami depuis, on s’appelle souvent, et ça nous arrive de parler de ce but. Ce but a un peu marqué le début de notre amitié (rires) » , se remémore l’ancien joueur de Sochaux et Auxerre.

Un bébé PSG

La fin de première période est plus compliquée pour les Lorientais. Logiquement, Paris pousse et se crée plusieurs situations chaudes par l’intermédiaire d’un des seuls joueurs offensifs non recrutés cet été-là : Nene. La première fois, son lob sur Audard passe légèrement au-dessus. La deuxième, il trouve Sakho de la tête. Le ballon est sauvé sur sa ligne par Ecuele Manga. Mais au retour des vestiaires, Lorient ne se démonte pas et continue à jouer au foot. « On voulait garder nos fondamentaux, jouer au ballon, le faire tourner… Jamais Christian Gourcuff ne nous aurait dit de reculer. Même si on a un peu plus subi, on a tout fait pour essayer de marquer un autre but. » Finalement, Arnold Mvuemba ne trouvera pas mieux que la barre transversale. Pas grave, les hommes d’Antoine Kombouaré ne reviendront jamais au score.

Il faut dire que la recrue principale du PSG, Javier Pastore, n’avait pas pu être alignée ce soir-là. « Du coup, on n’était pas forcément impressionnés. À part Ménez, ils avaient pioché les meilleurs joueurs de Ligue 1. C’étaient des mecs qu’on connaissait, contre qui on avait déjà joué, finalement. » Le PSG de 2011 était encore un bébé. La preuve, il n’a pas été foutu de remporter le championnat, devancé par Montpellier. Depuis, les investisseurs ont lâché pas mal d’oseille pour ne plus revivre ce genre de mauvaises surprises. « À l’époque, on ne se rendait pas du tout compte que Paris allait devenir ce qu’il est aujourd’hui. On savait qu’ils avaient un gros projet, mais pas à ce point » , s’amuse Quercia. C’est sûr qu’avec Zlatan, Di María, Thiago Silva et Verratti, ça devient plus simple de vaincre ses bêtes noires.

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