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Quand Hugo Lloris, l’adversaire pleure

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Quand Hugo Lloris, l’adversaire pleure

Auteur d'une nouvelle performance gigantesque face à Liverpool (1-1), le gardien lyonnais a envoyé les Gones en huitièmes de finale. Domenech, en tribunes, et Mandanda, devant sa télé, ont compris : Lloris gardera les buts de l'Equipe de France en barrages face à l'Irlande.

Le cerveau de Rafael Benitez va à mille à l’heure et il a sans doute identifié la trilogie symbolique des déboires de Liverpool cette saison : les adducteurs de Gerrard, un putain de ballon rouge qui traîne sur la pelouse et enfin un Hugo Lloris hors norme. Si l’Espagnol peut espérer guérir les maux du premier, ne plus se trouver confronté au deuxième, les dégâts causés aux Reds par le portier de l’Olympique Lyonnais sont eux irrémédiables. A cause de lui, pour l’essentiel, Liverpool regardera probablement la suite de la Ligue des Champions à la télévision. Car tant à Anfield il y a quinze jours que mercredi soir à Gerland, l’ancien Niçois a proprement écœuré les Anglais, qui n’avaient franchement pas besoin de cela, en multipliant les arrêts fuoriclasse, les réflexes qui vont bien et les sorties bien senties.

Malgré la maîtrise globale de Lyon sur les deux matches, ce sont bien les quintuples champions d’Europe qui se sont à chaque fois procuré les meilleures occasions. Mais voilà, ils sont tombés sur un type qui semble indestructible actuellement. Il aura fallu que Ryan Babel déclenche quelque chose qui ressemble bien à la frappe de l’année pour enfin lui faire entendre raison sur la pelouse lyonnaise. Oui, si l’OL peut se permettre le luxe de ne plus songer désormais qu’au numéro de sa casaque en vue des huitièmes (premier ou deuxième du groupe), il le doit définitivement à son ultime rempart.

Un sans faute avec l’OL

Comme à son habitude, Lloris a laissé glisser sur lui l’avalanche de louanges dont tous les observateurs le couvrent depuis cette nouvelle qualification de l’OL, la septième du genre à la suite : « J’ai donné le meilleur de moi-même. On s’est tous transcendés pour obtenir ce point qui nous permet d’être qualifiés. Ce qu’il faut retenir, c’est surtout le résultat et cette égalisation in extremis » . Ok mais faut pas nous la raconter Hugo : t’y as quand même mis du tien un peu plus que les autres pour que les Gones parviennent à un tel résultat. « J’ai été mis à contribution plus que d’habitude. J’ai eu la chance de réaliser quelques arrêts. Il faut savoir que quand on joue un grand d’Europe, on est plus mis à contribution » . En le poussant un peu, il irait presque jusqu’à remercier les Reds de lui avoir permis de briller ainsi.

Pourtant, pour ne remonter que dans un passé récent, on a aussi le souvenir d’une performance XXL au Parc des Princes en Championnat face au Paris-SG (1-1). Et sauf gros changement de dernière minute, le club de la capitale est loin de figurer dans le gotha du continent ou même seulement de la Ligue 1. Tout ça pour dire quoi ? Ben que Lloris n’a pas besoin d’avoir un bataillon de stars face à lui pour se transcender, le gardien rhodanien étant suffisamment rigoureux pour être au taquet quel que soit l’adversaire. D’ailleurs, avec l’OL depuis le début de la saison, on ne voit guère qu’une sortie un peu maladroite face à Sochaux (0-2) pour venir nuancer le bilan par ailleurs sans tache de Lloris.

Plus timoré en bleu

Alors quoi ? L’affaire est entendue et le débat sur la hiérarchie des gardiens en Équipe de France aussi ? Pas si simple. S’il paraît acquis que Lloris, que ce soit par ses performances en Ligue des Champions ou en Championnat, a pris le dessus sur Mandanda, ses sorties bizarres (en C1 face au Real Madrid) et ses choix discutables (c’était quoi ce mur bidon face à Toulouse sur le coup-franc de Sissoko ?), le Gone n’a pas totalement verrouillé le poste chez les Bleus. Certes, il n’a pas toujours été servi par la chance (son expulsion injuste en Serbie), cette réussite qui l’accompagne avec Lyon, mais ceci n’est pas non plus un hasard.

Sous la tunique nationale, Lloris n’a pas affiché la même sérénité qu’à son habitude, ici sa faute de main face à l’Autriche, là quelques sorties aériennes manquées à Belgrade et une poignée de relances au pied douteuses en plusieurs occasions. Une relative fragilité qui pourrait se facturer comptant si, de son côté, Mandanda ne traînait pas sa propre cargaison de boulettes en tout genre. Pour le match en Irlande, le choix ne fait donc guère de doute, Lloris gardera les cages tricolores, Domenech ayant clairement dit que sa décision se ferait sur la valeur du moment. Mais en vue de la Coupe du Monde, les jeux sont loin d’être faits, du moins pas tant que le Lyonnais n’aura pas livré une prestation majeure dans la lignée de ses sorties lyonnaises. A Croke Park, une partie considérable du destin de l’Équipe de France sera donc liée à celui de Lloris.

Brest, capitale des Côtes d’Amour

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