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PSG version QSI : et s’il n’y avait jamais eu d’arrêt Bosman ?

Par Nicolas Jucha
PSG version QSI : et s’il n’y avait jamais eu d’arrêt Bosman ?

Depuis la prise de pouvoir de QSI en 2011, le PSG recrute à prix fort les meilleurs joueurs de la planète football. Une politique qui a réduit drastiquement la proportion de joueurs français sur les feuilles de match, mais qui aurait été impossible avant le 15 décembre 1995 et la mise en application de l'arrêt Bosman. Et si cette décision de justice n'avait jamais été prise, à quoi ressemblerait l'effectif du PSG ?

Le 15 décembre 1995, la cour de justice des Communautés européennes donnait raison au footballeur Jean-Marc Bosman contre le FC Liège. Conséquence, tout club européen voyait tomber la limitation de joueurs originaires du continent dans leurs effectifs, la contrainte ne s’appliquant plus qu’aux extra-européens. Ce qui a rapidement permis à des écuries comme Chelsea ou le PSG d’aligner des formations parfois dépourvues de joueurs nationaux. Et si la CJCE n’avait jamais prononcé l’arrêt Bosman, à quoi ressemblerait le PSG de QSI ?

Avant la saison 1996-1997, qui a vu l’arrêt Bosman avoir sa répercussion majeure sur le monde du football, seuls trois étrangers dit « sélectionnables » étaient autorisés par équipe en vue des matchs de compétitions européennes, certains championnats comme le Calcio italien autorisant quatre joueurs non italiens. Au-delà d’une explosion du nombre de transferts et de leurs indemnités, la décision de justice a profondémement modifié le paysage du football européen, permettant aux championnats les plus dépensiers comme l’Angleterre, l’Italie ou l’Espagne de concentrer les meilleurs joueurs du continent. Sans l’arrêt Bosman, les plans de Leonardo et de QSI auraient donc été profondémement modifiés lors de la prise de pouvoir du Qatar à Paris durant l’été 2011. Sélectionnable pour la Côte d’Ivoire, même Serger Aurier aurait alors été compté parmi les « étrangers » de l’effectif parisien lors des rencontres internationales. D’où la nécessité d’un PSG beaucoup plus francisé…


Gardien : Hugo Lloris

À l’arrivée de QSI, le PSG est bien armé dans les cages : Nicolas Douchez, en fin de contrat, débarque de Rennes pour assumer le statut de numéro 1 et se rapprocher de l’équipe de France en vue de l’Euro 2012. Pour le rôle de numéro 2, Leonardo décide de se reposer sur le pur produit local Alphonse Areola, n’ayant pu arracher Hugo Lloris à l’Olympique lyonnais pour assurer le poste de titulaire. Le gamin pourra se faire la main en Ligue Europa… Mais après une saison décevante sous la coupe d’Antoine Kombouaré, puis Carlo Ancelotti achevée sur une seconde place en championnat, une élimination précoce en Ligue Europa et en coupes, le directeur sportif parisien décide de frapper fort à l’été 2012 : 20 millions d’euros pour l’OL, Hugo Lloris débarque dans la capitale et pousse Douchez sur le banc pendant qu’Areola part en prêt en Ligue 2 pour s’aguerrir…


Défense : Gaël Clichy/Lucas Digne, Thiago Silva, Raphaël Varane (ou Mamadou Sakho), Mathieu Debuchy

Dès l’été 2011, Leonardo estime que le poste d’arrière gauche est l’un des maillons faibles de son PSG. Pour pallier cette carence, il fait le forcing pour débaucher Gaël Clichy à Arsenal, pourtant convoité par Manchester City. Mais à 20 millions pour un joueur qui occupera l’une des trois places d’étrangers dans l’effectif, les Citizens préfèrent se coucher face à l’offre parisienne. Estimant que Tripy Makonda est un peu tendre en guise de doublure, le staff technique parisien décide de repositionner Sylvain Armand à son ancien poste. Douze mois plus tard, Paris claque 15 millions sur l’espoir Lucas Digne et brade Armand à Rennes…

Pour leur défense centrale, les Qataris ont été clairs : « l’ami » Nicolas Sarkozy a recommandé le sosie de son fils, à savoir Philippe Mexès, en fin de contrat à Rome, mais blessé jusqu’à novembre. 600 000 euros net par mois plus tard, le capitaine de l’équipe de France version Laurent Blanc s’engage pour 4 ans et formera la charnière parisienne avec le symbole local Mamadou Sakho. Jusqu’à ce qu’en fin de mercato d’été, Leonardo ne craque pour le prodige lensois Raphaël Varane. 15 millions qui sauvent les finances des Sang et Or et bloque Mexès au rôle de plan B. À l’été 2012, ce dernier sert de monnaie d’échange : 40 millions plus le défenseur blond sont envoyés en offrande au Milan AC qui, en contrepartie, cède son capitaine Thiago Silva à Paris. Pendant ce temps, Zoumana Camara continue d’être l’ambianceur de la vie de groupe…

À droite, Christophe Jallet n’a jamais déçu, enchaîne les matchs et se permet même de ringardiser Gregory van der Wiel lors de la saison 2011-2012. Mais Nasser Al-Khelaïfi se veut clair : un chauve inconnu comme titulaire au PSG, c’est trop « cheap » pour l’image du Qatar. Leonardo veut Daniel Alves, mais devant l’impossibilité de naturaliser le latéral du Barça, il se rabat sur Mathieu Debuchy à l’été 2012, contre un chèque de 10 millions pour Lille.


Milieu : Javier Pastore (ou Ménez), Yohan Cabaye (ou Adrien Rabiot), Blaise Matuidi, Paul Pogba, Antoine Griezmann

Pour son milieu de terrain, Leonardo décide de frapper fort dès l’été 2011 : 43 millions d’euros pour le génie argentin Javier Pastore, tête d’affiche de la première saison du projet QSI. Autour de l’ancien esthète de Palerme, décalé milieu offensif gauche, le PSG est obligé de recruter français : Blaise Matuidi, Jérémy Ménez et enfin Rio Mavuba pour assumer le rôle de sentinelle devant la défense. Après une première saison mitigée et l’arrivée dans le groupe pro du prometteur Adrien Rabiot, Leonardo réussit l’un de ses plus beaux coups de directeur sportif en recrutant Paul Pogba, en fin de contrat à Manchester United, au nez et à la barbe de la Juventus Turin. Avec un entrejeu Cabaye-Matuidi-Pogba, le PSG de Carlo Ancelotti s’apprête à marcher sur l’Europe. Seul manque parisien : avoir un joueur de couloir supplémentaire pour concurrencer Pastore (à gauche) et Ménez (à droite), les produits de la formation Bahebeck et Coman se révélant encore un peu trop inexpérimentés. À l’été 2013, pour 25 millions, Paris met donc la main sur Antoine Griezmann, qui s’apprête à pourrir la vie de Jérémy Ménez et à marcher sur les défenseurs de Ligue 1.


Attaque : Zlatan Ibrahimović (Kevin Gameiro)

Le transfert de Kevin Gameiro acté avant son arrivée, Leonard se soucie peu de sa ligne d’attaque lors de la saison 2011-2012. Avec l’ancien Lorientais, Guillaume Hoarau et éventuellement Jérémy Ménez, le PSG ne semble pas dans le besoin, mais la déconvenue en Ligue 1 change la donne, et le directeur sportif parisien a une consigne claire : recruter du lourd devant. Zlatan Ibrahimović débarque, pousse Guillaume Hoarau en Chine et Kevin Gameiro sur le banc. Une répartition des rôles qui fonctionne, mais qui, avec l’âge avancé de Zlatan, oblige le PSG à chercher un nouveau fer de lance en attaque… Dans le viseur, un gros poisson étranger ou une solution made in France type Alexandre Lacazette…

L’équipe type : Lloris-Clichy, Thiago Silva, Varane, Debuchy-Cabaye, Matuidi, Pogba, Pastore, Griezmann-Ibrahimović

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