PSG/OM – Les Notes
« Marcel, Marcel on t'enc... ». On en est toujours à se demander qui est ce fameux Marcel, il semblerait toutefois qu'il ait su remercier ses admirateurs de leur affection. Des chants fraternels, des messages cordiaux, de grandes bougies rouges, un beau dimanche de retrouvailles quoi. Voici pour le théâtre, mais quid des acteurs ?
Paris Saint-Germain
Landreau, 3 : Les Marseillais ont visé ses petits filets à deux reprises, ça a fait deux buts. Si l’on rajoute le cuissot de Baky Koné, ça fait beaucoup.
Armand, 3 : Flâne tranquillement dans la surface sur le coup franc de Zenden et permet à Koné d’y vagabonder sans être hors-jeu sur le second but olympien.
Ceara, 2 : Ce(r)arien. Si Paris se qualifie en Champions, Torres, Messi et consorts devraient animer le carnaval.
Camara, 0 : Déception côté toulousain, il ne jouera pas au Stadium dimanche prochain. A l’aller, il avait pourtant gratifié le Parc d’un CSC pas piqué des hannetons.
Sakho, 6 : Sakeur. Il aura transcendé le parc. Un doublé tant technique que tactique, blessure de Brandao et Koné.
Makélélé, 2 : Il déclarait admirer Cana pour son activité et son capitanat. Ce n’était pas pour faire joli dans la presse, dans l’entrejeu, il n’a fait qu’admirer l’Albanais.
Clément 5 : Le fils spirituel du coach aura fait le taf. Paulo Junior s’est battu, mais… tout seul.
Rothen, 1 : Aussi vif et habile qu’un bouquetin estropié à la patte gauche, Johnny Rothen aura prodigué quelques centres venus d’ailleurs… et partis nulle part.
Sessegnon, 8 : A brillé par son absence et démontré que sans rillettes, on digère moins bien la bouillabaisse.
Luyindula, 3 : Un mec bien. Il n’aura pas voulu profiter de l’absence de Sessegnon pour se mettre en valeur.
Hoarau, 2 : Les 70 membres du PSG Club île de la Réunion ayant fait les 10 000 km ont profité d’un temps clément ce week-end à Paris.
Giuly, 6 : La Vespa romaine fut la seule à enfumer les ruelles phocéennes. Son but et sa reprise de volée n’auront suffi à enrhumer les Olympiens.
Olympique de Marseille
Mandanda, 6 : Des retrouvailles avec Hoarau, quelques éloges issus des travées parisiennes sur ses dégagements. Jamie Foxx a passé une soirée sympa, entre potes.
Mears, 3 : Un sprint à la Asafa et puis s’en va. Ça va finir par se voir, l’Anglo-Jamaïcain n’a pas le niveau.
Civelli, 6 : Du grand Renato… plus grand que Hoarau tout du moins.
Hilton, 6 : Hilton a toujours aimé Paris. Hier il a pris goût aux samoussas, carri et autres bonbons piment, il serait sur le point d’ouvrir une cantine créole suite à son premier rendez-vous avec le natif de Saint-Louis.
Taiwo, 5 : L’OM s’était offert le Nigérian pour remplacer Lizarazu. Taye, solide sur ses appuis, tient sa place… au moins aussi bien que le surfeur sur le plateau de canal.
Cana, 8 : Cana (Bitch) a tenu avec prestance son role de Judas, l’arrière-garde parisienne lui a offert son premier but en L1 cette saison. Le Parc aura d’ailleurs salué sa prestation à sa convenance.
Cheyrou, 7 : Chez lui. Ben a animé la soirée, passes avisées, dribbles aiguisés en guise de pétards et serpentins. Pour une fois, il a raté moins de vingt relances…
Zenden, 9 : Boudewijn a rappelé qu’il avait fait ses classes au Barça, à Chelsea ou encore à Liverpool. Le Parc pour tableau noir et sens tactique en guise de craie, il a expliqué ce qu’était un classico.
Koné, 7 : Avant d’avoir été passeur pour Cana, il a démontré une parfaite maîtrise de son genou gauche duquel il fusilla l’ancien international Mickael Landreau.
Valbuena, 6 : S’est cru à Anfield un peu trop souvent. Au-delà de ça, il a joué le rôle qu’un certain Béninois aurait du tenir côté parisien.
Brandao, 8 : Vincent Mac Doom a été meilleur de la tête que son homologue réunionnais. Il a dribblé, talonné, transmis intelligemment, filé quelques coups d’épaule, on n’est pas triple champion d’Ukraine pour rien.
Ben Arfa (NN) – Désolé Hatem, la vengeance est un plat qui se mange froid, même en Belgique.
Gerets (9) – L’homme qui a inscrit Zenden titulaire sur la feuille de match et qui a compris que son équipe n’était pas Barcelone. Conséquences, Kaboré et M’Bami entrés à l’heure du décrassage.
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