PSG-OL (1-1) : Le PSG bute sur Hugo Boss…
Un PSG conquérant et bien organisé a surclassé un Lyon grippé. Comme souvent, le score ne reflète pas la leçon, la faute à un match énorme de Hugo Lloris et un hors-jeu de Gomis... 1-1, et une semaine de regrets pour le PSG...
Bis repetita pour le PSG. Dominateurs à Monaco, les Parisiens sont repartis du Rocher avec une défaite 2-0 le week-end dernier. Et ce soir, Paris pourra longtemps ressasser la petite dizaine d’occasions que les hommes de Kombouaré ont vendangées allègrement.
Retour à 21h. Privé de Sessegnon et Erding, le PSG s’affiche en 442 avec Christophe Jallet en ailier droit et Giuly en pointe. En face, Puel propose Lisandro au front avec dix joueurs derrière. Du coup, les Parisiens sont les premiers en action. Et seront même les seuls à jouer pendant près d’une heure. Ça faisait clairement un bail qu’on n’avait pas vu les Franciliens déployer un tel jeu. Vertical, horizontal, des centres, des remises, des passes en profondeur, des triangles, des têtes, des reprises… le Parc a su apprécier. Sauf que. Bah sauf qu’en face, il y avait Hugo Lloris. Demandez à Clément, à Ceara, à Hoarau, à Jallet, à Giuly et compagnie ce qu’ils ont pensé du match du gardien de l’Equipe de France pour voir.
L’ancien Niçois était ce soir sur tous les ballons et a fait montre de toute la panoplie du portier des années 2000 et un peu plus encore. Détentes, réflexes, prises de balle, le tout avec la vitesse d’exécution, l’explosivité et la concentration que ça demande. Alors évidemment, Lloris n’est pas un mur au sens propre du terme. Ce n’est qu’un homme et parfois il craque. Comme à la 29e minute. Parfaitement lancé par Ceara (bon match de l’évangéliste by the way), Giuly se retrouve seul face à Hugo Boss, qui remporte son duel. Mais Super Ludo ne lâche pas le steak, et centre dans la foulée sur Luyindula qui remet en retrait de la tête pour la remise en talonnade (si, si!) de Clément. Hoarau sait ce qu’il lui reste à faire, il frappe pied gauche, trop croisé… mais Giuly est là, et comme la saison passée, il ouvre le score. Un avantage logique, tant les Bleu et Rouge ont été rigoureux, disciplinés, organisés et tous les synonymes de l’ordre qui existent… Perdu, l’OL remet son destin entre les paumes de Hugo Délire.
Même en seconde période, alors que Puel a fait rentrer Gomis pour épauler Lisandro, le PSG s’est procuré les plus belles opportunités. A force de trembler devant le but adverse, les locaux redonnent un peu de confiance à leurs invités. Les Lyonnais s’offrent un premier temps fort à l’heure de jeu. Le PSG ne plie pas et reprend vite le chemin de la surface du Rhône. Mais l’histoire est connue, même si elle est cruelle. Quand on ne fait pas le break, on se fait braquer. Comme à Monaco, le PSG va donner ses fesses à quelques minutes du coup de sifflet final. Coup d’accélérateur des Rhodaniens, le seul : centre de Cissokho, déviation de Lisandro de la tête pour le pied de Gomis. Égalisation, 1-1. Hic, la moitié du corps de la Panthère est hors-jeu… Tout le monde a alors en tête la fin de match en Principauté, et il s’en faut de peu à la 91e minute pour que Gomis n’inscrive le même pion que Nênê, mais cette fois, même difficilement, Coupet s’en sort.
Voilà, Paris a livré deux prestations convaincantes en deux rencontres, mais le PSG n’a pris qu’un point et encaissé trois buts, et n’en a surtout marqué qu’un seul. Reviens Erding, et vite ! Les Kombouaré’s Boyz redescendent à la 7e place, alors que l’OL remonte à la seconde place. Merci qui ? Merci Lloris. Une fois encore…
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