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PSG : et maintenant, do bigger

Par Maxime Brigand
PSG : et maintenant, do bigger

En position de force après sa victoire de l’aller à Old Trafford (0-2), le PSG retrouve Manchester United mercredi soir pour un huitième de finale retour avant lequel toute idée de peur a été effacée par l’ensemble de la délégation parisienne.

Le match d’une saison n’est pas un cliché : c’est la seule définition possible d’un moment comme ça, d’une nuit où tout peut basculer d’un côté comme d’un autre. À une différence près : en allant s’imposer à Old Trafford lors de la manche aller (0-2), le 12 février dernier, le PSG semble s’être évité un soir de vertige et s’est offert le droit d’un retour, au Parc, où le calme et la maîtrise seront les premiers convoqués. Titillé sur le sujet samedi, sur une estrade de D’Ornano, où les Parisiens sont allés tamponner un cinquième succès consécutif post-huitième de finale aller, Thomas Tuchel n’avait pas dit autre chose : « La peur ? C’est dans la tête seulement. Certains des gars ici ont joué contre Barcelone. Cette chose est arrivée, cela peut toujours arriver de gagner et perdre ensuite, mais c’est le sport, c’est absolument normal. Je ne peux que répéter que le défi aujourd’hui est de rester calme et d’être concentré sur notre objectif. » C’est tout ? Non, le technicien allemand avait également saisi l’instant pour recentrer le curseur entre les membres du club qui « disent de penser à Barcelone » et ceux qui préfèrent dire que « sans Pogba, ça ira » . « C’est la mi-temps du match, et rien n’est encore décidé. On doit jouer deux matchs de grande qualité pour se qualifier » , concluait alors Tuchel avant de filer sur un sourire, confiant. Mardi soir, il a foncé dans le même sens.

« Dans le football, vous ne pouvez pas avoir peur »

Parti de là, il est possible d’aborder ce PSG-Manchester United par plusieurs aspects : l’état dans lequel les Mancuniens vont se présenter au Parc mercredi soir, amputés d’une montagne de noms (Pogba, Herrera, Lingard, Matić, Jones, Valencia, Mata, Martial, Sánchez…) et armés de quelques jeunes produits ; l’attente à laquelle fait face Kylian Mbappé, buteur à l’aller et six fois de plus depuis ; le passé d’un PSG qui a plus souvent tout perdu que tout gagné dans les cols de C1. De fait, on se dit quand même que, cette fois, l’affaire est presque pliée et que voir les Parisiens se faire retourner auraient quelque chose d’au moins aussi dramatique que l’élimination de Barcelone, en 2017. Mais pourquoi vendre cette peur ? Il faut avoir confiance en ces types et écouter Dani Alves, venu broder un cadre à la chose ces dernières heures : « Dans le football, vous ne pouvez pas avoir peur. Dans la vie, si les objectifs ne sont pas atteints, c’est à cause de la peur. Il ne faut jamais avoir peur, il faut du respect, car Manchester United est une équipe historique qui connaît la Ligue des champions.(…)Il ne faut pas jouer avec ce résultat, mais faire un résultat : c’est la seule façon pour nous d’atteindre notre objectif. » Le PSG ne le fera qu’en jouant, car il ne sait faire que ça : c’est ce qu’avait raconté la manche aller, à Manchester, grâce à un plan de jeu parfait qui avait réussi à anesthésier MU une fois que les hommes de Tuchel avaient trouvé leur équilibre.

Garder le « contrôle »

Par équilibre, entendre « contrôle » : la quête permanente de Thomas Tuchel depuis son arrivée sur le banc parisien. Comment le faire ? « Avec notre structure » , glissait l’Allemand après l’aller. « Je leur ai dit que ce n’était pas nécessaire de forcer le jeu, que la solution arriverait. » À Old Trafford, Manchester United n’avait jamais réussi à empiler les vagues offensives, Paul Pogba étant parfaitement bloqué par Marquinhos, et avait peiné à s’insérer dans la surface parisienne. Paris avait réussi son match grâce à un enchaînement de séquences de possession dans le camp adverse et il y a fort à parier que Tuchel s’avance vers ce huitième retour avec le même désir, surtout face à un United aussi inexpérimenté : mercredi soir, Solskjær devrait aligner un milieu McTominay-Dalot-Pereira-Fred (8 matchs de C1 combinés pour les trois premiers, 33 pour le Brésilien). « Tout peut arriver, nous pouvons le faire, a malgré tout assuré, combatif, le coach norvégien mardi soir. Nous avons besoin d’un bon plan : nous devons marquer le premier but et ensuite, tout peut arriver. » Pour une raison simple : depuis l’arrivée de Solskjær, Manchester United est à 100% de victoires à l’extérieur (dont des déplacements à Tottenham, Arsenal et Chelsea) et ce club connaît les moindres recoins du labyrinthe qu’est la Ligue des champions. Et alors ? Ce matin, rien dans les attitudes et les discours, même les sous-titres, ne laisse pourtant penser que le PSG laissera son adversaire du jour trouver la moindre issue à ce casse-tête. Le décor est là, la mission reprend, mais l’heure est venue de changer pour de bon l’étiquette : plus de dream bigger, juste un gros do bigger.

Enfin un retour gagnant?
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