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PSG-Barcelone : comme on se retrouve
L'euphorie du tirage a rapidement laissé place à un soupir. Oui, ce sera Barcelone pour le PSG, encore une fois. En position d'outsider, le PSG devra se surpasser pour espérer accomplir son rêve de grandeur.
L’adversaire : FC Barcelone
Jeudi, en conférence de presse, Laurent Blanc n’a pas caché son plus grand souhait : « J’aimerais bien éviter trois équipes. Je suis sûr que vous allez les trouver sans problème. » Or, pas besoin d’être médium pour comprendre que le Barça faisait partie du lot. Aujourd’hui, plus besoin de présenter le Barça, surtout aux fans du PSG. Malgré deux dernières années plutôt galères en coulisses – « Neymargate » , interdiction de transferts, démission du président – et moins fructueuses sur le terrain – encore que, le titre en Liga s’est joué à un but de Godín – le Barça revient cette année comme une balle sur le devant de la scène. Leaders en Liga avant le Clásico, qualifiés pour la finale de la Coupe du Roi et auteurs d’une double démonstration face à Manchester City en huitièmes, les Blaugrana réalisent pour l’instant une saison de très haute facture. Qu’on se le dise, la machine de guerre est de retour.
Les clés du match
Bien sûr, tous les adversaires du Barça le savent, il faudra d’abord et avant tout livrer une prestation défensive de très haut niveau face aux trois extraterrestres qui composent l’attaque blaugrana, et se montrer ultra réaliste sur les opportunités que le PSG se procurera. La base. Contre Chelsea, le PSG avait pu profiter du fait que les Blues ont laissé les Parisiens faire le jeu, ou au moins avoir le monopole du ballon, même à 11 contre 10. Une configuration idéale pour les hommes de Laurent Blanc. Clairement, cela ne devrait pas être le cas face à Barcelone, amoureux de la conservation de balle. Autre élément important : les suspensions. Côté blaugrana, Daniel Alves manquera l’aller, tandis que le PSG sera privé d’Ibrahimović et de Marco Verratti. Mais surtout de Serge Aurier, tombé pour l’honneur. Un vrai coup dur.
La décla
« La dernière fois, il nous a manqué peu de choses pour nous qualifier. Comme contre Chelsea, ce sera une revanche. » Olivier Létang en mode guerrier.
Les précédents
Dans l’histoire récente du club francilien, le PSG et le Barça ont déjà croisé le fer plus que de raison. Pour ses retrouvailles avec la Ligue des champions, en 2012-2013, le PSG était tombé, avec les honneurs et en raison de la règle du but à l’éxtérieur, en quarts de finale de la compétition au terme d’une double confrontation de très haut niveau (2-2, 1-1). Cette saison, en poules, les Parisiens avaient d’abord réalisé un petit exploit en battant les Blaugrana à domicile (3-2) avant de s’incliner au Camp Nou (3-1). Quoi qu’il en soit, si l’on en croit les précédents affrontements, le duel PSG-Barça promet toujours du spectacle. Et c’est bien là l’essentiel.
Le truc qui sape le moral
1 mètre 69, cinq lettres au dos du maillot, et un numéro 10. En 2015, Lionel Messi fait vraiment flipper. Au point que l’on se demande s’il n’évolue pas aujourd’hui à son meilleur niveau. Depuis le premier janvier, le petit Argentin a déjà inscrit 20 buts (!) et délivré 13 passes décisives. Des statistiques qui donnent envie de pleurer.
La bonne nouvelle
1 mètre 89, neuf lettres au dos du maillot et un numéro 1. S’il y a une seule faille à exploiter dans ce Barça, c’est bien Marc-André ter Stegen. Constamment aligné en Ligue des champions, dans le cadre du turnover des gardiens instauré par Luis Enrique, l’Allemand, bien que décisif en huitièmes sur le penalty d’Agüero, semble être le moins serein des onze alignés sur la pelouse. Reste plus qu’à espérer une boulette, ou au moins, une sortie aux fraises, comme celle qui avait amené au but de Marco Verratti en début d’année au Parc des Princes.
Le surnom à la con
– Le Qatarico, évidemment.
Par Paul Piquard