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Prix Puskás : And the winner is…
Par Antoine Donnarieix
4 minutes
Pour 2016, le Malaisien Mohd Faiz Subri récolte donc le précieux prix Puskás, pour son coup franc lointain tiré avec un effet « corner ». Cependant, d’autres golazo auraient pu être sélectionnés comme « le plus beau ».
Le vainqueur
Mohd Faiz Subri, 16 février 2016, FA Pinang-Pahang Le grand gagnant est donc un Malaisien de vingt-neuf ans, qui frappe ses coups francs de l’exter’ pour leur donner un effet mi-Roberto Carlos contre les Bleus en 1997 à Gerland, mi-ballon de plage.
Les finalistes
Daniuska Rodríguez, 14 mars 2016, Venezuela-Colombie Le milieu de terrain de l’équipe nationale féminine des U17 du Venezuela ne sera pas la première femme de l’histoire à remporter le trophée, attribué depuis 2009. Malgré tout, son numéro face aux Cafeteras lui permet d’égaler la prestation de Mélanie Roche comme première dauphine deux ans plus tôt. Un lot de consolation doublé d’un joli coup de pub.
Marlone, 21 avril 2016, Corinthians-Cobresal Une action collective démarrée depuis la propre moitié de terrain des Corinthians, des redoublements de passes en une touche pour donner de la vitesse au jeu, un débordement côté droit et, pour finir, un contrôle poitrine dans le ciel de São Paulo suivi d’une reprise acrobatique à la Olive et Tom. Bref, du joga bonitocomme on l’aime. Ce soir-là, Marlone avait décidé de mettre la cerise sur le gâteau Timão. Tudo bem !
Les éliminés du premier tour
Mario Gaspar, 13 novembre 2015, Espagne-Angleterre Voici la preuve vivante qu’un arrière droit peut réaliser des prouesses techniques incroyables. Contre les Three Lions en match amical, Mario Gaspar réalise la gestuelle aérienne parfaite sur cette passe en profondeur de Cesc Fàbregas. Même dans une rencontre sans enjeu, le plaisir d’offrir est toujours le même pour Gaspar. En même temps, quand on possède un nom de roi mage, il faut faire des cadeaux.
Hlompho Kekana, 26 mars 2016, Cameroun-Afrique du Sud Personne ne connaît son blase en Europe, mais l’Afrique considère Hlompho Kekana comme un surhomme depuis cette opposition face aux Lions indomptables. La raison ? Un tir au-delà de la ligne médiane, que le milieu des Mamelodi Sundowns catapulte dans la cage adverse. Sa mélodie à lui, c’est plutôt du hard rock que du classique. Costaud.
Lionel Messi, 21 juin 2016, USA-Argentine Une fois de plus, le quintuple Ballon d’or ne décroche pas le prix du plus beau but décerné par la FIFA cette année. Rageant, après sa seconde place obtenue l’an passé avec son but venu tout droit du cosmos contre Bilbao, en finale de Coupe du Roi qui plus est. Pourtant, le meilleur joueur du monde continue de régaler les fans, et ce coup franc face aux USA lors de la dernière Copa América en est la preuve. Une putain de preuve.
Neymar, 8 novembre 2015, FC Barcelone-Villarreal Pas loin du Père, il y a le Fils. Toujours prêt à apprendre de son aîné pour devenir le futur meilleur joueur de la planète, Neymar da Silva Santos Junior s’est fait plaisir sur les dribbles cette année, mais aussi sur les buts. Celui-ci est le symbole de ses principales forces : accélération, technique, vivacité, précision. En bonne victime expiatoire, Alphonse Areola peut flipper à l’idée de retrouver son bourreau le mois prochain en C1…
Saúl Ñíguez, 27 avril 2016, Atlético de Madrid-Bayern Munich Dans une demi-finale aller de Ligue des champions, il est nécessaire de gérer la pression. Et, si possible, d’avoir des jambes de feu. Ça tombe bien car, cette fois-ci, Saúl Ñíguez avait les deux. Six joueurs du Bayern éliminés au total, un modèle de perforation, d’agilité et de frappe chirurgicale. En cas de besoin, mieux vaut appeler Saúl.
Hal Robson-Kanu, 1er juillet 2016, Belgique-Pays de Galles Comment dit-on « prendre le Diable rouge par les cornes » en gallois ? Réponse : « Hal Robson-Kanu » . Héros national, l’attaquant laissé libre par Reading, vit un conte de fée à la suite de son séjour en France, puisque West Bromwich Albion l’embauche dans la foulée pour rallier la Premier League. Le reste ? Peu importe. Son année 2016 se résume en un dribble.
Simon Skraab, 31 octobre 2015, Gefle-Åtvidabergs FF Avant la hype Olivier Giroud, il y avait Simon Skraab. Si le nom est moins évocateur et la distance face au but amoindrie, il n’en reste pas moins que le Finlandais a envoyé un coup du scorpion dans la lucarne adverse. Scandinavie oblige, la joie et la ferveur au stade restent assez retenues. On met même la main devant la bouche pour célébrer son but, s’il vous plaît.
Les oubliés
Kevin-Prince Boateng, 23 octobre 2016, Villarreal-Las Palmas Comment est-il possible d’oublier ce but dans la lignée du film Shaolin Soccer ?
Radja Nainggolan, 1er juillet 2016, Belgique-Pays de Galles Si la Belgique était passée, on parlerait beaucoup moins de Robson-Kanu.
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Dimitri Ulyanov, 26 août 2016, Avanguard-Ternopili Encore un golazo ascendant scorpion.
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Diego Perotti, 24 novembre 2016, AS Rome-Viktoria Plzeň Même si c’est avec un brin de chance…
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Aritz Aduriz, 18 février 2016, Olympique de Marseille-Athletic Bilbao Douche basque pour l’OM.
Dimitri Payet, France-Roumanie, 10 juin 2016 Avec une pointe de patriotisme.
Oscarine Masuluke, 29 novembre 2016, Baroka FC-Orlando Pirates Après ça, un gardien devrait obligatoirement tirer sa révérence. Ou changer de poste.
Mesut Özil, 1er novembre 2016, Ludogorets Razgrad-Arsenal Game over.
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