Présentation 34e journée de L1
Ça y est. Nous y sommes. Le money time est arrivé. C'est le moment, c'est l'instant. Ça va bisquer, ça va jouir. Ça va marquer sur le buzzer à la bordelaise, cartonner à la phocéenne, patauger à la stéphanoise. Certains effectifs jouent leur place sur le calendrier Panini, d'autres ont déjà rangé leurs affaires dans la soute et guettent la tournée estivale. En 1934, Paco Rabanne voyait le jour, lors de cette 34e journée, certains effectifs pourraient quant à eux, expirer dans leur lutte, qu'elle soit pour le titre, l'Europe ou le maintien. Amateurs de L1, soyez disposés à éructer de plaisir. Cinq journées, quinze points à prendre, autant à perdre. A vos marques, prêts, bandez !
Samedi 2 mai
19h:
Valenciennes – Lyon
Le Darch sera absent. Juninho a également décliné l’invitation. Comme ça, on est quitte. Les deux équipes n’ont plus gagné depuis le 4 avril. A Gerland, les Valenciennois avaient tenu les Gones en échec. Du côté de Nungesser, les Lyonnais, le postérieur entre la course au titre et une relégation dans les méandres de la course à l’Europe, devraient servir une toute autre limonade à leur hôte d’un soir.
Lorient – Lille
Merlus et Dogues n’ont pas réussi à se départager lors des quatre dernières rencontres les opposant et ont successivement laissé Brandao et sa clique ramasser les points dans leur enceinte (1-2), ces deux dernières semaines. Plouf-plouf, Chou-fleur et autres chi-fou-mi, à un moment, va falloir se décider, se sortir les doigts et prendre les points.
Grenoble – Nice
Potée muroise VS daube provençale. 300 bornes et six points séparent les deux équipes, qui vont pouvoir se distraire (à défaut de nous réjouir) une petite heure et demie avant de reprendre les insipides séances d’entraînement. Antonetti veut « s’accrocher à la 8e place » . Bazdarevic préfère « terminer onzième plutôt que seizième » . Ambition quand tu nous tiens.
Monaco – Auxerre
Le choc du milieu de tableau. Le 9e accueille le 10e. Autant de spectateurs que de téléspectateurs, dans le stade hôte des Supercoupes d’Europe. A l’aller, les Monégasques étaient allés s’imposer à l’Abbé Deschamps sur le score de 1-0. On le dit, on le répète, le vintage est toujours aussi hype. Une grande affiche… fin 90’s.
Saint-Étienne – Nancy
Platini revival. Aidés par trois succès consécutifs, les Mosellans tentent de s’esquiver discrètement de la zone d’embarquement pour la seconde div’, tandis que les Ligériens ne parviennent à s’extirper dudit terminal. Le 30 novembre, Les Nancéens avaient subi le courroux de Steph ‘, revenus de Marcel Picquot avec les trois points dans leur escarcelle. A Geoffroy Guichard, on risque de ne pas assister exactement au même cirque.
Caen – Le Mans
Andouille de vire contre chapon aux pommes. Caen n’a toujours pas gagné dans son antre depuis la dinde, les marrons et la buchette de noël. Les Normands, lanterne rouge du classement officiel, voient s’avancer des Manceaux, qui, anxieux de devoir achever leur saison sans passion au sein du ventre flasque du classement, ont su s’incliner avec talent contre l’ASM, la semaine dernière.
21h :
Marseille – Toulouse
Gerets a déjà une babouche en Arabie Saoudite, ses joueurs, trois phalanges sur le trophée. L’OM n’a toujours pas perdu de match en L1 depuis le réveillon. Les Toulousains entament l’ascension qui les verra affronter Marseille, Lille, et Lyon, avant le terme du championnat. Les uns pourraient dire bonjour au titre et les autres, bonsoir à la Champions.
(Présentation à venir)
Dimanche 3 mai
17h :
PSG – Rennes
Le vestiaire parisien devrait afficher complet. Manque Sammy tout de même, et ce n’est pas négligeable. Côté Rennais, à noter les traditionnelles absences de Mangane et de Briand. Les quatre dernières soirées ayant donné l’occasion aux deux équipes de se claquer la bise sur un terrain avaient vu les Parisiens payer l’addition. Ce dimanche, les Bretons risquent d’être moins à leur avantage et plus au stade de France où ils accorderont une attention supérieure à leurs potes guingampais d’ici une semaine.
(Présentation à venir)
Nantes – Le Havre
La future affiche du lundi soir. A l’aller, les Nantais étaient revenus les bras en « V » de Jules Deschaseaux. Les Havrais, aujourd’hui en roue libre, s’impatientent de retrouver la L2, Vikash et ses roupies indiennes, tandis que les Canaris semblent également tentés par un come back dans un championnat un tantinet moins âpre et technique. Les deux équipes, capables du plus médiocre comme du pire, s’apprêtent à offrir un bonheur sans réserve.
Bordeaux – Sochaux
Les Aquitains restent sur six victoires consécutives en championnat. Les Franc-Comtois, quant à eux, ne se sont pas goinfrés à l’extérieur cette saison. Huit points et une victoire dans la glacière lors des sorties outre-Doubs. La course au titre devrait ainsi se poursuivre sereinement. Contre-argument de poids : pas emmerdé par la moindre logique sportive, Gillot pense « faire un coup » en Gironde. Foutue grippe porcine …
(Présentation à venir)
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