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Pourquoi Liverpool va se qualifier pour les huitièmes de finale

Par Gaspard Manet
5 minutes
Pourquoi Liverpool va se qualifier pour les huitièmes de finale

Malgré une phase de poules plutôt médiocre, Liverpool a la possibilité de tout se faire pardonner ce soir, dans la finale du groupe B qui l'oppose à Bâle. Troisièmes du groupe, juste derrière les Suisses, les Reds sont condamnés à gagner s'ils veulent voir les 8es de finale. Et ils vont le faire. Voilà pourquoi, en cinq raisons.


Parce qu’il faut sauver Brendan Rodgers

Après une belle saison 2008-2009 qu’ils terminent à la deuxième place, les Reds dégringolent : 7es en 2010, 6es en 2011 et 8es en 2012. Bref, Gerrard et sa bande sont à bout de souffle. Après les échecs de Roy Hodgson et Kenny Dalglish pour redresser le navire, Brendan Rodgers est appelé pour reprendre la barre. C’est donc dans ce contexte de crise que le Nord-Irlandais découvre le banc de touche de Liverpool, à l’été 2012. Si sa première saison est mitigée, le club terminant à une triste 8e place, l’ancien coach de Swansea commence toutefois à redonner peu à peu un véritable style de jeu aux Reds. C’est d’ailleurs ce que vient confirmer sa deuxième année sur le banc. Avec une attaque de feu, Liverpool devient une véritable machine de guerre, jouant même le haut du tableau. S’ils ratent le titre à une glissade près, la saison de Rodgers et ses hommes est une franche réussite : une deuxième place et une qualification pour la Ligue des champions, une première depuis cinq ans. Malheureusement, depuis le début de l’exercice 2014-2015, les Reds sont retombés dans leurs travers, végétant dans le milieu de tableau et galérant en LdC. Alors forcément, Rodgers se retrouve en danger, lui qui était pourtant considéré comme un héros il y a encore quelques mois. Et c’est pour ça, pour sauver la peau de leur entraîneur, que les Reds vont gagner ce soir. Car, après tout, c’est grâce à lui s’ils sont là aujourd’hui.


Parce qu’Anfield, forcément

Depuis le début de saison, on ne peut pas dire que le public d’Anfield soit particulièrement gâté. En huit matchs disputés dans son antre, en championnat, Liverpool n’a inscrit que sept petits buts. Pas beaucoup, il est vrai. Pourtant, s’il y a un endroit où les Reds peuvent se sublimer, c’est bien Anfield. Portés par l’enthousiasme de leurs supporters, les hommes de Rodgers auront un atout de poids pour aller chercher leur qualification. Pour faire plaisir à son public, qui n’a plus connu un huitième de finale de Ligue des champions depuis février 2009, Liverpool se doit de battre Bâle. En tout cas, n’en doutez pas, les quelque 45 000 spectateurs présents ce soir rempliront, comme toujours, leur job de 12e homme. Dans un stade qui sera plein, comme d’habitude, les hommes en rouge ne marcheront pas seuls. Ou ne courront pas seuls, même.


Parce que Mario Balotelli va enfin briller

Pas la peine de se voiler la face : oui, Mario Balotelli a complètement foiré sa première partie de saison à Liverpool. Débarqué sur les bords de la Mersey cet été en provenance du Milan AC, l’Italien n’a toujours pas réussi à conquérir le cœur des supporters liverpuldiens. Et pour cause, depuis son arrivée, Super Mario n’a inscrit que deux malheureux buts avec le maillot rouge sur les épaules. Un bien maigre bilan pour un joueur présenté comme le remplaçant de l’immense Luis Suárez. Critiqué par ses propres supporters, annoncé partant au prochain mercato par la presse britannique, Balotelli est dos au mur. Pourtant, tout le monde le sait, l’ancien Citizen a du talent dans les pompes. Un talent qu’il distille avec parcimonie, certes, mais un talent quand même. Finalement, comme tous les vrais génies, Mario est irrégulier, nonchalant, agaçant, mais génial. D’ailleurs, ce soir, et malgré une blessure qui le tient hors des terrains depuis un mois, SuperMario va bouffer un champignon, prendre une étoile magique pour être invincible et prouver qu’il est encore capable de coups d’éclat. Car il est comme ça, Balo. Il aime briller dans les moments importants. Et peut-être même que l’on aura droit à une célébration folle, façon demi-finale de l’Euro 2012.


Parce que les Reds l’ont déjà fait

Saison 2004-2005. Liverpool se qualifie pour la phase finale de la Ligue des champions en éliminant le Grazer AK au troisième tour préliminaire (victoire 2-0 à l’aller et défaite 1-0 au retour). Les Reds se retrouvent alors dans le groupe A, en compagnie de Monaco, l’Olympiakos et le Deportivo La Corogne. Après cinq journées, Liverpool est troisième du groupe, avec sept points au compteur, juste derrière l’Olympiakos qui devance le club anglais de trois longueurs. Hasard du calendrier, les Reds reçoivent les Grecs pour la dernière journée. La donne est simple : la victoire ou l’élimination. Et le jour J, ça débute plutôt mal, puisqu’à la mi-temps de cette « finale » du groupe, Liverpool est mené 1-0. En seconde période, les joueurs de Benítez arrivent toutefois à renverser la situation. Sinama-Pongolle égalise dès le retour des vestiaires, avant que Neil Mellor ne vienne donner l’avantage aux siens à la 80e minute de jeu. Six minutes plus tard, Steven Gerrard viendra même ajouter un troisième but pour définitivement sceller la victoire. Un succès 3-1 synonyme alors de qualification pour les huitièmes. La suite de l’histoire, tout le monde la connaît. Elle s’est écrite un soir de mai, à Istanbul. Et il paraîtrait que l’histoire tend souvent à se répéter…


Parce que Steven Gerrard

25 ans. Voilà maintenant 25 ans que Gerrard est un joueur de Liverpool. En équipe première depuis seize ans, Steve n’a pas connu d’autre amour dans sa vie que le LFC. À maintenant 34 ans, l’emblématique capitaine des Reds sait que sa carrière touche à sa fin, c’est inéluctable. Son contrat avec le club de son cœur arrive d’ailleurs à son terme à la fin de la saison, et si une prolongation lui a été proposée par les dirigeants, on ne sait pas, pour l’instant, si le milieu de terrain va décider ou non de continuer l’aventure. En plus, même en cas de prolongation, Liverpool, actuel 9e de Premier League, ne semble pas en mesure de disputer la Ligue des champions l’année prochaine. Il se pourrait donc que le match de ce soir ait une importance capitale pour Gerrard. Car si l’aventure doit s’arrêter bientôt, nul doute qu’il va tout faire pour qu’elle dure le plus longtemps possible. Alors, oui, cela passe par une victoire ce soir. Et que Vaclík, le portier bâlois, soit prévenu : à 34 berges, Steven sait encore nettoyer les lucarnes.

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