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Pourquoi le football est-il meilleur que le sommeil ?

Par Swann Borsellino
Pourquoi le football est-il meilleur que le sommeil ?

Manger, c’est tricher, dormir, c’est mourir. Ce 28 mars, c’est la journée nationale du sommeil, soit l’occasion parfaite pour se rendre compte que les bras de Sara Carbonero sont beaucoup plus confortables que ceux de Morphée.

Si vous atteignez la barre des 75 ans – ce qui entre nous et pour de multiples raisons que vous ne voulez pas savoir, est loin d’être acquis – vous aurez passé 25 années de votre vie à dormir. À bientôt 28 ans, Apoula Edel lui, en a peut-être 75, ce qui signifierait que l’ancien portier du PSG aurait dormi environ autant de temps que l’âge indiqué par ses drôles de papiers. Quelque part entre le Cameroun et l’Arménie donc, football et dodo se trouvent des points communs. Des similitudes qui ont sans doute débouché sur l’existence d’Igor Tudor, de Dodô, remplaçant célèbre en Ligue des Masters et de David Sommeil, à qui on ne cesse de penser. D’ailleurs, il n’est pas rare d’entendre de la bouche de personnes frustrées – certainement parce qu’elles n’atteindront pas la barre des 75 ans – que tel ou tel match est une invitation ouverte à aller s’encanailler dans les bras de Morphée. Pourtant, ceux de Sara Carbonero sont beaucoup plus doux.

Le syndrome du bras mort

Cette purge, donc. Au hasard un dimanche soir, au hasard avec l’Olympique de Marseille en guest star. Un 8,74/20 pour les internautes, un enfer pour votre couple mais un accident de parcours dans une saison de bonheur sincère. Un one shot beaucoup moins désagréable que ce qu’il vous est arrivé quelques heures après la rencontre. Dans votre coin du lit après avoir essuyé un refus de rapport sexuel de votre conjoint(e) à cause du match, vous glissez un bras sous votre oreiller histoire d’avoir un peu de compagnie et de douceur, puis vous vous endormez. Mais alors que vous foncez à 200 à l’heure sur l’autoroute du dodo, votre œil s’ouvre à 2h47 et vous comprenez. Vous comprenez qu’il vous manque un membre et que ce n’est pas la peine d’accuser José-Karl Pierre-Fanfan. Vous êtes au fond du trou, mais ce n’est pas grave, you’ll never walk alone. Vous êtes victime du syndrome du « bras mort » , une souffrance partagée par tous que le football ne vous procurera jamais. Il faut dire que c’est désagréable de devoir se saisir de son bras sous le coussin pour le poser ailleurs comme s’il s’agissait d’une jambe d’Oscar Pistorius. Dieu merci et tant pis pour Mbokani, vous retrouvez le sommeil. Sorti d’affaire ? Même pas en rêve. Si vous avez déjà connu des instants de stress intense, des joies, des peines et cris et des larmes grâce et à cause du ballon rond, ce sursaut qui vient de s’emparer vous au moment de vous endormir est une saloperie inégalable. 3h17, c’est l’heure du vrai sommeil.

Le Tigre, Homère et les De Boer

Il y a rêver et rêver. Avoir l’onirisme fainéant, libre ou utile. Rêver que l’on perd une dent, rêver que l’on a un ami qui a sa tête normale mais un corps en tomate ou rêver que l’on retrouve une ancienne conquête. Mais si un supporter, sur fond de rumeurs estivales, se prend parfois à croire à des folies, il le fait toujours de bonne foi. Ce n’est pas le cas quand, pour une fois, on dream bigger comme le Paris Saint-Germain. Quoi de pire que d’entendre le bruit de son réveil alors que l’on a encore les songes sur la pelouse du Parc des Princes, où le marchand de sable nous avait déposé pour que l’on y dispute enfin une finale de Ligue des champions ? Une atroce déception. C’est sans doute pour cela qu’en dehors des serial siesteurs, dormir n’est pas quelque chose que l’on aime toute sa vie, contrairement au football. Marmot, on trouve que dormir est inutile, alors qu’un ballon vaut tous les jouets du monde. Vieux, on ne parvient plus à faire la grasse matinée mais on est encore debout pour se mettre un Clásico dans la panse puis dans la couche. Comme disait Homère, pas celui-là, l’autre, « le sommeil et la mort sont des frères jumeaux » . Un duo bien moins cool que les De Boer ou les Derrick et bien moins fort qu’Ibrahimović, un Z qui met à l’amende le zzz… Et si jamais vous avez un ami qui vous cite le proverbe Chinois « le Tigre aussi a besoin de sommeil » , pensez un peu à l’état de Radamel Falcao.

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Par Swann Borsellino

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