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Pourquoi la victoire de Federer à Miami va pousser Alessandrini chez les Bleus

Par Maxime Brigand
Pourquoi la victoire de Federer à Miami va pousser Alessandrini chez les Bleus

Autoritaire du haut de ses 35 piges face à Rafael Nadal dimanche pour gratter un succès à Miami qui confirme son superbe début d'année, Roger Federer nage depuis quelques semaines en pleine folie. Un nouveau coup de maître qui pourrait envoyer Romain Alessandrini en équipe de France. Voilà pourquoi.

Roger Federer remporte le Masters 1000 de Miami…

Miami n’avait jamais connu ça : une finale entre trentenaires. Forcément, c’est particulier et ne pouvait être regardé comme un feu d’artifice classique. D’un côté, Rafael Nadal, notamment soutenu par Ronaldo, de l’autre, Roger le magnifique, qui n’avait pas forcément prévu de se retrouver à cet endroit, ce jour-là. « Il fallait être réaliste. Je me suis dit qu’arriver en demies serait déjà une belle performance » , expliquait-il après avoir éjecté Nick Kyrgios au bout d’une demi-finale héroïque. Mais voilà, Federer peut avoir trente-cinq ans et continuer à marcher sur ses adversaires comme si tout ça était un peu trop beau. Tout simplement parce que ça l’est. Un triplé Open d’Australie-Indian Wells-Miami pose déjà le cadre de prochains mois où Wimbledon devrait être davantage un objectif que Roland-Garros. Mais, pour l’instant, le Suisse est clair : « C’est fou ! Je ne sais pas comment expliquer le truc. Je n’étais même plus en finale, ici, à Miami depuis onze ans ! Et tout à coup, j’y reviens comme si ce n’était rien. »

Du coup, Rafael Nadal entre en dépression…

Face à la folie Federer renaissante, Nadal replonge, surtout lorsqu’en conférence de presse d’après-match, un journaliste le félicite pour sa victoire. « Au fait, j’ai perdu » , sèche-t-il brutalement. En privé, l’Espagnol débloque et décide de s’enfermer dans une pièce durant huit jours. Seul, sans manger, sans lumière, le prince de Manacor se repasse les trois dernières leçons reçues face à un rival qui a pris l’ascendant psychologique. Dos voûté, visage creusé, Rafa tue ses journées entre son écran et des fléchettes envoyées contre le mur. Sa cible préférée ? Tonton Toni. C’est décidé : Nadal doit se séparer de l’oncle pour redevenir le roi. Voilà comment commence le brainstorming.

Du coup, Donald Trump se remet à faire de la TV…

Enfoncé dans son pouf à la Maison-Blanche, Donald Trump n’en peut plus. Son nouveau quotidien le lasse, gueuler sur le monde entier aussi, il veut se sentir de nouveau utile. Bingo, Dennis Rodman, devenu sbire officiel de la serpillière new-yorkaise, a trouvé le filon : relancer une version de The Apprentice avec à la clé un poste de nouveau coach de Rafael Nadal. De quoi assurer des likes et un bout de popularité. Le début du programme est fixé au 18 avril 2017. Le contrat ? Trois émissions et un test de décibels en finale pour départager les contenders.

Du coup, Frédéric Antonetti croque son rêve américain…

Alertée par ses aficionados, Alizée décide alors de partir en quête malgré les sorties de Trump sur la modèle de la pépite ajacienne, Madonna. Sa mission : retrouver celui que tout le monde surnomme aujourd’hui « Le Caillou » . La belle prend son vélo, sa gourde et file sur les routes de Corse. Selon ses sources, Le Caillou serait aujourd’hui seul dans une cabane près de la mer et méditerait à longueur de journées. C’est là qu’elle le retrouve avec une barbe de trois jours, en pleine mise en place tactique de Mölkky avec Yannick Cahuzac. Ses mots sont simples : « Maître, tout le monde vous cherche. C’est votre heure. Vous devez revenir. J’ai une mission pour vous. Il faut prendre le premier avion pour New-York. » Réponse claire : « Je ne suis pas prêt, tout ça est derrière moi. Pars. » Alizée dégage du repère et laisse derrière elle un billet pour la Grosse Pomme. Sur l’enveloppe, un nom de code : « Affaire Matador » . Une nuit de réflexion. Fred’ Antonetti le sait : il doit revenir par le haut.

Du coup, il termine dans les bras de Donald…

Face à Donald Trump, Antonetti met tout le monde d’accord. L’homme a la poigne, les veines sorties et le cri acéré. En deux émissions, Le Caillou brise la concurrence en deux, sautant notamment sur Phil Jackson. En finale, le voilà en duel face à Décibel Bellini. L’épreuve est simple : hurler le plus fort possible le nom de Rafael Nadal. Deux jours de préparation, un échauffement face à Florent Pagny, et Antonetti explose Bellini en laissant s’afficher un sourire satisfait sur le visage de Trump. Sans contestation. Le lendemain, l’ancien coach du Sporting rencontre Nadal. L’entraînement débute rapidement, les séances mentales avec, et Antonetti se permet même d’organiser des joutes techniques avec une ancienne connaissance qui danse depuis plusieurs semaines sur Los Angeles. Un certain Romain Alessandrini.

Du coup, Nadal remporte Roland-Garros…

11 juin 2017. Rafael Nadal touche au bout de sa convalescence. Dans son jardin, l’Espagnol doit prouver que personne ne dompte la terre battue mieux que lui. Face à lui, un certain Richard Gasquet, faible mentalement, costaud techniquement, la chanson est connue. Un Français en finale, quel bonheur. Federer a été éjecté quelques jours plus tôt par un Nadal en furie, boxé dans le vestiaire par la paire Antonetti-Alessandrini. Son heure est maintenant et, en finale, le prince de Manacor déboîte un Gasquet au bord des larmes, alors qu’Alessandrini explose et termine dans les bras de Rafa devant le monde entier. Didier Deschamps est désormais convaincu : le facteur X s’agite devant ses yeux.

Donc Romain Alessandrini est convoqué en EDF.

De retour de Suède où les Bleus ont été accrochés (1-1), Deschamps compte ses blessés et doit surtout faire face à une plongée mentale de ses joueurs. Deux jours après la victoire de Nadal à Roland, la France a rendez-vous avec l’Angleterre en amical. Dembélé blessé, DD appelle Alessandrini à la surprise générale. Dès son arrivée à Clairefontaine, tous les regards sont braqués sur le mastermind du Prado. Le lendemain, RA7 claque un doublé au Stade de France et termine en dansant devant le micro de Fred Calenge : « Alors Marcelo, c’est qui le Loco ? »

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