- C1
- Finale
- Juventus-Real Madrid
Pourquoi la finale de la C1 sera mieux que la finale NBA
Cette nuit, les Cavaliers de Cleveland retrouvent les Golden State Warriors pour le premier match des finales NBA. Dunks en folie, pom-pom girls en mini-jupes et parquets qui couinent, les États-Unis se préparent à vivre plusieurs nuits de folie. Pourtant, tout cela sera bien triste par rapport à notre bonne vieille Ligue des champions. La preuve.
Parce que c’est toujours les mêmes en NBA
Cleveland-Golden State, la belle. Pour la troisième année consécutive, les deux équipes se retrouvent encore en finale, une première dans l’histoire de la NBA. Autant dire que le changement, c’est pas maintenant. Pire : la star de Cleveland, LeBron James, va disputer sa septième finale consécutive (huit au total). Bref, un remake d’une finale prestigieuse presque vingt ans plus tard aura assurément plus de gueule. Des années qui auront laissé mûrir l’amertume et la soif de revanche chez les Turinois. Et puis mieux vaut une bonne dégustation de cet excellent vin daté de 1998 que cette vieille Heineken tiède qu’on nous sort à chaque soirée.
Parce qu’il n’y aura aucun frenchy sur les parquets
Le Jazz de Rudy Gobert et de Boris Diaw n’avait pas fait long feu contre Golden State en demi-finale de conférence et s’était complètement fait rouler dessus (4-0). Les Spurs du chouchou français du basket, Tony Parker, ont connu la même déculottée. Un temps dans les petits papiers des Cavaliers de Cleveland, Mouctar Diakhaby ne sera pas non plus de la partie. Au contraire, le chouchou français du football, Karim Benzema, sera bien sur le pré samedi soir. Derrière lui, Raphaël Varane pourrait surveiller la surface de réparation madrilène, sous les harangues de son entraîneur Zinédine Zidane. Avantage tricolore côté madrilène.
Parce qu’on bosse le vendredi
« Si je me couche à 22 heures, ça me fait cinq heures de sommeil jusqu’à 3h du mat. Puis de 5h à 7h, ça me fait en tout sept heures de sommeil, c’est largement suffisant. » Votre tactique était imparable, mais les filles de l’Olympique lyonnais et du Paris Saint-Germain en ont décidé autrement. Alors que vous vous étiez promis de ne regarder « que la première mi-temps » , vous vous retrouvez à suivre la séance de penaltys remportée par les Lyonnaises après un match fou (5-5). Résultat, vous vous retrouvez le lendemain avec des poches sous les yeux à faire pâlir Valéry Giscard d’Estaing et vous vous endormez en pleine réunion au bureau, tout ça à cause d’un pauvre match NBA. Un scénario qui n’arrivera pas après avoir maté la finale de la Ligue des champions. Au pire, vous louperez Le Jour du Seigneur le dimanche matin. Au pire, hein.
Parce qu’au foot aussi tout se jouera au buzzer
La sirène retentit. Le ballon vient de quitter les mains de LeBron James et bim, les Cavaliers arrachent la première victoire de ces NBA Finals. Un scénario totalement loufoque, tandis que la vidéo du dernier panier du match fait le tour des réseaux sociaux. Mais le football n’a rien à envier à cette scène et la reproduira quasi à l’identique. L’histoire est écrite : égalité parfaite à la 94e, corner de Toni Kroos et coup de boule de Sergio Ramos. Variante possible : un penalty décisif d’un Cristiano Ronaldo transparent jusqu’à la 94e minute, avec en prime un maillot retiré et des abdos. Beaucoup d’abdos. CR7 > LeBron ?
Parce que les trois points, ça suffit
On en a bouffé toute l’année. De la fameuse langue de bois et du « l’important c’est les trois points » . Alors mater un match où les tirs à trois points joueront un grand rôle dans la victoire d’une des deux équipes, non merci. Samedi soir, aucun trois points en jeu : c’est soit la victoire, soit la lose, rien d’autre. Et il n’y aura pas six autres matchs possibles pour se rattraper. Gloire aux vainqueurs, malheur aux vaincus. Bref, une vraie finale.
Parce qu’on se passera bien de la réaction de Donald Trump
Après un match de haute intensité, Cleveland remporte la première manche de cette fête du basket. Mais là, c’est le drame. Le plus célèbre Twitter addict se lâche. « What a MASSIVE victory and an AMAZING game. Thanks @KingJames MAKE NBA GREAT AGAIN » , publie Donald Trump dans la foulée. Sur le continent européen, en conférence de presse après une manita 5-0 de son Real Madrid face à la Juve, Zinédine Zidane sortira un sobre et élégant « c’est bieng » . Définitivement une classe d’écart.
Profitez de nos bonus et pariez sur la finale de Ligue des champions
Par Robin Richardot
Suivez l'actu NBA sur trashtalk.co