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Pourquoi ce n’est pas encore perdu pour le Barça

ME, SB et EM
Pourquoi ce n’est pas encore perdu pour le Barça

L'avis est unanime : le Bayern Munich, vainqueur 4-0 au match aller face au Barça, est déjà qualifié pour la finale de la C1. Pourtant, certaines choses laissent à croire que les Catalans ont encore une chance de renverser la vapeur. La preuve.

Parce que le Barça a l’habitude des manitas

Après avoir perdu 4-0 au match aller, le Barça n’a plus le choix : il faut s’imposer par cinq buts d’écart pour se qualifier pour la finale. Impossible ? Tu parles. Ce mot n’est pas catalan. Et surtout, un autre mot est devenu courant dans le langage barcelonais : manita. Le fameux 5-0, celui avec lequel le Barça était monté sur le toit d’Europe, un soir de novembre 2010, en écrasant le Real Madrid. C’est simple : depuis le début de l’ère Guardiola-Vilanova, le Barça, toutes compétitions confondues, a claqué 18 manitas (la vraie manita, 5-0) et a gagné 29 fois par au moins cinq buts d’écart, la plus grosse victoire étant un 9-0 contre les sympathiques L’Hospitalitet, en Coupe du Roi. Bon, certes, le Bayern, ce n’est pas franchement l’hospitalité. Au contraire, les Bavarois, eux aussi, ont été capables de sacrés cartons cette saison : 8 victoires par au moins cinq buts d’écarts. Ça, c’est pour la statistique. Néanmoins, la manita est légion en terre catalane. La dernière manita n’est d’ailleurs pas si lointaine : un 5-0 contre Majorque au début du moins d’avril. Et puis, il y a la jurisprudence 2009 : au Camp Nou, un merveilleux Barça s’était imposé 4-0 contre le Bayern. Une autre époque, où l’attaquant du Bayern s’appelait Luca Toni.

Parce que Pep va ordonner que le Bayern se couche

Hier soir, tout le monde s’est posé la même question : qu’est-ce que Pep Guardiola va-t-il bien pouvoir apporter à ce Bayern-là ? L’équipe est déjà au top, autant collectivement qu’individuellement. Du coup, pour ne pas avoir trop la pression lors de son arrivée à Munich, et de ne pas avoir la sensation de débarquer après la bataille, l’ancien entraîneur du Barça a trouvé la solution. Visiblement, il a déjà une sacrée influence au sein du club bavarois. Il veut Götze ? Hop, un coup de fil, et il a Götze. Il veut Lewandowski ? Hop, un coup de bigot, et il aura Lewandowski. Il veut que le Bayern se couche au match retour ? Hop, il appelle Kaiser Franz, et le Bayern se couche au match retour. Juste avant la rencontre, Heynckes reçoit des ordres très stricts des hauts dirigeants catalans, est obligé d’aligner une équipe-ter (même pas bis), et se prend une rouste, dès la première période. Le Bayern marque quand même un but pour faire semblant, mais perd 6-1. Au mois de juillet, Guardiola débarque donc avec le statut de celui qui, enfin, va permettre au Bayern Munich de remporter la C1. Et de celui qui a encore sauvé le Barça.

Parce que la Corée du Nord s’en mêle

Peu de gens le savent, mais Kim Jong-un est un esthète. Au rouleau-compresseur bavarois, le « Chef suprême de la République populaire et démocratique de Corée du Nord » a toujours préféré la folie catalane. Et c’est peu dire qu’il n’a pas goûté la manita de Simpson reçue par les Blaugrana à l’Allianz Arena mardi. Surtout qu’en plus d’être un esthète, le dirigeant est un homme qui n’aime pas perdre, quel qu’en soit le prix, pour qui l’esprit Coubertin ne fait pas sens. Fatigué de voir le monde ne pas prendre au sérieux ses menaces d’attaque nucléaire, Kim voit l’occasion idéale de faire d’une pierre deux coups et c’est la Säbener Straße, le centre d’entraînement du Bayern, qui trinque. Son effectif professionnel décimé, le Bayern ne s’avoue pas vaincu et envoie ses U15 en Camp Nou. 12-0 pour le Barça.

Parce que l’effet Abidal

Aligné d’entrée au match retour, Éric Abidal réalise un match plein. Costaud en Ligue des champions un an après avoir subi une greffe du foie, l’ancien Lyonnais est l’homme par qui le miracle arrive. Plus que sa performance, c’est son aura qui permet à ses coéquipiers de réaliser l’exploit et d’infliger une manita salvatrice aux hommes de Jupp Heynckes. Des coéquipiers qui défileront sagement en zone mixte pour dédicacer à l’envi et dans toutes les langues leur qualification à Abi. Une très, très belle aventure qui s’ajoute à celles déjà nombreuses dans l’histoire du FC Barcelone.

Parce qu’Eddy Mitchell l’a dit

Les vrais de la chanson le savent : le boss, c’est Eddy Mitchell. Oui, Claude Moine, « Schmoll » pour les intimes, un type qui a cinquante ans de carrière, une flopée de matchs à guichets fermés et quelques chansons d’amour derrière lui. Dans une de ses plus belles compositions, Le Cimetière des éléphants, le grand sage de la chanson française offre un message d’amour et d’espoir à tous les supporters catalans : « C’est pas perdu, puisque tu m’aimes, un peu moins fort, un peu quand même » . Quoique remplis de tristesse et de pessimisme, les supporters catalans sont encore plein d’amour pour leur club, alors si Eddy l’a dit, tout est permis. Même l’impossible. Au pire, les hommes de Vilanova pourront se consoler en écoutant La dernière séance. « Et le rideau sur l’écran est tombé » .

Parce que Eufemiano Fuentes

Floyd Landis, ça vous dit un truc ? Un mec qui perd une heure un jour avant de s’envoler gagner l’étape en solitaire costaud le lendemain ? En gros, ce coureur de la Phonak, seul sur les pentes du Tour de France, c’est le FC Barcelone. Au pied du Mont Ventoux de la Ligue des champions, les Catalans en appellent au dieu du cyclisme « propre » : Eufemiano Fuentes. Oui, celui qui, ce mardi, vient d’écoper d’une petite année de prison après avoir ramené à l’Espagne deux Euros, une Coupe du monde et quelques Roland Garros. Chargé comme un revendeur de la Gare du Nord, le médecin débarque à Barcelone avec le sourire rassurant de celui qui sait faire. « Ne vous inquiétez pas, les gars, c’est de l’homéopatie » balance « Eufé » , avec le sourire de celui dont les sucettes ont déjà été acceptées par d’autres fillettes. L’effet est immédiat, les Allemands n’y peuvent rien, la manita est de retour. Sa Samsonite sous la main, Eufemiano s’apprête à prendre son avion retour. Il se retourne vers des Catalans heureux et balance ces mots. « Vous vous rappelez Lincoln Burrows, dans Prison Break? Je vous attends dans mon trou, les gars. Appelez moi Scofield. »

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