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Pourquoi Bayern Munich-Atlético de Madrid est LE match à ne pas regarder
Bayern Munich-Atlético de Madrid, le premier choc européen de cette nouvelle Ligue des champions ? Peut-être. Mais en réalité, cette opposition alléchante sur le papier a de nombreuses raisons de se transformer en bide. En voici quelques-unes.
Si on remonte à plus loin, il y a bien eu des confrontations à plus de deux réalisations : en 2016, les Bavarois l’avaient emporté 2-1 en demi-finales retour après avoir fessé les Matelassiers lors de la « seconde » finale en 1974 grâce à un sévère 4-0. Mais lors des premières manches, comme ce mercredi soir, les scores s’étaient respectivement arrêtés à 1-0 et à 0-0 au bout des 90 minutes. Mathématiquement, cela donne une moyenne à peine supérieure à 1,5 but par match. Les probabilités sont formelles : autant regarder les highlightsle lendemain, plutôt que de se coltiner 90 minutes sans tremblement de filet.
Concernant le premier tour, il faut même remonter à septembre 2017 pour trouver un revers allemand (sur la pelouse du Paris Saint-Germain) et à décembre 2013 pour un revers à la maison (face à Manchester City). L’Atlético ne peut en dire autant, lui qui s’est fait sortir par Leipzig en quarts et qui a chuté devant la Juventus ou le Bayer Leverkusen en poules durant la dernière édition. Tiens, une équipe allemande qui bat les Espagnols à domicile en phase de groupes…
40.1% of Luis Suárez’s successful passes against Bayern were from kick-off:❍ 24 passes attempted❍ 22 passes completed❍ 9/9 passes from kick-offThe base of his passing network is the centre circle. ? pic.twitter.com/CBycedfEzh
— Squawka Football (@Squawka) August 15, 2020
Ce jour-là, le Pistolero signe l’une des plus dégoutantes performances de son immense carrière. Englué dans le rond central, l’ex-Catalan n’effectue que 24 passes… dont deux loupés, et neuf sur des engagements ! Heureusement, l’ancien Blaugrana parvient à tromper Manuel Neuer. Mais ce n’est qu’un pâle réveil, dans un long cauchemar. Un bien mauvais rêve, dont les effets secondaires risquent de se faire ressentir face au monstre qu’il retrouve. De là à se transformer en fantôme ?
Parce que Sarr et Choupo-Moting ne vont pas jouer Puisque deux teamsde Ligue 1 ont déjà joué ce mardi et que certains Français ne supportent pas l’Olympique de Marseille, s’ouvrir une bière devant Bayern-Atlético pourrait être l’occasion d’observer ce que donnent les dernières recrues venues de l’Hexagone. Les curieux ont notamment envie de savoir ce que vont apporter Tanguy Kouassi, Eric Maxim Choupo-Moting et Bouna Sarr au meilleur club de Bundesliga. Surtout que les deux derniers nommés ont cartonné lors de leur baptême, avec un doublé pour l’avant-centre (qui a aussi obtenu un penalty) et deux assistspour le latéral contre Düren en Coupe.Problème : le jeune Kouassi ne fait pas partie de la liste des inscrits pour la Ligue des champions, alors que le nouveau binôme post « PSG-OM » doit faire face à une concurrence un poil plus musclée que l’an dernier. EMCM doit ainsi détrôner l’incontournable Robert Lewandowski, quand BS est censé se battre avec Benjamin Pavard (sans compter Joshua Kimmich). Dès lors, il est préférable de se limiter au dernier quart d’heure pour leur sortie de banc. Si jamais Hansi Flick veut bien être sympa.
Una decepción para muchos de vosotros y difícil de entender pero se trata de una decisión muy meditada y considerando lo mejor para mi familia y para mí. Esté donde esté siempre será mi grito: ¡Aúpa @Atleti! pic.twitter.com/MErTRNv813
— Lucas Hernández (@LucasHernandez) March 28, 2019
Ce qui pourrait en revanche être intéressant, c’est de repérer une goutte sur la joue d’un Diego Simeone regrettant le bon vieux temps. « Le départ qui nous a fait le plus de mal est celui de Lucas, je n’en ai aucun doute. Parce que Lucas est un gamin de chez nous, de l’académie. Comme Saúl, comme Koke et comme Thomas Partey. Pour moi, c’est le plus dur. Plus que celui de Griezmann, dans la perspective du futur », a déjà confié l’entraîneur. Lequel, néanmoins, passe davantage par le côté colérique pour extérioriser ses émotions.
Par Florian Cadu