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Pourquoi Bastia-Nancy est le choc du week-end ?
Ce week-end, le 8e tour de Coupe de France offre un duel qui pue la Ligue 1 des années 2000 avec l’affrontement entre Bastia et Nancy. Quatre bonnes (ou mauvaises) raisons pour lesquelles il ne faut surtout pas rater ce choc.
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→ Parce que cette rencontre rappelle de (très) bons souvenirs
Michel Platini, Youssouf Hadji et Olivier Rouyer pour les Chardons ; Roger Milla, Yannick Cahuzac et Claude Papi pour les Corses. Oui, ces noms légendaires ne nous rajeunissent pas, mais ils nous rappellent les grandes heures de ces deux clubs. Ce 8e tour de Coupe de France a aussi un goût particulier pour les supporters nancéiens. En 1970, l’ASNL, deuxième du D2, doit passer par les barrages pour grimper à l’échelon supérieur. Après une victoire face à l’AC Ajaccio puis un nul à Bastia, les Lorrains accèdent pour la première fois de leur histoire à la D1 grâce à des buts de Robert Blanc et Bernard Lech. Forcément, ce duel fait partie du livre d’or du club. Sacré coup de vieux.
→ Parce que c’est un duel que l’on n’est pas près de revoir
Tandis que Bastia, rétrogradé à titre conservatoire en National par la DNCG, végète à la 11e place de la Ligue 2, Nancy est en grande forme. Les hommes de l’immense Pablo Correa, qui vit son 14e exercice sur le banc de l’ASNL (oui, oui), squattent le fauteuil de leader du troisième échelon du football français. Vous l’avez compris, même si ce n’est pas la première fois que le Sporting se retrouve dans cette situation, les chances de retrouver les deux équipes dans le même championnat la saison prochaine s’amenuisent. Autant ne pas rater ce choc samedi à 19h30. Seul problème, le match ne sera pas diffusé sur FFFTv. Il ne reste que quelques heures pour trouver une solution. Tout va bien.
→ Parce que cette fois, promis, il n’y aura pas d’interruption de match
La décision de la LFP est tombée mercredi soir : cette rencontre entre Bastia et Nancy se jouera à huis clos. Pourquoi ? Parce qu’au lieu de jeter des petites balles de tennis pour montrer leur mécontentement, comme tout le monde finalement, les Corses, exaspérés par le carton rouge, pourtant justifié, du Bastiais Jocelyn Janneh, ont préféré lancer des fumigènes et des projectiles en direction d’un arbitre assistant lors de Bastia-Lorient. Ces actes ont provoqué un beau bazar, avec notamment une conférence improvisée par Willy Delajod, l’arbitre de la rencontre, et un match interrompu durant 36 longues minutes. Ce n’est pas la première fois que les Bastiais dépassent les bornes cette saison : le 26 octobre dernier, le derby corse entre l’AC Ajaccio et le SC Bastia s’était déjà arrêté à la 42e minute après des bagarres dans une tribune, puis l’orage. L’idée de Nancy de délocaliser la rencontre à Furiani n’était vraiment pas lumineuse. Cette fois, le stade Armand-Cesari sonnera creux, ce qui est bien triste, mais au moins, le football sera enfin au centre de l’attention.
→ Pour admirer les œuvres d’Amine Boutrah
S’il y a peu de chances que l’un des deux clubs réalise un magnifique parcours et soulève sa deuxième Coupe de France, même si Correa a déjà remporté avec les Chardons la Coupe… de la Ligue en 2006, ce choc a au moins le mérite de mettre un peu de lumière sur le maestro Amine Boutrah. Après s’être révélé à Concarneau, où il a réalisé un exercice 2022-2023 délicieux en étant désigné meilleur joueur de National avec 11 buts et 8 passes décisives, le Franco-Marocain a eu plus de mal à s’imposer à Vitesse Arnhem (Eredivisie), malgré un temps de jeu honorable (21 titularisations). Revenu sur l’Île de Beauté cet été, le numéro 10 retrouve ses racines. Formé à Bastia, Boutrah a déjà planté quatre pions en Ligue 2 cette saison. Pas de doute qu’il risque ce samedi de titiller à de nombreuses reprises Yanis Kouini.
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SF