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Porto encore champion

Par William Pereira
Porto encore champion

"Et à la fin, c'est Porto qui gagne." Plus qu'une vérité, une loi. Le despote du football portugais a mis les 15 autres clubs de la Liga Sagres à genoux pour la huitième fois en dix ans. Costaud. Chez l'ennemi benfiquiste, le ras le bol est de mise, la crise aussi. Sans parler du cataclysme qui frappe Leiria depuis vendredi dernier.

La bonne opération

Il paraît que les grandes équipes sont celles qui gagnent même sans être brillantes. Porto fait donc partie de ce groupe, aussi bien pour sa victoire contre Maritimo (0-2) que pour son deuxième titre consécutif. A Funchal, contre les coéquipiers de Selim Benachour, les hommes de Vitor Pereira ont rendu une copie moyenne, celle d’un élève possédant d’indéniables capacités, mais qui préfère se reposer sur ses acquis plutôt que de bosser. Les acquis, dans le cas des dragons, sont défensifs et s’appellent Maicon et Otamendi. C’est simple, depuis que Rolando a troqué le maillot contre la chasuble et le survêtement, Porto n’a plus encaissé un but et a gagné toutes ses rencontres. Et à chaque fois de manière plus ou moins moche. A Madère samedi, même les deux buts d’Hulk auront été pourris : deux pénaltys et puis basta. Le reste du travail a été effectué par Benfica qui n’a pas réussi à s’imposer face à Rio Ave (2-2). C’est donc officiel, le FC Porto de Pinto da Costa n’a plus de rival chez lui, car si avant les Lisboètes profitaient des saisons de transitions des Nortenhos (2005 et 2010) pour rafler un titre de temps à autres, cette époque semble à présent révolue. Le président-dieu de Porto en est à son 19è sacre national sur 30 possibles et revient ainsi à six longueurs de son éternel rival qui compte à son palmarès 32 championnats portugais. De statistique, Lucho en a une bien belle également. Sur les cinq saisons qu’il a passées chez les « azuis e brancos » , le talisman Argentin a toujours terminé premier de la Liga Sagres. Ils deviennent quoi les Marseillais déjà?

La mauvaise opération

A Lisbonne forcément, les supporters tirent la tronche. Voir son pire ennemi gagner, c’est chiant, mais ça l’est encore plus quand l’équipe qu’on soutient se retrouve à six points du champion deux mois après avoir creusé un écart de cinq points sur ses principaux poursuivants. Pour cela, le car qui transportait les joueurs jusqu’à l’estadio da Luz dimanche soir a été froidement accueilli par un public en colère. L’ambiance est exécrable à Lisbonne, où Jorge Jesus et le président Vieira prennent cher depuis quelques semaines. Des insultes fusent à l’encontre de boucles d’or qui est prié de quitter la maison rouge par les mêmes gens qui scandaient son nom après la qualification du SLB pour les quarts de finale de la C1 au début du mois de mars. Jesus n’étant plus en odeur de sainteté à Benfica, des rumeurs sur son arrivée à Porto la saison prochaine courent déjà à l’Ouest de la péninsule ibérique. Affaire à suivre…

Les Minhotos ne sont guère plus joyeux que les habitants de la capitale suite à la défaite de Braga contre l’Olhanense de Conceiçao (1-2). Les hommes de Leonardo Jardim sont décidément fans des séries cette année, puisqu’après leur fabuleuse épopée de 13 victoires en autant de rencontres, ils sont à présent à la recherche d’un succès depuis le 26 mars dernier. Pire, les Arsenalistes voient le Sporting revenir à trois longueurs du podium synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la C1. Alors que la médaille de bronze semblait acquise depuis bien longtemps à Braga, les hommes de Sa Pinto reviennent dans le coup grâce à leur courte victoire face à l’Académica (2-1). C’est vrai que c’est plus classe de rejoindre la C3 en terminant troisième d’une poule en champions league.

Et les autres, au fait ?

Outre le sacre de Porto, ce week-end fut surtout celui du cirque de Leiria, dont 16 joueurs ont démissionné vendredi dernier pour salaires impayés. José Dominguez s’est vu obligé d’aligner une équipe amputée de trois joueurs dès le coup d’envoi contre Feirense, et ses vaillants guerriers sont sortis du terrain avec la branlée que tout le monde prédisait (4-0). Les jeux sont faits pour Leiria qui, au mieux, descendra en D2 l’année prochaine, car au vu de la tournure que prennent les événements dans le club, c’est plutôt le dépôt de bilan qui l’attend. Feirense ne s’en plaindra pas puisque ce concours de circonstances lui permet de rester dans la course au maintien. En cette fin de saison, le suspens se fait aussi rare que l’argent au Portugal.

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Par William Pereira

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