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Pléa son âme

Par Florian Cadu
Pléa son âme

Grâce à son bon retour de blessure et ses grosses performances depuis le début de la saison, Alassane Pléa a obligé Lucien Favre à revoir ses plans tactiques. Alors qu’il privilégiait auparavant un système à une pointe, l’entraîneur fait désormais évoluer son équipe en 4-4-2, avec le Français et Mario Balotelli devant. Et ça marche.

À l’origine, la question n’était pas censée se poser. D’ailleurs, elle ne se posait pas. Fort de son statut de star, mais aussi de son talent, Mario Balotelli était le candidat incontournable pour l’unique poste d’avant-centre offert par le Nice de Lucien Favre. De toute façon, qui pouvait le concurrencer ? Personne. Car plus personne ne pensait à Alassane Pléa. S’il avait montré beaucoup de bonnes choses lors de la première partie de saison 2016-2017, le bonhomme avait surtout disparu des radars après une regrettable blessure au genou. Et comme la mémoire humaine connaît quelques ratés quand il est question de football…

Oui, mais voilà, pendant que la Terre continuait de tourner et que l’OGCN accaparait la troisième place de la Ligue 1 derrière les ogres monégasques et parisiens, Pléa a continué de bosser. Pléa a continué de croire en lui. Pléa a continué de croire en un retour au premier plan. Pléa a continué de croire en un futur radieux avec les Aiglons. Bien lui en a pris. Un mois après la reprise, Pléa peut déjà se vanter d’avoir ravivé quelques (bons) souvenirs dans les cerveaux des amateurs de Ligue 1, mais aussi d’avoir forcé Lucien Favre à changer son schéma tactique pour lui offrir une place de titulaire aux côtés de Balotelli, justement.

Six buts en trois matchs pour la nouvelle doublette

Pourtant, le Suisse avait, en apparence, les idées plutôt claires au mois d’août. Pour lui, son équipe devait évoluer en 4-2-3-1, avec l’idée d’exploiter notamment les pieds magiques de Wesley Sneijder dans des crampons de numéro 10. Pas forcément sans Pléa, puisque Favre est le premier informé des bonnes dispositions de son poulain. Alors, il a d’abord alterné les deux attaquants en pointe, profitant des absences de l’Italien (méforme, blessure) et du Français (méforme, suspension). Puis, il a dû se résoudre à l’évidence devant les mauvais résultats des siens : il fallait tenter de réunir les deux garçons pour tester leur possible complémentarité. Chose faite depuis trois rencontres. Résultats : une raclée infligée à Monaco (4-0), une branlée offerte au SV Zulte Waregem (1-5), un succès attrapé à Rennes (0-1). Trois buts pour Balotelli, trois buts pour Pléa. Soit plus de la moitié de l’équipe pour le nouveau duo.

Évidemment, ce nouveau schéma impose certaines limites. Il nécessite davantage d’efforts défensifs pour les huit autres joueurs de champ, et Sneijder n’y a certainement aucun avenir. Le temps dira s’il est vraiment compatible avec les ambitions azuréennes. Reste que la puissance et les qualités dans la profondeur d’Alassane paraissent pour le moment en adéquation avec le style moins mobile et plus finisseur de Super Mario. Surtout, la réussite actuelle de Pléa, qui peut se concentrer sur les tâches offensives, confirme que son profil est bien plus adapté à l’axe qu’aux côtés. Chose qu’avait déjà remarquée Favre en décembre 2016 après une victoire contre Dijon, expliquant qu’il était « difficile » d’aligner en même temps les deux buteurs : « Mario a joué dans la position d’avant-centre. Cela nécessite un replacement pour que vos coéquipiers sachent où se positionner. Il y a un sacrifice de Plea dans ce match, qui n’est pas vraiment à l’aise sur l’aile droite. Il a fait le travail. C’est important de tenir, défendre et revenir se placer. »

Récompense et kiff

S’il semble donc avoir enfin trouvé la formule, le technicien niçois ne s’emballe pas. « Ce 4-4-2 est peut-être le système qui convient le mieux à mon équipe pour le moment, a-t-il ainsi lâché après le gros succès contre Zulte en Ligue Europa. Mais à cause des départs et des arrivées, on verra. Il faut gentiment installer les nouveaux. » De là à écarter les anciens comme Pléa ou Balotelli ? Rien n’est moins sûr. Revenu d’un petit enfer, le premier se montre en tout cas ultra chaud pour continuer de la sorte et conserver la dynamique avec le second : « Nous, les attaquants, nous ne sommes jamais seuls devant avec ce schéma tactique. Nous avons toujours un soutien, a souligné l’ancien Lyonnais, toujours après Zulte. Avec Mario Balotelli, on arrive à bien se trouver et à marquer depuis la victoire contre Monaco. On se donne à fond pour bien défendre et aider l’équipe. » Mario, lui, ne bronche pas. C’est souvent bon signe.

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