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Pinet : «Ils ont la banane à Split»

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Pinet : «Ils ont la banane à Split»

Pour parler de sport sur Itélé, François Pinet n'a pas peur de manier le calembour. Intégré depuis deux ans à la rédaction, le présentateur est rapidement devenu une mascotte pour la chaîne d'information en continu.

Comment as-tu eu l’idée de devenir journaliste sportif ?

Je suis fan de foot depuis que je suis tout petit. Pendant les matchs, je coupais le son des commentaires et je les faisais moi-même. Je collectionnais aussi les images Panini. J’ai passé cinq ans à Metz et j’ai supporté le club. Mon modèle, c’était Thierry Gilardi, quand il était sur Canal Plus, avant l’époque TF1. Sa voix était extraordinaire. J’aimais ses commentaires et sa façon de s’enflammer.

Tu prépares tes jeux de mots ?

Il y a deux sortes de jeux de mots. Ceux qui viennent automatiquement et ceux que je prépare. Les meilleurs ne se préparent pas. Souvent, mes jeux de mots sont faciles, mais je les dis parce que ça m’amuse. Je trouve que plus les jeux de mots sont ridicules, plus ils sont marrants. C’est aussi une question d’affinités avec Thierry Dugeon. Certains disent qu’il me casse, mais en fait c’est toujours du second degré. On est aussi complices dans la vie.
C’est quoi le plus beau que tu aies sorti ?

Je me souviens d’un jeu de mots qui a fait rire tout le monde. Lors d’un match de Coupe d’Italie, l’équipe de Bari jouait en blanc. J’ai parlé de Bari White. Mais celui dont je suis le plus fier, c’est lorsque l’équipe de France de handball jouait un match du Mondial, je ne sais plus lequel, en Croatie (il s’agit de la demi-finale contre le Danemark, remportée par la France). Sur le plateau, j’ai dit : « Ils ont tous la banane à Split » .

Le problème, maintenant, c’est que quand je fais une chronique sobre, on me dit : « Bah alors, elle est où la blague » ? Moi je trouve qu’il vaut mieux ne pas forcer. Si la blague ne vient pas, c’est comme ça. En plus, le calembour, c’est pas mon humour préféré.
T’as déjà regretté une vanne ?

J’ai regretté un truc que j’ai dit sur Marion Bartoli. On en a parlé avec Thierry. Elle jouait contre une Russe beaucoup plus belle qu’elle, qui avait une robe de la même couleur. J’ai dit : « Bartoli, sur l’image, c’est pas la jolie, c’est l’autre » . C’était pas sympa. Peut-être que sa famille regardait. En fait, je préfère encenser les jolies filles que descendre les moches. C’est le seul truc que j’ai du mal à assumer. Sinon, j’assume toutes les choses débiles que j’ai pu faire ou dire. C’est vrai que parfois, je me dis que je vais trop loin. J’ai fait une imitation de Robert De Niro, du style “You’re talking to me ?”. Le soir, dans mon lit, je me suis trouvé bête. Mais c’est plus fort que moi. Ce qui me rassure, c’est que les gens trouvent ça marrant.
Est-ce que tu trouves le journalisme sportif trop sérieux ?

Lorsqu’on parle de sport, il n’y a pas 36 000 solutions pour se différencier. Avec BFM, LCI, Itélé, on voit souvent la même chose. S’il y a bien un sujet qui nous permet de faire de l’humour, c’est le sport. Le reste de l’actu est beaucoup trop triste. Si je m’amuse, j’espère que les gens qui regardent vont s’amuser.
C’est quoi ton plus grand rêve en tant que journaliste sportif ?

Mon rêve absolu, c’est commenter un match de foot sur Canal+ un dimanche soir à 21 heures. C’est l’un des trucs les plus difficiles du métier avec l’interview. Je me verrais bien commenter une finale de Ligue des Champions aussi. Après ça, il ne me restera plus qu’à faire un recueil de blagues.

En deux ans, tu as acquis une certaine notoriété. Est-ce que les gens te reconnaissent dans la rue ?

Pas vraiment, sauf quand je suis dans une soirée et que des gens bourrés viennent me voir. Ils reconnaissent mon visage. Mais souvent, mon nom ne leur revient pas. Depuis que je suis à Itélé, je prends le métro tous les jours et on ne m’a jamais arrêté. Par contre, quand on me reconnaît, les gens ont toujours des mots sympa.
Et avec les filles, ça aide ?

Ce qui aide, c’est passer à la télé. Certaines filles sont intéressées par ça. Mais je préfère quand elles ne me connaissent pas. Sinon je me fais souvent draguer sur Facebook. Ça m’est arrivé d’en rencontrer comme ça, mais c’est pas le genre de filles que j’aime d’habitude. Ça donne rarement quelque chose.
On peut te croiser dans les soirées people ?

Pas vraiment. La seule boîte ou je suis VIP, c’est le Globo. C’est pas du tout une boite people. T’as vu comment je m’habille (il porte un jean, une chemise et des baskets). Si je ne peux pas rentrer comme ça, je n’y vais pas. Je ne fais pas de soirée avec les gens de la télé. Mais peut-être que j’apprécierais.
Un message pour ton public ?

Oui, à mon public féminin. N’hésitez pas à m’écrire sur Facebook les filles. Je vous répondrai à chaque fois.
Propos recueillis par Hugo Domenach

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