Le pire adversaire ?
Moi, je détestais jouer contre Éric Abidal. Il allait aussi vite que moi, alors que d’habitude j’arrivais à prendre les mecs de vitesse. Ça m’énervait un peu. Finalement, le hasard a bien fait les choses, puisque j’ai joué avec lui à Lyon. Depuis, on est potes.
Le pire coéquipier ?
Je vais dire Eden Hazard. C’était trop facile de jouer avec lui, ça en devenait presque chiant. Fallait juste essayer d’être un peu malin, et puis il faisait tout le reste.
Le pire stade ?
Le Parc des Princes. Le plus beau et le pire à la fois, parce que d’un côté, c’est la plus belle ambiance de France, mais en revanche, quand le stade est contre toi – à l’époque à Paris, on n’avait pas de supers résultats -, ce n’était pas évident d’y jouer.
La pire engueulade de coach ?
J’en ai pas pris des masses (rires). Je me rappelle simplement d’une fois où Jean Fernandez (à Sochaux de 1999 à 2002, ndlr) avait pété les plombs. C’était pour son départ, et il a sorti tout ce qu’il avait sur le cœur au président (Jean-Claude Plessis) et aux joueurs. Je ne me souviens plus exactement des mots, mais c’était violent.
La plus mauvaise blague d’un coéquipier ?
Franck Béria est capable de rendre les gens complètement fous ! Il avait rendu le docteur du LOSC barge ! Il allait spécifiquement dans ses toilettes tous les jours, et au bout d’un moment, le doc’ en a eu marre et il a posé les WC au milieu du vestiaire. Franck, c’est un comique de répétition, il insiste, il insiste… C’est un pote avant tout, mais avec lui, on a souvent envie de se cacher.
Ton pire tacle jamais effectué ?
Ça ne va pas être original, c’est contre Sedan en 2006, face à Stéphane Noro. J’ai pris deux mois de suspension derrière… Je lui ai fait les croisés, donc je n’en suis pas fier. Quand j’ai vu les images à la TV, j’ai halluciné. Ce n’était pas du tout pareil sur le terrain, on avait presque l’impression que ce n’était pas moi. Je n’étais pas un joueur méchant. On ne joue pas au foot pour blesser ses adversaires.
Le pire but marqué ?
Je n’ai jamais mis de but contre mon camp, donc ça, c’est déjà pas mal !
La pire faute jamais subie ?
Ce n’est pas vraiment une faute, mais on m’a déjà touché fermement les parties sensibles. Ça m’a davantage dérangé qu’un mauvais tacle (rires). Je gênais des défenseurs dans le mur, et là, l’un d’eux me touche pour me faire dégager. Et ça a marché, puisque je suis parti. J’ai même pas essayé de lui rendre la pareille, ça m’a juste surpris.
Le pire style vestimentaire ?
Je pense à Rio Mavuba, qui a un style sympa, mais improbable. Bizarrement, ça lui va bien. C’est un genre d’hipster. Stéphane Dumont se faisait aussi beaucoup chambrer. Il met toujours les mêmes habits, un petit jean et son pull.
La pire tristesse liée au foot ?
Ma première Coupe de la Ligue perdue avec Sochaux contre Monaco en 2004. On était ravis d’être en finale, mais on n’a quasiment pas joué du match, d’ailleurs face à des supers Monégasques. 25 000 supporters s’étaient déplacés jusqu’à Paris, donc forcément la tristesse nous avait envahis. Heureusement que l’année suivante, on la gagne, cette Coupe (rires).
La pire baston ?
J’ai pas le souvenir d’une énorme embrouille, mais je me rappelle un front contre front entre Luis Fernandez et Guy Lacombe, sans doute issu d’une vieille histoire entre les deux. C’était assez surprenant, mais ça ne s’est pas envenimé, la sécurité est intervenue rapidement.
La plus mauvaise coupe de cheveux ?
Florent Balmont ! Non, ce n’est pas marrant (rires). Je dirais Gervinho, entre sa coupe et son long front, il s’en est pris pas mal aussi. Au début, il était timide, donc on n’en rigolait pas trop avec lui. Une fois à l’aise, qu’est-ce qu’il s’en prenait… Il a toujours eu la même coupe en plus, on a l’impression que ses cheveux ne bougent pas. Je ne l’ai même jamais vu sans son serre-tête. Y compris sous la douche.
Ta pire boulette dans un match ?
Ma panenka loupée avec Caen en 2012. Le ballon finit sur la barre… En fait, je tire un premier penalty. Je le marque, mais l’arbitre demande à le tirer de nouveau. Je ne savais plus trop quoi faire, j’ai tenté la panenka et la balle touche la barre et sort. La rencontre se solde par un 0-0, et manque de pot, à la fin de la saison, il nous manque un point pour nous sauver.
Le pire dragueur ?
L’avantage des footballeurs, c’est qu’ils arrivent toujours à ramener quelqu’un à la maison, même en étant mauvais en drague.
La pire chose dans la vie d’un footeux ?
La blessure. Par chance, je n’ai pas eu de graves blessures, seulement une fracture de chaque cheville. La hantise, ça reste les croisés.
Les pires sourcils ? Ceux de Guy Lacombe quand t’es au PSG ou ceux de Raymond Domenech quand il t’appelle dans le groupe France ?
À choisir, je prends le mono-sourcil de Domenech et la moustache de Lacombe. Pas de jaloux, c’est mieux comme ça.
Lyon : à Textor et à travers