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Pepe, Mourinho et Cristiano Ronaldo

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Pepe, Mourinho et Cristiano Ronaldo

Un FC Barcelone asphyxié par le Real Madrid de José Mourinho. Mentions spéciales à Pepe, un mutant, et Cristiano Ronaldo, un monstre.

FC Barcelone
Pinto 6 : Un phénomène. Des tresses couchées, de grosses couilles et pas mal de chance. On dit que les grands gardiens se la provoquent. Alors Pinto n’a pas arrêté d’aller la chercher dès qu’il pouvait, avec un petit lob sur Ronaldo ou une sortie kamikaze devant Adebayor. Le joueur le plus spectaculaire du Barça ce soir, une fois n’est pas coutume, était peut-être son gardien.

Mascherano 5 : Son plus beau geste : une minable simulation devant Adebayor. Sinon, un match assez correct. De la justesse et une attention de tous les instants pour compenser ses lacunes à ce poste.

Pique 6 : Quelques ratés ou lenteurs en défense, mais une fois encore une grosse implication dans la construction. Et pour cause : des montées de balle, des transversales, on a rarement vu défenseur central aussi à l’aise dans la construction offensive. D’ailleurs, il a fini avant-centre. Faut peut-être pas pousser non plus…

Alves 3 : Asphyxié en première, comme tout le monde. Ensuite, il a eu plusieurs fois pas mal de temps et de liberté avec le ballon dans les pieds, mais n’a jamais su en profiter.

Adriano 4 : Quelconque. Mais a le mérite de montrer qu’arrière gauche à Barcelone, ce n’est pas le boulot le plus compliqué du monde. Ce qui prouve que les dernières performances monstres d’Abidal ces derniers temps étaient aussi dues à la suprématie catalane.

Busquets 7 : Si le milieu du Barça a pu remonter la pente au fur et à mesure de la rencontre, c’est surtout grâce à lui. Il faut maintenant l’écrire noir sur blanc, la clé de l’édifice de la meilleure équipe actuelle, c’est lui, Sergio Busquets.

Xavi 5 : Effacé par la puissance du milieu madrilène. En première mi-temps, mais aussi en seconde. Un match un peu en dedans pour le cerveau barcelonais. Manque de tranchant, de précision, d’initiatives, mais surtout de bons angles de passes…

Iniesta 6 : De très jolis gestes, comme ce petit pont le long de la ligne. Mais une première mi-temps pour lui aussi bien trop discrète, pris dans la tenaille. Plus en vue ensuite, mais pas assez pour renverser la vapeur.

Messi 5 : Invisible en première. Plus bas, et bien plus entreprenant en seconde. Voire parfois carrément dangereux, comme seul sait l’être l’attaquant du Barça. Mais à d’autres moments, les plus fréquents, ceux où il s’empalait sur la défense adverse, il faisait surtout penser au meneur de la sélection argentine…

Pedro 4 : Un bel enchaînement pour la première frappe de son équipe, en début de seconde mi-temps. Un super but ensuite, à la 69è, mais annulé pour hors-jeu justifié. Pour le reste, plutôt brouillon et énervant.

Villa 3 : D’abord rien. Puis s’est recentré en avant-centre en deuxième-mi-temps. Avec Messi clairement meneur de jeu, ce repositionnement a permis au Barça de ne plus être en infériorité dans cette zone et de commencer à dominer la rencontre. Mais Villa, lui, était toujours aussi quelconque.

Keita, Affelay et Maxwell : Respectivement entrés en jeu pour Busquets, Villa et Adriano, ils n’ont pas joué assez longtemps pour être notés.

Guardiola 6 : Une vraie philosophie, mais pas vraiment de plan B. En seconde mi-temps, il a replacé Villa plein axe et a demandé à Messi de plus descendre chercher les ballons. Le Barça a ainsi pu commencer à prendre les choses en main. Mais il aurait fallu plus que ça pour définitivement déstabiliser ce Real-là. Où l’on repense à Zlatan. Un grand comme lui aurait pu permettre aux Barcelonais d’allonger, et contribuer ainsi à vraiment faire reculer le Real.

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Real Madrid

Casillas 7 : En première mi-temps, le capitaine du Real n’a pas touché un ballon… Son premier ? En détournant l’enroulé de Pedro. Son second ? Un deuxième arrêt décisif sur un petit croisé d’Iniesta. A ce moment-là, il méritait son sept, et on a arrêté de compter.

Carvalho 8 : Un roc. Des fautes de vétéran et des gestes justes, en anticipant sur ce que va faire son adversaire direct avant même que ce dernier ne le sache. C’est aussi ça, l’intelligence de jeu.

Ramos 6 : Des fautes de pute et des gestes durs, frappant avant même que n’arrive son adversaire direct. C’est aussi ça, être un défenseur espagnol.

Arbeloa 5 : Son plus beau geste : avoir relevé Villa qui allait encore passer une demi-heure au sol à simuler (preuve en est la vitesse à laquelle le Barcelonais a retrouvé tous ses esprits pour insulter Arbeloa). Sinon, un peu juste sur ses relances ou certaines de ses interventions.

Marcelo 6 : Des efforts, des efforts, et des efforts. D’abord en tant qu’arrière gauche. Puis en tant que milieu défensif gauche, quand il n’avait plus de vis-à-vis en seconde mi-temps, avec le changement d’aile de Pedro. Dans l’axe, il a permis au Real de finir la rencontre sans encombres. Et surtout, il a pu prendre ses marques en vue de la Champion’s League, où il risque d’évoluer à ce poste…

Pepe 9 : Un mutant. A la fois au marquage de Xavi et Messi, absolument colossal en défense, et motivé au point de se retrouver plusieurs fois en soutien de Ronaldo en attaque. D’ailleurs, il a failli claquer le dunk de l’année sur Dani Alvès mais sa tête heurte violemment le poteau. Une activité débordante, et les fautes un peu folles qui vont avec.

Xabi Alonso 6 : A retrouvé son poste devant la défense, et a bien fait le taf. Bouchant les trous, caressant les tibias, retenant les maillots, coupant les passes. Offensivement, il a essayé de jouer le plus vite et/ou le plus long possible. Sans trop de succès.

Khedira 6,5 : Franchement pas mal. Un gros travail de placement, toujours la tête levée, des tacles propres et du jeu à une touche deux touches en phase offensive. En 2011, le jeu juste a un bouc, des cheveux plaqués, des origines tunisiennes et parle allemand.

Di Maria 5 : Un énorme boulot défensif sur Alvès, mais un certain manque de lucidité en phase offensive. Il fait quand même assez souvent n’importe quoi. Comme ce très mauvais choix en fin de rencontre, sur une action qui aurait pu se finir en but décisif. S’est rattrapé avec son centre décisif pour Ronaldo, après un admirable une-deux avec Marcelo. Et comme, pour la légende, le Real se devait de finir à 10 face au Barça, c’est lui qui prend le rouge à la dernière minute.

Ozil 6 : Nemo a justifié sa titularisation. De la justesse, du panache, des passes superlatives et un sacré boulot en défense sur le côté. D’ailleurs, il a fini complètement rôti à l’heure de jeu par ses efforts. Remplacé par l’himalayesque Emmanuel Adebayor.

Ronaldo 3 ou 8, c’est selon : Deux occasions ratées en début de match, pas forcément faciles, mais exploitables pour un monstre comme lui. Puis des gestes qui appartiennent à lui seul. Comme cette passe de l’épaule, et tous ces gestes d’humeur envers ses partenaires, qu’il ne juge sas doute pas assez bons pour lui… Tellement exaspérant que même l’arbitre n’a pas voulu lui accorder un pénalty en prolongations. Un match de merde(ux) donc. Sauf qu’à la fin, celui qui marque le but de la victoire (quelle détente sur sa tête!), c’est lui. Ce qui en fait donc un monstre. Et il est difficile de noter les monstres.

Adebayor 6 : Comme son numéro. Et aussi parce qu’il s’est montré aussi utile que dangereux ou décisif en à peine une demi-heure. Son entrée a donné un second souffle en attaque aux siens.

Granero, entré en jeu pour Khedira, et Garay, entré pour Carvalho : Ils n’ont pas joué assez longtemps pour être notés. Mais ils soulèvent enfin un trophée, et ça leur suffit sans doute amplement.

Mourinho 10 : Une mission en défense : cadenasser l’axe. Une méthode : concentrer ses joueurs, placer sa ligne de défense très haute afin de resserrer au maximum les espaces et doubler sur les côtés là où on peut piéger l’adversaire en utilisant la ligne de touche comme défenseur supplémentaire, avec un axe bétonné et des vagues de pressing. En attaque, une formule : jouer le plus vite possible dans le dos du Barça. En plus ça tombe bien, ça prive les Barcelonais des joies du pressing. Au final, Mourinho a montré qu’on pouvait faire mieux que contrer le FC Barcelone : on peut le dominer. C’est à dire lui imposer sa physionomie de la rencontre. Même si son Real, fatigué, a souffert en deuxième mi-temps, José a alors demandé à Marcelo en particulier de venir prêter main forte à son milieu, et à tous ses joueurs en général de tenir le cap. Ils l’ont tenu, ils ont battu “la meilleure équipe de tous les temps”. Mes que un coach.

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