Pauleta : « Dianbobo Baldé est le défenseur le plus rude contre qui j’ai joué »

Les pires équipes rencontrées?C’est paradoxal, mais je vais dire le PSG quand je jouais à Bordeaux, et Bordeaux quand je jouais au PSG. Pour moi, ces matchs-là étaient toujours difficiles, surtout ceux contre Bordeaux.

Vos coéquipiers les plus impressionnants ?J’ai eu la chance de jouer avec pas mal de grands joueurs. Si je parle de la sélection, je vais dire Figo, Cristiano Ronaldo, Deco ou Rui Costa. Lors de mon passage en Espagne à La Corogne, je dirais Djalminha. Ici en France, j’ai côtoyé pas mal de grands joueurs comme Christophe Dugarry, Lilian Laslandes, Vikash Dhorasoo, Smertin du côté de Bordeaux. À Paris, Marcelo Gallardo ou Mario Yepes.

La pire célébration de but?Moi, j’ai toujours fait la même chose. Chacun cherche à faire quelque chose de différent. Je me souviens d’un joueur de Saint-Étienne qui faisait la panthère (Alex, NDLR), mais ce n’était pas la pire. C’est difficile de choisir la pire.

Quel est le pire tacle que vous avez reçu ?C’était mon deuxième match avec Bordeaux, le mercredi, j’avais joué face à Nantes. Le samedi, on reçoit Guingamp à Bordeaux. Au bout de deux minutes de jeu, je prends un gros coup. J’ai dû sortir à la mi-temps. Pour quelqu’un qui arrive dans un nouveau championnat, une nouvelle équipe et qui marque trois buts au premier match, sortir à la mi-temps trois jours après à cause d’une blessure, c’était difficile à gérer.

Le pire stade dans lequel vous avez joué ?Le championnat français a la chance d’avoir des clubs dotés de bons stades. Je vais dire les stades où j’ai dû jouer en Coupe de France.

La pire blague qu’on vous a faite ?Tout ce que je peux dire, c’est que Bruno Basto, avec qui j’ai joué à Bordeaux, était le plus gros blagueur. C’était une catastrophe.

Votre plus beau but ?Le but en finale de la Coupe de la Ligue avec Bordeaux contre Lorient en 2002. Il y a également celui contre Nantes en demi-finales de la Coupe de France avec Paris en 2006.

La pire coupe de cheveux ?Peut-être la mienne, depuis que je suis petit j’ai toujours la même la coupe, aucune originalité.

Le défenseur le plus rude que vous avez croisé en Ligue 1 ?Dianbobo Baldé, défenseur central de Toulouse parti au Celtic plus tard, est le joueur le plus rude contre qui j’ai joué. On avait fait un match amical avec les Girondins, j’ai demandé à Élie Baup de me sortir à la mi-temps. Chaque fois qu’il était derrière moi, il me soufflait dans les oreilles.

Le meilleur gardien que vous avez affronté en Ligue 1 ?Quand je suis arrivé en France, ce qui m’a impressionné, c’est la qualité des gardiens. Toutes les équipes avaient des bons gardiens. Fabien Barthez, champion du monde et vainqueur de l’Euro. Il y avait aussi Ulrich Ramé, qui a joué avec moi. Il m’a toujours impressionné. Sur sa ligne, il était très fort.

Le plus gros raté ?Avec le Deportivo La Corogne contre l’Atlético de Madrid, en dehors de la surface, j’évite le gardien Molina. Je me retrouve devant le but grand ouvert et je loupe ma frappe. Deux minutes après, je marque. Mais ce raté m’avait touché, je revenais de blessure et j’avais du mal sur le terrain.

Le joueur le plus sympa que vous avez croisé ?Quelqu’un que j’apprécie beaucoup et avec qui j’ai joué à Bordeaux, sachant qu’il a passé des moments difficiles : David Sommeil. Ça me touche toujours de parler de lui, c’est quelqu’un d’exceptionnel.

Un regret durant vos années de footballeur ?Non, je n’en ai pas spécialement. J’ai eu la chance de marquer beaucoup de buts dans le championnat de France. Bien sûr que chaque année, je cherchais à être le meilleur buteur. Je crois que c’était la première année de mon arrivée en France. J’ai débuté en championnat à la septième journée, je termine à deux buts de Shabani Nonda en fin de saison (en fait, de Sonny Anderson, NDLR). C’était un regret parce que j’avais envie de terminer meilleur buteur de Ligue 1.

Le plus beau moment de votre carrière ?Je me souviens des quatre coupes que j’ai gagnées au Stade de France. En plus, quand tu joues dans un tel stade et que tu as la chance de gagner, c’est fabuleux. J’ai joué cinq finales, j’en ai gagné quatre, et j’ai marqué pratiquement à chaque finale disputée. Cela reste des moments importants, c’est la chose la plus importante pour un club de remporter des titres. Après, c’est sûr que chaque joueur doit avoir une ambition personnelle. Moi, c’était d’être le meilleur buteur, le meilleur joueur, mais la priorité, c’est que ton équipe gagne des titres. J’ai gagné des coupes avec les deux équipes pour lesquelles j’ai joué en France.

ça se passe en vidéo ici sur le site de la Ligue.

Pauleta : « À chaque fois que tu arrives au Parc, c’est quelque chose de différent. » « Best Of Worst Of » : Pauleta @sofoot

— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) April 13, 2022