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Pallois, Palois ou les deux ?
Le destin sait parfois nous régaler : ce vendredi en Coupe de France, les Palois du PFC vont faire face au Pallois du FC Nantes. L'occasion, avant ce duel homophonique, de se plier à un concept bien connu des fans du Burger Quiz.
1. J’ai des cuisses de rugbyman. Réponse : Les deux
Explications : Pau est une terre d’ovalie. Concernant le défenseur nantais, inutile de vous faire un dessin.
2. J’ai été couronné. Réponse : Les deux
Explications : Henri de Bourbon, natif de Pau et plus connu sous le nom d’Henri IV, fut roi de France pendant plus de 20 ans, entre 1589 et 1610. Nicolas Pallois, de son côté, fut couronné roi de France – et gouverneur du comté de Nice – le 7 mai 2022 à Saint-Denis. Avant d’être guillotiné au même endroit un an plus tard, le 29 avril 2023.
3. Je suis une star du X. Réponse : Palois
Explications : Si vous êtes du genre à plus vous intéresser aux œuvres qu’aux artistes, sachez que Nikita Belluci est née le 6 novembre 1989 à Pau. Rien à voir, donc, avec Nicolas Pallois : le défenseur nantais est né très loin des Pyrénées-Atlantiques, et vous n’aurez pas besoin d’effacer votre historique après avoir tapé son nom sur Google.
4. Je suis un enfoiré. Réponse : Les deux
Explications : Le chanteur Vianney, qui a lui aussi vu le jour à Pau, a intégré la troupe des Enfoirés en 2021. Kevin Volland, lui, a rangé Nicolas Pallois dans la catégorie des enfoirés des pelouses, en décembre 2021 dans les colonnes de So Foot : « Ici, les joueurs sont plus rapides et plus costauds. En Bundesliga, j’étais l’un des joueurs les plus athlétiques du championnat, mais là… J’ai encore les crampons de Nicolas Pallois tatoués sur la cheville… Et pourtant on a affronté Nantes au début du mois d’août ! » Il y a fort à parier qu’il n’est pas le seul attaquant à avoir une dent contre le roc d’Elbeuf.
5. Il y a un superbe boulevard dans mon dos. Réponse : Les deux
Explications : Vous pourrez demander à ceux qui ont croisé sa route récemment : une fois pris dans la profondeur, Pallois revient rarement sur sa proie. Ainsi, la longue voie qu’il laisse dans son dos est au moins aussi agréable que le boulevard des Pyrénées – en bord de falaise, tout au sud du centre-ville de Pau – et son panorama sur les Horizons palois.
6. Christophe Galtier m’a appelé King Kong. Réponse : Pallois
Explications : À la barre du tribunal correctionnel de Nice, le 15 décembre, l’ancien entraîneur des Aiglons a reconnu avoir utilisé le terme « King Kong » pour désigner deux joueurs noirs, Harold Moukoudi et Mickaël Nadé, lors d’une rencontre contre Saint-Étienne. Mais il s’est défendu par ces mots : « Quand on joue contre Nantes, en finale de Coupe de France, j’ai utilisé la même formule pour Nicolas Pallois. » Antoine Batisse et Jean Ruiz auraient pu connaître le même sort, mais Christophe Galtier n’a jamais affronté le Pau FC.
7. Le PSG a mis fin à mon épopée. Réponse : Les deux
Explications : en 2009-2010, l’US Quevilly de Nicolas Pallois – alors en quatrième division – zigouille trois clubs professionnels (le SCO, le Stade rennais et l’US Boulogne) pour se faire une place dans le dernier carré de la Coupe de France, avant de tomber à D’Ornano face au PSG. Le Pau FC s’est lui toujours arrêté au stade des huitièmes (qu’il a tout de même atteint à quatre reprises) : la dernière fois, en 2020, il s’était offert les Girondins en 16es avant de rendre les armes… là aussi face à Paris.
8. Je suis connu à Madagascar. Réponse : Pallois
Explications : Allez demander à un habitant d’Ifaty, petite station balnéaire longeant la baie de Ranobe sur la côte sud-ouest de Madagascar, s’il connaît la ville de Pau ou tout ce qui s’y rattache : il est probable que l’on puisse déjà deviner la réponse. Alors que Nicolas Pallois, lui, est une star locale dont les jeunes crient le nom et endossent le maillot. Cette histoire (folle) est à lire ici.
9. Je connais très bien les chamois. Réponse : Pallois
Explications : Ce n’est pas le chamois qui règne sur les pentes pyrénéennes, mais un cousin à lui : l’isard. Et en 2012, ce n’est pas chez les Isards palois que notre défenseur a signé, mais bien aux Chamois niortais.
10. Je joue au centre. Réponse : Les deux
Explications : Pallois est défenseur axial. Les Palois, eux, votent depuis 2014 au centre. Pour ce bon vieux François Bayrou.
11. On aime me manger les coucougnettes. Réponse : Palois
Explications : Spécialité de la ville de Pau, la coucougnette – prix du Meilleur bonbon de France en 1999 – est une confiserie constituée d’une amande grillée enrobée de chocolat noir roulée à la main dans une pâte d’amande aromatisée à la framboise, gingembre et Armagnac. Pour celles du grand Nicolas, par contre, il faudra pénétrer l’intimité du vestiaire nantais pour en savoir plus.
12. J’aime les derbys contre Bordeaux. Réponse : Les deux
Explications : Longtemps, le Pau FC a vécu dans l’ombre de son voisin bordelais. Tout cela est désormais de l’histoire ancienne, puisque les deux formations évoluent au même échelon et que les Palois font régulièrement la nique aux Girondins, comme en août dernier (3-0, avec au passage un but d’Henri Saivet). Pour l’armoire à glace normande, les derbys de l’Atlantique sont également un moment spécial, lui qui a siégé au Haillan pendant trois saisons. On retiendra sa reprise de volée sur corner pour faire gagner les Canaris contre l’ennemi, le 24 février 2019 à la Beaujoire.
12. J’ai mes entrées au château. Réponse : Palois
Difficile de ne pas faire un crochet par le château lorsque l’on visite la capitale du Béarn. Construit entre les XIIe et le XIXe siècles, « devenu au fil des siècles palais royal, impérial, national puis musée », il est classé monument historique depuis 1840. Nicolas, lui, ne gravira jamais les marches du château de Clairefontaine, ayant mis fin à sa carrière internationale en 2019.
13. Je vais l’emporter ce vendredi. Réponse : Palois
Ce déplacement au stade du Hameau, contre le cinquième de Ligue 2 qui ne s’est plus incliné depuis dix rencontres toutes compétitions confondues, a tout du bourbier pour le FCN. Après deux finales consécutives pour Nantes, ce vendredi marque la chute de l’empire jaune et vert.
Par Jérémie Baron