- Liga
- J7
- Atlético-Real (0-0)
Pas de but lors d’Atlético-Real
Dans un choc intense, mais avec assez peu d'occasions malgré quelques opportunités pour chaque clan, le Real et l'Atlético se sont tenus tête. Le premier reste leader de Liga, le second conserve sa place sur le podium à une unité de son rival.
Atlético de Madrid 0-0 Real Madrid
27 juillet 2019. Alors que la saison de football est encore loin de reprendre, les journaux espagnols s’arrêtent sur une opposition estivale mélangeant humiliation et folie. Oui, l’Atlético de Madrid a cogné l’ennemi du Real Madrid sur le score dingue de sept pions à trois. Pire qu’un résultat de tennis, et plus ouvert qu’un duel de gala entre nouveaux retraités. Certes, ce n’est qu’un amical. Mais dans les têtes de la Maison-Blanche, la honte et le doute se sont installés. Jusqu’à ce samedi 28 septembre, date de la septième journée annonçant les retrouvailles entre les mêmes acteurs. Sauf que cette fois, la bande de Zidane était prévenue et a fait gaffe. Un comportement que les Colchoneros connaissent parfaitement. Du coup, les mathématiques ont parlé : moins d’opportunités, plus de détermination et dix caramels effacés. Bref, un 0-0 costaud plus digne du haut niveau.
Quelques actions, du physique à foison
Équilibrée et âprement disputée, la partie donne sa chance aux deux camps. C’est d’abord Félix qui, trouvé en profondeur, lance les débats. À côté. l’Atlético embraye dangereusement, avec un Costa recherché par Partey. Repoussé. Paradoxalement, et même si le style de jeu des Matelassiers n’est plus à présenter, le Real subit les plus grosses occasions, mais semble maîtriser davantage avec plus de possession et de frappes tentées.
Celle, sublime, de Kroos est renvoyée par une parade d’Oblak. Bale n’a pas plus de résultat, lui qui est encore titulaire au milieu d’Hazard et de Benzema. Reste que la rencontre ne fait pas la part belle aux danseuses, tant l’intensité et l’effort physique sont de mise. Si elle doit se faire, la différence s’observera en tout cas en seconde période.
Pas de perdant, que des gagnants
Sauf que visiblement, Simeone attend encore plus de sueur de la part de ses hommes. En témoigne son premier remplacement, réalisé dès la mi-temps et donnant à Correa la possibilité de transpirer à la place de Vitolo. Méfiant, l’entraîneur a une statistique en tête : la dernière défaite des Colchoneros à domicile, la seule en 23 matchs, a été subie contre… le Real. Alors, pas question de se déconcentrer et de laisser des espaces au rival.
En face, le point du nul convient également très bien. Après tout, les Merengues sont leaders de Liga – avec une unité d’avance sur le voisin – et ont tout intérêt à préserver leur invincibilité en championnat. Du coup, si Kroos obtient énormément de fautes, la priorité réside dans la limite du risque et la bonne tenue de l’organisation défensive. Une arrière-garde que Saúl est à quelques centimètres de tromper sur corner, sa tête flirtant avec la barre transversale de Courtois. Ce sera le dernier véritable frisson avec le coup de casque de Benzema sorti par Oblak et un penalty réclamé par Correa, pour un 0-0 un poil décevant qui contente tout le monde. Même Barcelone.
Atlético (4-4-2) : Oblak – Trippier, Savić, Giménez, Lodi (Lemar, 61e) – Partey, Saúl, Koke, Vitolo (Correa, 46e) – Costa, Félix. Entraîneur : Simeone.
Real Madrid (4-3-3) : Courtois – Carvajal, Ramos, Varane, Nacho – Casemiro, Valverde (Modrić, 68e), Kroos – Hazard (Rodríguez, 75e), Bale, Benzema (Jović, 88e). Entraîneur : Zidane.
Par Florian Cadu