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Paris, un point c’est tout

Par Swann Borsellino
4 minutes
Paris, un point c’est tout

Trop suffisants pour avoir plus, trop talentueux pour avoir moins. Opposés à une équipe d'Anderlecht bien plus solide qu'il y a deux semaines, les joueurs du Paris Saint-Germain prennent un point qui les rapproche un peu plus des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Un point et pas plus, après une prestation médiocre.

PSGAnderlecht (11) Ibrahimović (68′) pour PSG , D. De Zeeuw (67′) pour Anderlecht.

Une poignée de secondes, une passe en profondeur et une peur : celle de voir le cauchemar se répéter. Le Parc se chauffe à peine que déjà, Gregory van der Wiel est lancé sur son couloir droit, dans le dos de la défense d’Anderlecht. Le centre du Belge est dévié en corner par la défense belge mais le spectre du match aller semble déjà planer dans le ciel de la porte de Saint-Cloud. Mais comme s’ils avaient besoin d’une piqure de rappel pour se remémorer ce qu’ils étaient venus chercher sur la pelouse parisienne, les coéquipiers du ressuscité Anthony Vanden Borre n’ont pas tardé à relever la tête pour montrer un visage qui, quoiqu’un peu défensif, a une bien meilleure gueule qu’il y a deux semaines.

Anderlecht en place, Paris en panne

Les spéculations existaient, mais c’est une équipe type du PSG en quête d’une qualification définitive pour les huitièmes de finale qui est alignée par Laurent Blanc. En face d’elle, se dresse un impressionnant bloc belge qui, en phase défensive, propose neuf joueurs à dépasser à l’escouade parisienne. Face à la possession de balle des hommes de la Capitale, les visiteurs font le dos rond. Il faut dire que les premières occasions de la bande à Matuidi sont conclues par l’auto-tamponneuse Lavezzi, adepte du tout-droit et à la ramasse dans la finition. Parfaitement lancé en profondeur par Thiago Motta, l’Argentin envoie un coup de boule au-dessus du but de Kaminski. Dans la foulée, l’ancien Napolitain hérite d’un ballon dans la surface, mais foire son contrôle et agace Zlatan. Maitre de son empire du milieu, Marco Verratti régale face à la défense regroupée d’Anderlecht et Lucas, en mode turbo ce soir, tente de briser les lignes et les reins, avec style mais en vain. Finalement peu mis en danger, les Belges se lâchent à partir de la demi-heure de jeu. À coups de projections vers l’avant, la défense à neuf se transforme en attaque à cinq et les coéquipiers de l’ex-Troyen Nsakala font mal sur les côtés où les centres pleuvent. Petit événement peu après la demi-heure de jeu, Mitrović, bien trouvé à l’entrée de la surface, envoie une bonne frappe juste au-dessus des buts de Sirigu. Le portier sarde s’inquiète à nouveau quelques minutes plus tard quand sur un bon centre venu de la gauche, Praet envoie une volée non-cadrée. On ne revoit le PSG qu’en fin de mi-temps, via Maxwell et Lucas qui se fait découper par Kljestan juste avant la pause et les sifflets d’un Parc des Princes trop souvent gâté cette saison et déjà mécontent.

S de Suffisance, Z de Zlatan

S’il y en a bien un qui a le droit de faire la gueule, c’est Laurent Blanc. Le chef de la machine de guerre parisienne a à sa disposition un onze de joueurs suffisants, trop sûrs d’eux et qui avaient visiblement mieux à faire que disputer un match de Ligue des champions ce mardi soir. Peu impliqués, moins solides au duel, les Parisiens ont besoin d’un corner de Thiago Motta pour se montrer réellement dangereux. Sollicité au deuxième poteau, Zlatan Ibrahimović envoie une tête au ras du poteau belge. Premier frisson pour le Parc, pas le dernier. Les minutes passent, Maxwell déboîte une cheville, Lucas manque une volée abordable sur un caviar de Zlatan et Alex s’offre une Taye Taiwo sur coup franc direct à 30 mètres des buts de Kaminski. Rien de tranchant. Rien qui ne puisse faire trembler les Belges comme il y a quinze jours. Alors les visiteurs se rebiffent et, sur une action d’école, ouvrent le score sans que le PSG ne puisse dire quoi que ce soit. Bien lancé en profondeur par Praet, Sacha Kljestan centre en retrait pour De Zeeuw, qui trompe Sirigu d’une frappe moyenne. Le Parc est sonné, les joueurs de Blanc enfin réveillés. Ce n’est pas trop tôt. Presque dans la foulée, Lavezzi réussit sa première bonne passe du match et envoie Matuidi dans la profondeur. Inspiré, Blaise centre en retrait entre les jambes d’un défenseur belge et Zlatan, en deux temps, égalise. Deuxième bonne nouvelle pour Paris, Thiago Silva remplace Marquinhos et est officiellement de retour à la compétition. Avec lui, vient un vent de folie avec les entrées de Pastore et de Ménez et l’expulsion de Kljestan pour un deuxième jaune suite à une main sur une passe longue de l’Argentin fraîchement débarqué sur la pelouse. Ça y est, à 11 contre 10 et avec ses fins limiers, le PSG est définitivement debout. Trop tard. La prochaine fois, ils disputeront le match en entier.

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Par Swann Borsellino

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